La démobilisation des paras était une sacré manipulation et les ignorants/énergumènes uribistes locombianos ont tout gobé, tout avalé; des gens avec des oeillères comme dans les chanson de Brassens ils vont tous au même défilé pour marcher dans le sens des cons...ou des néocons qui se remplissent les poches avec l'or blanc du narcotrafic en cheville avec les militaires et les politiques et qui constituent la principale menace du narcoétat, beaucoup plus que les guérillas de gauche.
Le leurre de la "démobilisation" des paras d'extrême droite du gouvernement d'Alvaro Uribe a été un long chemin de croix pour beaucoup de gens. Plus de deux cents groupes ont vu leur taille s'accroitre. Par exemple Les Urabenos dominent certains territoires et un ensemble d'activités illégales et plus que dans le passé en dépit de la capture de beaucoup de capos.
Qu'on se le dise, les néo-paramilitaires sont en ce moment la principale cause de violence dans la Colombie!! Même maintenant qu'il ne pourra plus être président Uribe se trambale à gauche et à droite en dissant à ses esbires du narcoétat et à ceux qui lui manipulent dans l'empire que dans le sanctuaire de l'impunité il n'y a plus des paracos mais de narcos et guerrillas...faut dire que tout cela frole la comedie.
Les néoparacos sont dehors des structure étatiques, conservent la sympathie de certains politiques, et même de membres de la Force Publique et de certaines institutions judiciaires!
On parlait d'Otoniel la semaine dernière. Ce candide personnage est issu du clan des Urabenos, qui eux même, ont de connaissances dans les plus hautes sphères de l'armée, et des liens avec les membres de la classe politique ce qui pourrait expliquer la raison du maintien de cette organisation néoparamilitaire qui a le plus de pouvoir. Non seulement le narcotrafic les alimente, mais également l'extraction minière illégale. Sacré paradis pour des truands sans morale! Plus récemment, ces groupes néo-paramilitaires se sont disputés cette économie souterraine --c'est le cas de le dire !--, source de considérables profits, et qui permet de blanchir l'argent de façon moins risquée qu'en pratiquant le narcotrafic. Leur présence se fait sentir dans pas mal de departements du narcoétat.
Quant aux Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia, elles affirment être battues sur le plan de bataille en perdant du terrain dans certains endroits du pays suite à l’offensive de l'armée au cours des dernières années. Leur présence active s'est réduite dans la dernière décade lorsque la force étatique les a décimées en utilisant les bombardements aériens. Ces groupes armées ont ainsi modifié leur stratégie de combat augmentant les actes de sabotage contre les installations liées à l'énergie. Les dernieres années des nombreux membres des FARC ont été abattus et d'après le livre "Jaque al Terror" ils ont tombé comme un chateaux des cartes ce qui n'empeche pas d'avoir reduit à neant les nombres des disparations forcés. Qui sont les veritables auteurs de ces disparitions? Personne n'en parle tout est le monde est muet, surtout les moutons...les membres de forces révolutionnaires sont peu par rapport aux membres de la force publique morts dans ces opérations et ceux issus de l'holocauste du narco-para-militarisme étatique.
Les guérillas imposent un percentage de la valeur d’un baril de pétrole au titre d’une taxe ; chacun veut un morceau du grand gâteau, mais ce que les mouton ne voulent pas voir c'est que les grandes gagnantes sont toujours les multinationales qui établissent des contrats avec des entreprises locales qui travaillent avec un bon capital humain, mais en totale position d’infériorité devant leur donneur d’ordre. Ce pillage donne l'illusion du dévelopement économique et sociale au pays...Les groupes armées affirment que les attaques sont menées contre ces multinationales qui viennent directement de l'empire, prennent la richesse du pays et maintiennent les pauvres dans la pauvreté, en cultivant de la banane, du palmier à huile et en tirant partie des richesses du sous-sol (minéraux, pétrole). Comme partout dans le monde, le lobby du pétrole est puissant. Pour les groupes révolutionnaires, les multinationales violent la souveraineté du pays. Mais si on lit Cien Añosde Soledad on comprend pourquoi les Suedois ont vu en Gabo un visionaire et lui ont octroyé un Prix Nobel de literature.
Les Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia sont intégrées aux interminables négociations de paix de la Havane. Comme un jeu du chat et de la souris avec ses trahisons...on se demande qui veut vraiment la paix. Les ultra-conservateurs qui n'ont pas me memoire voient comme solution un gouvernement fasciste, voire nazi ; le gouvernement actuel n'arrive pas à un accord bien que, de tous les gouvernements, c’est le seul qui a vraiment montré la volonté d’opérer un véritable rapprochement avec l'opposition. Est une autre astuce?
Quant on écoute des hommes, souvent des machos gâtés, ou des jeunes femmes souvent très siliconées (los chicos platicos de Ruben Blades), ils disent préférer voir "lutter les soldats dans la guerre d'Uribe" que les voir "rester assis dans les accords de Paix de Santos" ; on se dit alors que la stupidité n’a pas de limite dans le tiers monde. Même s’ils voyagent, ils restent idiots attachés à leur culture décadente, et décidément la néo-connerie est dans l'air qu’ils respirent. Comme quoi qu'il vaut mieux rester dans son lit douillet que de sentir le souffle des ineptes dans le cou. Certains qualifient ceux qui osent dénoncer de Don Quijotes, ou leur font des clins d'oeil en leur disant qu’ils peuvent mourir. On s'en fout! On perd la vie en la vivant! Les abrutis ne connaissent pas le courage, car c'est plus facile d'avoir une marque dans leur dos comme les troupeaux de moutons qui paissent et ignorant la joie de brouter dans des libres prairies...et ceux dans le village, comme dirait Brassens ont la mauvaise reputation.