Un vent de changement souffle. Les valeurs du passé ne subsistent que sur le papier. Les purs et durs disparaissent petit à petit. On ne verra plus si souvent ces caractères durs, résistants, forts. La répartition des moyens est tellement injuste que presque tout le monde se retrouve à négocier sa valeur sur le "marché».
Les religions ont envahi les pensées, quand on parle de laïcité les gens se fâchent ou s'engueulent ou se lancent dans des débats stériles; on ne peut plus blasphémer, on ne plus ricaner, on est censuré sans arrêt. Soit!--Des monnaies de 6 euros nous fréquentent, la fausse morale règne car le capital est devenu très important. Quand on n’a pas besoin de perdre la vie à la gagner, les choses sont peut-être plus faciles : cette société est remplie de "bitches" et on se moque ouvertement de ceux qui doivent s’arranger avec le copinage, le "donne-moi que je te donne", "file-moi que te file". L’ignorance est généralisée car les gens continuent à voter pour des imbéciles qui tournent leur veste ou racontent des âneries en tirant leurs ficelles au nom de la démocratie. Sans mentionner les sans culottes qui baissent la culotte devant tout qui leur rapporte des petits sous et des petites reconnaissances en se croyant géniaux avec quatre conneries; eux-mêmes et d’autres s’extasient devant l'empire qui construit tout en masse, et qui en masse produit les plus grandes néo-conneries. Il est vraie que pour certains il est facile de se sentir épaté la première fois avec la hauteur des immeubles où on crève de chaud l'hiver tellement le chauffage est mal réparti et on doit allumer l'air conditionné alors qu' en été on crève de froid à l'intérieur tellement l’air con est froid ; parler de réchauffement climatique à Manhattan est une moquerie des ignorants...penser à l'existentiale est depuis long temps absurde...
Il faut privilégier les loisir et le temps libre pour surmonter l’esclavage moderne et mieux développer la pensée. Les cocos ne sont plus cocos et ceux qui le sont se font descendre par les énarques et les anars, les socialos ne sont plus socialos et s'ils le sont, ils sont "caviarisés" et jouent un double-jeu; ces "honnêtes" gens de droite sont des manipulateurs prétendant être décents mais on apprend qu’il y a de l'indécence dans la décence et vice-versa.
Écrire sur ce qui doit être connu est indispensable quand le devoir moral prime, que ça plaise ou que ça déplaise. On trouve des Madame Soleil ou des professeur Mamadou partout. Ils font des suppositions, car eux par contre, ont compris que quelque chose leur échappait dans leur boule de cristal : le plus grand luxe dans cette société d’écoutes, d’espions, de ridicule suprême est de ne pas se compromettre avec les cliques, de ne pas serrer toutes les mains, de rester dispo pour ce qui est vrai, d'ignorer les petit cons, les gros cons et les imbéciles, mais pas les imbéciles heureux, car eux au moins ils sont vrais! Qu’on peut être une femme libre sans pour autant coucher avec tout le monde pour obtenir je ne sais quoi, qu’on peut être canon et garder une vie privée sans montrer ses fesses dans des cocktails mondains, qu’on peut vivre bien sans demander rien à personne car quémander est indigne, qu’on peut être athée et le revendiquer haut et fort, défendre l'avortement et les vraies libertés d'expressions, pas les mascarades, qu’on peut respecter les croyances des autres sans pour autant comprendre pourquoi il y a autant de conneries au nom de la religion, et que c’est bon d'avoir les yeux grand ouverts et pouvoir regarder en spectateur la comédie humaine. Balzac pourrait faire encore des tonnes des ronds aujourd'hui! Mais pas tout le monde peut parcourir le monde. Pas tout le monde assume son destin en ignorant les jaloux, pas tout le monde sait vivre loin de ces lumières qui sont tellement dérangeantes et envahissantes...oui : on vit des temps difficiles, en Gringolandia le jazz continue à être élitiste alors qu'il est né dans l’âme des esclaves, esclaves unis sous un drapeau avec des étoiles, qu’il y a des branches et que tout est codifié, que les gens le savent et qu’ils ont peur de parler, et que nous, Européens, prenons le même chemin quand on entend "apartheid", "guerre des civilisations", des mots forts car au même temps on fait du commerce avec des régimes qui les pratiquent! C’est à mourir de rire puisque pleurer serait trop idiot : il faut sortir de la joie dans cette folie! Oh...et Francisco qui a collaboré avec une dictature, dicte ses leçons sur le réchauffement climatique en écrivant sur du papier non recyclé, cause du football, de la paix, de la mafia, de Charlie, tout en ayant son cul bien froid quand il fait chaud et chaud quand il fait froid, sans nommer les migrants dont il est urgent de s'occuper en sachant que le Vatican est l'état le plus riche mais aussi le plus pourri!...ils sont tous drôles, oui tout est pourri et oser le dire c'est résister, en se foutant des énergumènes... Ça sera pas mal car les cons et les néocons ne comprennent pas que ça c’est la clef de tout : ne pas se prendre au sérieux et rigoler.
Dépositaires de l'âme des nations, les peuples sont des entités spirituelles. Mais il ne suffit pas d'être une multitude pour être un peuple : c’est ainsi que les serviles se mentent à eux-mêmes pour remplir les lacunes de toute leur vie.
Devant la domestication des caractères qui réduit le niveau moral des sociétés contemporaines, tout hommage aux hommes de génie qui ont donné leur vie pour la liberté et pour la science est un acte de foi dans l'avenir ; eux et seulement eux, qui sont si rares, sont et seront des exemples moraux qui contribuent au perfectionnement de l'humanité. Le reste n’est que de l’esbroufe et de la langue de bois faite pour vendre et essayer de rentrer dans la course pour manger un petit morceau du cake, voire un gros morceau… ou des miettes. De ce côté de la rivière, on se détache pour connaitre la joie et la liberté et être libre en gardant moralité et intégrité !