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Billet de blog 25 août 2015

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"EVA" : SIMON LIBERATI OU L'OBSESSION DE L'ARGENT

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         Simon Liberati, que son ami Alain Soral surnommait affectueusement  "demi-tapette", a donc "chanté l'amour", l'amour d'Eva Ionesco, 50 ans, la shootée des shootings, qui n'est absolument pas folle, comme chacun sait. Mais son moteur n'est pas l'amour. S'il a signé par dizaines des contrats sur la place de Paris, avec des à valoir mirobolants, contrats non honorés bien sûr, s''il a fait un enfant dans le dos de Grasset et de Flammarion en signant chez Stock, c'est que le moteur de l'"écrivain dandy" a un nom: l'argent.

Cet impécunieux notoire (un jour de disette il ira jusqu'à faire la manche chez Flammarion) n'a jamais vendu, et ses seuls lecteurs étaient les bénéficiaires de ses services de presse. La critique était souvent dithyrambique, mais son pouvoir de prescription se révélait nul. Le prix Fémina de Simon Liberati, "Jane Mansfield 1967", n'eut pas le succès public espéré, ce fut un échec commercial pour un Fémina. Pour vivre, le grand écrivain fit le courrier des lectrices du magazine 20 ans (les lettres et les réponses), jusqu'à accepter un travail de fouille-merde sur Nathalie et Bettina Rheims, qu'il évoque à mots couverts dans "Eva". Et, toujours pour vivre, ou plutôt pour survivre, il fut nègre chez des éditeurs, jusqu'à devenir le nègre de sa propre épouse dans "Eva", comme nous l'avons déjà raconté.

      On saura d'ici quelques semaines si "Eva" est enfin le jackpot pour cet homme aux addictions coûteuses. Il y a mis tous les ingrédients, avec une histoire d'amour nunuche pour midinettes sur le retour, et une méchante, la belle-mère, le bouc émissaire idéal. A propos, alors qu'Irina Ionesco subvenait encore récemment aux besoins financiers de sa fille, Eva Ionesco, lorsqu'elle s'est mise en ménage avec le grand écrivain, a séchement chassé son fils de son appartement. Il vit aujourd'hui en province, Eva ne lui a jamais rendu visite.Simon Liberati lui consacre à peine trois lignes. Qui est la mauvaise mère: Irina, ou Eva?

      Terminons par un rêve: une fois, rien qu'une fois dans sa vie, Simon Liberati vendra un de ses livres. Je parie même qu'il le vendra mieux que son précédent ouvrage -qui s'était écoulé, il est vrai, à 800 exemplaires. Et avec les droits d'auteur, Simon Liberati et Eva Ionesco, les diaboliques de la rentrée littéraire, iront acheter chez Drouot une machine pour écarteler Irina.

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