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Billet de blog 8 juin 2016

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Azali forme un gouvernement des complaisances et non d’action

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Azali forme un gouvernement des complaisances et non  d’action                                                                                                                          "...Mais ma foi restera inébranlable. Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour dire non..."Patrice Emery Lumumba[1925-1961] Ancien Premier Ministre Congo Zaïre                                                                                                                                                                                                      La cour Constitutionnelle ayant donné la présidence de l’Union des Comores  au clan  à la tête duquel le colonel Azali Assoumani disait vouloir  instaurer un équipe professionnelle avec beaucoup d’expérience et des connaissances dans leurs domaines des compétences afin de sauver les Comores  des probables bains de sang et de la pauvreté. Mais après l’investiture et la longue tractation pour la formation du gouvernement de l’Union, des inquiétudes ont été exprimées  au sein de la population. La population  s’inquiète de la capacité réelle et de la marge du manœuvre du président élu, le Colonel Azali Assoumani. Un président très minoritaire puisque moins  de la moitié de la population  l’a élu  et qu’il doit gérer ses  alliées aussi encombrants et inquiétants. On risque d’avoir un exécutif bicéphale dont l’autre  n’a ni légitimité et ni légalité mais va beaucoup peser pour la gestion nationale.Une équipe gouvernementale de compensation électoraleet de remerciement  Au cours de la campagne électorale le  colonel Azali Assoumani  s’est dit « l’essentiel est d’abord la conquête du pouvoir, et pour le reste on verra». Jadis  Il souhaitait  la  rupture  entre  l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi et le président Dr Ikililou Dhoinine afin de l’isoler  Ahmed Abdallah Sambi sur la scène politique. Après la rupture, il fut l’un  des hommes politiques qui ont travaillé dans l’ombre afin d’empêcher la candidature de l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi au poste de président de l’union des Comores au  cours de la tournante à la Grande Comore. Dès le placement  au 4 èmposition, c’est-à-dire élimination  de la candidature de l’unique homme de Juwa, comme candidat,ancien ministre des affaires étrangères Fahami Said Ibrahim, il sympathise avec le vaincu afin de crier aux fraudes électorales en demandant le recomptage des voix. Il acquiert la sympathie de certains électeurs du parti Juwa et de leur leader afin de faire une large coalition. Après la victoire arrachée  et imposée à la cour constitutionnelle, le colonel Azali Assoumani forme un gouvernement juste pour combler les désirs des uns et des autres. Il a choisi la complaisance et la satisfaction des soutiens au détriment de l’action des uns et des autres. Il a oublié la compétence et  l’expérience.  Il a oublié les Comoriens. Pourpreuve, Il y a d’abord le ministère des affaires étrangères confié à l’homme de confiance de l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi, Mohamed Bacar Dossar, qui a eu des actions louables à la production (agriculture, environnement et pêche) dont il a passé une partie de sa vie active. On lui confie les affaires étrangères afin de satisfaire  l’ancien président Ahmed Abdallah  Sambi  afin de faire  retourner en grande pompe l’Iran et ses amis de la fondation  Fatima et sa suite. Au lieu de confier ce ministère au Maitre Fahami Said Ibrahim  qui l’a déjà  occupé  et surtout dans ce période tourmente de notre diplomatie où la France mobilise de tonton macoute pour expulser  nos compatriotes en détruisant leur maison. Rappelons qu’en France, pays où beaucoup de nos compatriotes admirent et y vivent sans vouloir chercher les recettes qui ont été appliqué afin d’y imiter ou faire la même, on confie encore une fois  le ministère à la même personne  là où  il a été efficace ou mieux que les autres. On peut citer le cas d’Alain Juppé. On ne cessera de le répéter qu’il n’y a pas des miracles dans ce monde pour réussir le développement de notre pays. Il faudra juste regarder comment on fait les autres pour y arriver et comment on peut l’adapter et l’appliquer chez nous.                                                                                                             Un conflit d’intérêt ou manque de courage au niveau de notre diplomatie ou diplomatie tous azimuts à la Ratsiraka des années 70 ? « L'essentiel, pour jouer un rôle international, c'est d'exister par soi-même, chez soi. Il n'y a pas de réalité internationale qui ne soit d'abord une réalité nationale ». Charles De  Gaulle Ancien Président de la république Français, fondateur de la V République                                                   Notre pays figure, selon la Banque mondial, parmi les plus pauvres du monde et d’Afrique. Cette pauvreté est dû à l’absence de courage et de vision de nos dirigeants politique et d’hier et d’aujourd’hui.  La politique que mène nos dirigeants d’hier et d’aujourd’hui est celle de la mendicité y compris dans notre diplomatie. Nous faisons partis des gens et des partis politiques qui ont condamné l’expulsion brutale et injuste de l’ambassade d’Iran à Moroni. Nous ne voyons pas notre place à un conflit entre l’Iran et l’Arabie Saoudite dont ces derniers venait d’exécuter une cinquantaine des gens à cause de leur confession ou autre mais cela ne nous regarde pas.L’Arabie Saoudite venant de donner 20 milliards de francs Comoriens, nos dirigeants d’hier à la tête duquel le Dr Ikililou Dhoinine a agi en courbette pour satisfaire ces donateurs en expulsant rapidement les iraniens. Aujourd’hui on a un pouvoir bicéphale de faite  et au fond contradictoire, l’un qui a eu le soutien des oulémas wahhabites aux Comores avec le fond saoudien pour financer sa campagne  et l’autre le soutien dans tous les domaines de l’Iran et du monde chiite de l’Orient et  de l’Océan Indien. Comment le Colonel Azali va –t-il gérer les affaires étrangères dont il est le premier comptable en plaçant l’Iran à la tête,Ministères des affaires étrangères et l’Arabie saoudite  en bas de chaise, Secrétaire d’Etat chargé du monde  Arabe ? Dans un pays à majorité sunnites, peut-il passer outre diplomatiquement l’image de notre appartenance  en favorisant l’émergence du chiisme conquérant et inquiétant surtout à Anjouan ?  Ou c’est une stratégie de mendier partout comme l’avait pensé l’ancien président Malgache Didier Ratsiraka, en plein guerre froide, il opte une diplomatie tous azimuts mais au fond, il a tout perdu et la grande île rouge sombrât  au niveau économique. Le monde déteste celui qui hésite et qui veut manger dans tous les assiettes. Saluons la tenue de la parole donnée en vers ses alliésune grande différence avec le Dr Ikililou DhoinineIn fine le peuple Comorien a été outré de trahison des uns envers les autres sur la scène politique nationale. Chacun  a connu l’ancien président Dr Ikililou Dhoinine comme poulain et dauphin, choisi et imposé, par trucage électoral, de l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi. Le Dr Ikililou Dhoinine a marqué son mandant en commençant par une trahison, celui de trahir  son mentor protecteur, Ahmed Abdallah Sambi. Il a terminé son mandant par une autre trahison, en trahissant son vice-président et ami de cinq ans Mohamed Ali Soilihi. Contrairement à lui, le Colonel Azali Assoumani, tient parole et respecte ses engagements envers ses alliées. Ces derniers savourent leur victoire et demandent plus à président qui ne s’attendait pas à  aller chercher ce « qu’il avait oublié à Beit salam. »Nous souhaitons bonnes succès à nos nouveaux dirigeants et nous espérons qu’ils agissent pour l’intérêt de notre jeune nation.                                                                                                                              Que Dieu bénisse les Comores et les comoriens dans l’unité de l’archipel de Mayotte,Anjouan, Mohéli et Grande Comore.                                                                                                                                                       Said Ahmed Said Abdillah                                                                                                                                                                                                   Président du parti Comores Alternatives (P.C.A)                                                                                                                                                          Moroni 

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