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Billet de blog 20 juin 2016

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Azali Assoumani ou Comment faire du neuf avec du Vieux

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Azali Assoumani  ou Comment faire du neuf  avec du Vieux                                                                                                                                                                                                                                         « Le gouvernement d’Angleterre est un des plus sages de l’Europe, parce qu’il y a un corps qui l’examine continuellement, et qui s’examine continuellement lui-même ; et telles sont ses erreurs qu’elles ne sont jamais longues, et que par l’esprit d’attention qu’elles donnent à la nation elles sont souvent utiles. En un mot un gouvernement libre, c’est-à-dire toujours agité, ne saurait se maintenir, s’il n’est par ses propres lois capable de correction » Montesquieu dans son livre « Romains » page 152                                                                                                                                                                                                                                                                                                         Après le gouvernement de complaisance  juste pour  récompenser ses alliées électoraux  le colonel  Azali Assoumani nous parle du changement  avec des vieux que le peuple avait jeté à la poubelle. On avait compris  et noté que le colonel Azali Assoumani avait  été hué et détesté à la fin de son mandat  de 1999-2006 et surtout  lors de la passation du pouvoir avec Ahmed Abdallah Sambi du fait de la mauvaise gestion qu’il a eue avec son équipe. Il n’a pas retenu les leçons de ses échecs et la mauvaise stratégie de laisser «  madame  la générale » d’orienter et en plus dans le pire  des directions la politique du pays, en  nommant  aux responsabilités des sociétés d’Etat ses hommes de connivence. Remettre à la tête des sociétés d’Etat  des hommes dont la gestion, au sein de ces mêmes établissements  a été  calamiteuse  et ruineuse est une insulte à la population Comorienne. Azali  Assoumani a oublié qu’il avait dit, dans son long discours à la grande mosquée de Mramani, Anjouan  que les Comoriens ont évolué. Oui  les Comoriens ont évolué mais Azali Assoumani n’a pas évolué. Il laisse les seins dilapider les deniers  publics comme un patrimoine familial. Au-delà de sa vigilance de la gestion des deniers publics, le peuple Comorien veut voir aussi  son quotidien évoluer et non seulement pas celui de ses dirigeants. Le temps de silence passif est révolu  et on n’attendra pas cinq ans pour en  juger et agir.                                                                                                                                                                                                  Le Badjini est la région la  plus oubliée  et le plus méprisée par Azali  Assoumani                                                                                                  « le gouvernement le plus conforme à la nature est celui dont la disposition  particulière se rapporte mieux à la disposition du peuple pour lequel il est établi » Montesquieu dans son livre « Esprit des lois »page 24                                                                                                                                                                                                                                    Depuis Ahmed Abdallah Abdéremane  le pouvoir a été toujours partagé  au sein des régions , de la  plus grand  à la  plus petite , plus particulièrement  entre les grandes villes. On peut comprendre qu’à l’époque, il y avait une dictature  et le chef de l’Etat ne respectait  que lui –même et la notabilité. Mais à l’avènement de ce que nous appelons la démocratie à la Comorienne, on tient compte de l’électorat.  Il est étonnant de constater que les  Comoriens ont élu à la tête de deux exécutifs deux hommes dont l’un et l’autre sont issu de régions, les moins peuplées  de la Grande Comore. Le paradoxe est  que le candidat promet de récompenser les électeurs afin d’être reconnaissant aux services rendus. Mais au fond dans la pratique, on donne à ceux qui n’ont pas voté les  gros lots, du moment où ils savent magouiller pour servir le chef et les miettes à ceux qui les ont amené au pouvoir par procédé qu’on connait. Il est de notoriété publique  que le   colonel Azali Assoumani est un chauvin, qui n’aime  que sa ville natale et sa région. Les Comoriens n’ont pas oublié que pendant le sept ans de sa précédente présidence, le pouvoir a été dans sa ville natale et dans sa région. Comme ses amis Mohéliens  l’ont remis au pouvoir, il ne voit pas de mal à refaire la même chose, de toute façon, il n’y a pas d’autres recettes.                                                                                                                                                      Quel espoir les  comoriens peuvent avoir avec ceux qui ont échoué  et ruiné le pays hier ?                                                                                  Le Messager d’Allah a dit : « Les signes révélateurs de l’hypocrite sont au nombre de trois : il ment lorsqu’il parle, ne respecte pas sa promesse lorsqu’il la donne et trahit lorsqu’on lui fait confiance. Ceci, même s’il accomplit la prière, verse l’aumône et prétend être musulman. » Rapporté par Mouslim.

Les Comoriens ont  pris  l’habitude d’être  enfumé par des discours rêveurs à la  sauce du paradis , voir des choses qu’on a jamais vues  et d’autres. Mais au final, ils n’ont rien vu venir que l’enrichissement de ceux qui les gouvernent et l’appauvrissement de la majorité de la population. Le pays continue  sa  descente  aux enfers  sans déviation. Ils peuvent tolérer les fausses promesses mais pas les insultes. Certes, ils ne supportent pas les insultes qui consistent à remettre au sein des sociétés d’Etat ceux qui les ont ruinés et se sont enrichis aux dos des Comoriens. Mais Azali Assoumani  se moque des électeurs Comoriens du moment qu’il est déjà au pouvoir et qu’il n’attend pas à un autre mandat après cinq ans. Lors de son discours à la grande mosquée de Mrémani  il disait s’’inquiéter  de l’échec de notre pays au niveau économique  « du moment  où l’île Maurice de la même  taille que notre pays et les Seychelles, plus petit que notre pays, réussissent pendant que  nous sommes  à la traine ». Les inquiétudes ou les questions  sont normaux  et logiques  mais c’est à lui aujourd’hui de les apporter des réponses ou des solutions.  

L’île Maurice s’est développé, d’abord, en comptant sur ses propres forces (monnaie, Tourisme, agriculture, pêche, textile et services) .L’ile Maurice a surtout bâti d’abord un Etat de droit où la justice a sa place et où  les engagements  pris  ne sont pas remis en cause. Ceci  est dû  fait que ses engagements ne mettent pas en cause les intérêts de la nation, seul critère d’un dirigeant politique. Mais  le début du mandant du Colonel Azali Assoumani  est inquiétant et risque de nous donner des mauvaises surpris l’un après l’autre car on sent les odeurs des années 1999-2006. La question qu’on peut se poser est  : jusqu’où les Comoriens peuvent tolérer d’être enfumé et ruiné ?                                                                                                                                                                                                                                        Où est la continuité de l’Etat                                                                                                                                                                                        «Que la haine  contre un peuple ne vous incite pas à agir avec injustice .Soyez toujours équitables car cela est plus proche de la piété. » Sourate 5  verset 8                                                                                                                                                                                                        Aux Comores, l’unique grande  entreprise, après la mise à mort de Galawa Sun,  qui embauche  est l’Etat. Chaque dirigeant utilise cette force pour  conquérir ou se pérenniser au pouvoir  C’est une réalité que personne n’ignore aux Comores. L’Etat constitue aussi un levier politique pour mobiliser les militants et les électeurs lors des élections présidentielles ou autres. Mais il y a une autre réalité aussi que chaque responsable Comorien ne doit pas faire semblant d’ignorer : c’est la présence d’un fort chômage des  jeunes diplômés dans notre pays. Quel que soit la haine et le mépris de ceux qui ont pris la direction de notre pays aujourd’hui envers leurs prédécesseurs, ils ne doivent pas lancer leur venins contre les nouveaux recrus .Ce sont des Comoriens, souvent qui méritent la place qu’ils occupent. Quand on veut mettre de l’ordre, on ne crée pas des désordres.   Depuis l’avènement de la tournante, on connait une succession aux pouvoirs  d’une manière « démocratique ». Le changement de dirigeant au sommet de l’Etat est presque obligatoire.  Le changement de responsabilité est normal mais l’Etat continue à fonctionner  et le nouveau doit respecter les engagements des anciens. Ce sont des engagements pris  au nom de l'Etat par des responsables élus ou nommés légalement. C’est valable au niveau de l’embauche et au niveau des investisseurs. L’arrivée au pouvoir  du président Ahmed Abdallah Sambi en 2006, un mois après, il a remis en cause les contrats de travail établi par son prédécesseur,  Azali Assoumani. Ce dernier vient de refaire la même bêtise que son ex remplaçant. Il y a une décision du ministère des finances qui annule les recrutements qui ont eu lieu depuis janvier 2016.Il parait qu’au niveau insulaire, à la Grande Comore, on va annuler plus de 600 embauches  fait par le dirigeant précèdent. Nos nouveaux dirigeants prennent-ils conscience de drame qu’ils créent au sein des  familles et de notre société.  Remettre en cause les décisions des dirigeants qu’on vient de succéder créer une mauvaise image de notre Etat à l’intérieur et à l’extérieur.                                                                                                                                                                                                                                           La continuité de l’Etat assure les investisseurs étrangers                                                                                                                                           Parmi les moyens que nos dirigeants doivent exploiter est l’attraction des investisseurs étrangères.  Or pour  les attirer dans notre pays, il faut plusieurs facteurs que nos voisins comme l’île Maurice l’ont pratiqués. Parmi ces facteurs, il y a la stabilité politique (qui n’est pas uniquement l’absence de coup d’Etat), qui rime avec respects des lois et des engagements prises par les dirigeants quel que soient le changement au sommet de l’Etat. A chaque fois que nos dirigeants expulsent un investisseur qui n’a commis aucune faute sauf celle d’être venu avant eux, il dissuade une dizaine au moins de ne pas venir chez nous. Un investisseur s’installe chez nous pour faire fortune et non pour se faire ruiner à chaque cinq an où il y aura un changement. Il ne peut pas  y  être profitable sans un Etat de droit où les dirigeants politiques respectent les engagements pris  par leurs prédécesseurs. C’est au nom de l’Etat dont ils ont hérité que les autres ont agi. Nous osons espérer que nos nouveaux dirigeants remettent en cause leur décision. Ils auront d’autres moyens à faire travailler nos cadres afin que l’Etat soit au service de tous les Comorien, et non d’un clan politique.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     Que Dieu bénisse les Comores et les Comoriens dans l’unité de l’archipel à savoir Mayotte, Anjouan, Mohéli et Grande Comore                                                                                                                                                                                                                     Said Ahmed Said Abdillah                                                                                                                                                                                             Président du Parti Comores Alternatives (P.C.A)

Moroni  Comores

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