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Ecrivain metteur en scène, fonctionnaire, enseignant université Paris 8 Saint-Denis (retraité). auteur de CHAINE roman, édi. Denoel 1974, nominé au Goncourt 1974

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Billet de blog 1 mars 2014

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Ecrivain metteur en scène, fonctionnaire, enseignant université Paris 8 Saint-Denis (retraité). auteur de CHAINE roman, édi. Denoel 1974, nominé au Goncourt 1974

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A un roi marocain, rien d'impossible : se rendre en Guinée en 2015, après les prochaines fraudes présidentielle..

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Ecrivain metteur en scène, fonctionnaire, enseignant université Paris 8 Saint-Denis (retraité). auteur de CHAINE roman, édi. Denoel 1974, nominé au Goncourt 1974

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La famille royale alaouite est réputée « descendre » du prophète Muhammad (PSL). Tout comme les rois de Jordanie.

Nous pourrions parler du charisme supra-spirituel du roi, le grand Mohamed V, figure éminente de la Tricontinentale, quand la Yougoslavie de Josip Broz Tito avait le quasi-leadership du tiers-mondisme. Mais la « mémoire » coco lala m’interdit de remonter au déluge.

« Hassan i i », pour parler comme les présentatrices de la RTG (Radio Télévision des Geôles), le père de Mohamed VI avait tissé une fine djellaba de coquetterie autour de sa personne et de sa relation au temps. L’art d’être toujours en retard, faisant attendre et languir les grands de ce mondes lors de ces rencontres autant cérémonieuses que futiles. Il savait se faire désirer. Un jour, ce péché mignon se heurta à un grand orgueil, le péché impérial de François Mitterrand. Egalement toujours en retard. Au point où on raconte qu’il a donné plusieurs faux rendez-vous à l’ange Azrael quand il apprit le lendemain du fameux 10 mai, qu’il souffrait de « la longue maladie » déjà en vadrouille ça et là dans sa « skenia » (A vos dicos j’écris comme je veux).

Et alors à cette fameuse rencontre de la Baule ( ?), Mitterrand fit patienter les maîtres du monde françafricain plus de 20 minutes durant; ces « danseurs de la Saint-Gui » (le mot atroce qu’Hassan II avait lâché aux roitelets qui avaient osé reconnaître le Sahara occidental lors d’une rencontre de l’OUA à Adis Abeba, Saint-Gui qui se danse en cache-sexe..). La Françafric qui put tranquillement se lâcher dans un voyeurisme tropical, en s’abîmant dans les regards bleus azur, les balcons profonds, les matos de ces caravelles de hautes voltiges dites « Ferrari girls », Gos VIP, où les viragos sont tout de suite bloquées par des vigiles qui n’étaient pas encore importés du pays des Sapeurs par les boutiques Carrefour et autres grandes surfaces.

Le lendemain, Hassan II le lui rendit qui attendit d’abord que l’auguste Astérix fût bien installé dans son fauteuil présidentiel, se fisse prendre en charge par Morphée, avant de se faire annoncer par les services du protocole.

Kif kif !

Donc le fils de son royal et inoubliable père, à la manoeuvre devant le tableau de bord de son avion de commandement dont les pilotes n’étaient plus sûrs depuis que le vol fut pris en chasse par des officiers félons, atterrit en douceur sur le champ de bataille même, d’où devaient partir les putschistes. Il descendit, marcha de son pas royal droit devant le gradé qui affichait la mine la plus lèse-majesté , mitraillette en main, balles engagées.

Parvenu au pied du long marocain surarmé, il eut ce mot de majesté :

-      Tu veux tuer ton roi ?

-      Mon roi…majesté..

Il lâcha son énorme arme, fit un « soujoud » (front à terre) au Roi- Exalté ! - des rois, donnant deux ou trois ordres aux ex félons, ramena « son roi » à Rabat, sain et sauf.

Hassan II vécut plus longtemps que le colonel Boumediene alors président, après avoir débarqué Ben Bella. Paul Balta, à l’occasion des hommages qu’on lui rendait dans les médias internationaux, raconta ce qui suit à TV5. Lors d’un interview du président Boumediene, quand la question du Sahara occidental était au cœur des diatribes entre frères ennemis du Maghreb, Boumediene eut ce mot terrible :

De toute façon il est entrain de crever de son cancer.

L’Histoire et l’ange Azrael en décidèrent autrement. Hassan II lui survécut une quinzaine d’années après qu’on lui eût découvert un cancer qui allait l’emporter très vite.

Où est le fil d’Ariane ou si vous voulez, celui de Shéhérazade avec le jeune roi ? Si « tel père tel fils », de ma petite Kaaba imaginaire, je ne vois pas Mohamed VI à Conakry avant 2015. Rappelez-vous donc que dans des circonstances peu honorables pour le Panafricanisme dont son grand-père fut un des augustes thuriféraires, Rabat fut la capitale de la Guinée. C’est à Rabat que le jeune Capitaine de Koulé, qui apparut d’abord comme un putschiste patriote, alla se faire délester d’une balle qui avait mis fin au « Dadis show » qui avait eu son clou sanglant au Stade des horreurs. Pour passer vite sur l’épisode obscur d’un duel dont Toumba devra tôt ou tard dire les vrais maîtres d’œuvre, Konaté se fit prendre la main et écrivit sous la dictée ce qu’ « on » allait lui ordonner, le Roi du Maroc, Carson ( ?) quelque chose, représentant les USA et un fonctionnaire du Quai d’Orsay. Mohamed VI sauva sa tête d’une irruption d’Al Qaeda dans ses frontières jusque-là demeurées hermétiques au grand terrorisme islamiste ; car laisser partir de chez lui un président africain même putschiste à destination du TPI, c’était risquer de laisser répandre une véritable "fatwa", le mot d’ordre extrémiste de ce « roi fantoche de Shaytane » dont il a besoin pour payer ses fonctionnaires malgré ses phosphates. Comme Israël ! Un argument qui convainquit ceux qui nous gouvernent depuis la malédiction de Cham le Nègre, proférée dès l’ouverture d’une Sainte écriture, suivie des agapes de la « Dinde noire «  de 1884-1885.

Donc depuis 2010, ce summum lamentable de la transition qui vient de provoquer la colère des Cieux, avec pas moins de 5 incendies à travers le territoire, des jeunes qu’on continue à flinguer à bout portant pour des peccadilles, des villes en ébullition (Fria), des étudiants qui viennent de voir des médecins écraser du pied le serment d’Hippocrate en laissant mourir un jeune camarade qui avait besoin d’une pochette de sang, eux qui venaient d’en donner plein à ce même hôpital Donka !

Depuis que le roi du Maroc est annoncé, des imams (trois) se font écraser à peine sortis d’une prière pour la paix, des maisons brûlent à Faranah chez « Tata Vieux », un ministre de nos  eaux  poissonneueses, qui ne sait pas écrire son nom, qui refusait l’eau d’un forage public aux "enfants des opposants", lui qui n’arrive pas à dire dans quel recoin du « guichet inique » il a planqué 14 milliards pêchés dans nos eaux territoriales ; ce n’est pas fini, un incendie qui ravage l’amphithéâtre d’une université bâtie sur le retour sur investissement de la première cause du cancer du poumon, à savoir le bradage d’ENTA, usine de cigarette, codétenue par une ex première Dame.. A Mali, Dalaba, on n’arrive toujours pas à expliquer scientifiquement comment des flammes venues du ciel, tombent sur des paillottes, alors que les feux de brousse s’éteignent par crainte du Seigneur très Haut !

Pas un jour où il n’y a des violences, des émeutes d’électricité  ou des émeutes de coirt-circuit, comme dit RfI ou JA. Pendant que le Washington Post prédit un coup d’Etat en Guinée en 2014, mieux placée que le Mali parmi les pays à haut risques, au Mali où ça repart à Kidal avec le retour menaçant des « Soulakas », boutefeux, brûleurs de marchés pendant les razzias esclavagistes, occsuons de moissoins d'eunuques vigiles soft pour harems en enclos, d’où le nom des Arabes au Mali d’Ancien régime : Nar c’est-à dire feu. Soulaka voulant dire voleurs (alias Arabes) ! L’Histoire va-t-elle se répéter depuis ces accords de Rabat ?

Car les accords de Ouagadougou sont partis de ceux de Rabat, qui ont débouché sur ce voyage humiliant d’un président qui débarque à Mossya au Burkina, en croyant être à Conakry. Compaoré lui-même s’était entendu dire par Mohamed VI :

-      Je vous envoie un colis.

Le colis était déjà dans les airs !

Evidemment le Guinéen est amnésique, mais Le Savant ne dort pas. Le descendant du Prophète (PSL) serait bien inspiré de ne pas confondre les effluves de la mangrove des Rivières du Sud, avec les senteurs épicées des pintades braisées de Mossya à Ouaga 2000 où le sort de la Guinée fut scellé dans des accords devenus ce « turmoil » (bordel social, sauf votre respect) où nous sommes encore engloutis. Malgré le PPTE, l’euro est à 9500 fg, les bougies tuent et les ténèbres provoquent quotidiennement des émeutes du courant. Je me répète. L’avion royal pourrait être bloqué au terminus de « l’Autoroute INFINE de l’Histoire », comme chacun sait, qui se heurte et meurt sur l’aéro-hangar international de Gbessia !

« Sécurité Vitesse Confort ! » et.. ouvert aux poules, aux chèvres.. 

C’était la pub inénarrable de la défunte Air Guinée.

Un jour, j’ai participé à un convoi de journalistes et d’écrivains, invités par Hajja Aïcha, Bah alors ministre de l’Education et la représentante de l’UNICEF. Sensibilisation pour la scolarisation de la jeune fille. Projet NAFA. Voyage VIP par Air Guinée. Nous nous sommes embarqués par la soute à bagages. La cabine était enfumée.. « On n’y voit rien Sassine ! ».

-      Bokoum, tu vois tout en noir, toi le Toucouleur, c’est la climatisation.

-      C’est quel type d’avion, Sassine, enfin made in Russie, j’imagine..

-      Tu es vraiment un débarqué des rives de la Seine, c’est fait « Casse » ou sortie port, « occasion Bruxelles ».

Une éternité après, sur le tarmac, en roulant !

-      C’est lent hein Sassine, il est long à la détente, ce corbillard, on va où ?

-      Hé kéla, Bokoum, on va à Labé, tiens prends ma brochure, si tu arrives à lire, tout y es, vallées vertigineuses, lait de vaches, de serpent, mais surtout, pommes raisins.. à Mali Dalaba, c'est au Fouta, les baptous y allaient, comme en Côte d'Azur..

Une nouvelle éternité. Sassine précise,

«.. On va Labé, mais par la route, comme tu vois.. »

Moi je crois que Mohamed VI, s’il tient à venir à Conakry, doit faire comme Khadafi, prendre la route depuis Man la ville ivoirienne aux mille collines, je n'ai pas dit Mille, l'Ivoirité n'est pas allé jusque là, malgré Gbagbo, l'ex copain d'alpha Condé qui s'est retrouvé à la magistrature suprême suite à des élections encore plus calamitueuses . Majesté, Organisez une caravane, équipée comme pendant une « Tempête du Désert ». Avec possibiliste d’être cueilli par un drone américaine depuis un des sommets des montagnes entre la Côte d’Ivoire et les monts Simandou et Nimba. Au cas où Soros ou Steinmetz les confondraient avec des farfadets, jumeaux fantômes de Ben Laden. Prendre son temps, faire du tourisme; visiter les grenouilles patrimoine de l’humanité, etc., éviter les ponts de lianes, souvent ce sont des serpents de mer.

En effet la Forêt guinéenne est devenue l’habitacle des serpents de mer : désertique, détruite par les tronçonneuses des préfets au compte de Kim, (attention Kim n’est pas chinois), toute la forêt est en exode rural par grumiers entiers, déversée à San Pedro. Sans oublier nos singes servis à Toumodi, là où s’arrêtait l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro. Il n’y a plus d’agoutis en Côte d’Ivoire, à cause de.. l’ivoirité et la Force Licorne..

Ah, il paraît qu’on est entrain de nettoyer Conakry, proprement et au figuré.

Pour le faire net, il faut détruire Conacrimes, comme Carthage en Tunisie n'est-pas Caton  . Ce sera fait au printemps, in châ allah !

Majesté, vous êtes une famille nombreuse, je ne vous dis pas Akwaba, mais « où que vous soyez dans le monde » (Fana Soumah ex Radio Télévision des Geôle), restez-y !

En attendant,

Wa Salam, Schalom,

Saïdou Bokoum

www.nrgui.com Nouvelle République de Guinée

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