Faire connaître la Guinée, par et dans le monde, perdue de vue depuis son vote historique du 28 septembre, la faisant entrer dans un tiers-mondisme triomphal de la Tricontinetale. Mais dès 1961, avec le "Complot des enseignants", la Guinée et le monde progressiste découvrirent une Dictature dont le symbole fut l'abominable Camp Boiro où prérirent disent certains historiens, quelques 50 000 innocents, dont Diallo Telli, qui fut le premier secrétaire général de l'OUA (Orgnisation de l'Unité Africaine). Telli qui fut chef de service d'un Michel Jobert, c'est dire le niveau intellectuel, de ce cadre disparu prématurément avec des milliers d'autres cadres guinéens. Cette dictature parée d'un socilaisme populiste a fait le lit des deux dictatures qui ont achevé de transformer la Guinée, chateau d'eau de l'ex AOF, "perle des Rivières du Sud", un "Scandale géologuque", en un scandale humanitaire. Depuis le 7 novembre 2010, "Guinea is back !", a lancé son nouveau président, qui dit aussi qu'il a "..hérité d'un Pays mais pas d'un Etat". Un pays en ruines, dont l'unité nationale est passablemet mise en lambeaux entre le premier tour et le second tour qui le vit élu, malgré son score de 18%, contre 44 de son malheureux challenger. La Guinée a pris 5 mois pour organiser le second tour, ceci expliquant ce "miracle" d'une élection jusqu'à présent contestée par une Opposition dont les récentes manifestations n'augurent rien de serein, avec le Mali l'autre poumon de binôme soudanais, pris dans la tourmente d'un rébellion au Nord, et d'une Junte qui n'a pas que des adversaires y compris des milliers de maliens, et certaines grandes formations politiques.
Lien 1 avril 2012
Nouvelle République de Guinée
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