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Ecrivain metteur en scène, fonctionnaire, enseignant université Paris 8 Saint-Denis (retraité). auteur de CHAINE roman, édi. Denoel 1974, nominé au Goncourt 1974

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Billet de blog 2 septembre 2016

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Scandale au plus haut sommet de l'Etat guinéen (Texte transmis à Saïdou Bokoum)

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ADDENDA

Ce texte n’est pas de moi. Il est impossible et il serait trop long de décrire pour les lecteurs de Médiapart, les méandres ou « tropicalités »(Sony Labou Tansi) politiques guinéennes. Passez dessus. Ce document est cependant capital pour comprendre cette Guinée qui était au bord de l’insurrection populaire à la veille de ma Lettre ouverte..

Justement Alpha Condé, 24 heures après – coïncidence ? –, vient de recevoir dans un long entretien avec force sourires et accolades « le Chef de file de l’Opposition » (c’est un décret qui l’institue ainsi..), Cellou Dalein Dalein au cours de duquel ils se sont tout promis.. Voici que je reçois un document explosif d’un certain Boubacar Sidiki Sampil (Bouba Sampil pour les initiés) ami  du fils du président, Mohamed Alpha Condé (MAC pour les intimes), avec qui il partageait un bureau où aucune décision importante de l’Etat n’était prise sans qu’ils soient au courant, pour ne pas dire que ce sont eux deux qui prenaient les plus importantes, celles notamment liées aux contrats miniers. Aujourd’hui Mohamed Alpha Condé aurait maille à partir avec un juge français pour un train de vie sans rapport avec ses revenus. Boubacar Sidiki Sampil, « Bouba Sampil » pour les initiés, non content de s’attaquer à ce Mukamba, haute personnalités du monde des finances publiques, met en cause directement l’actuel jeune ministre directeur de cabinet d’Alpha, Ibrahima Kalil Kaba. Une des rares personnalités à voir Alpha Condé, y compris des ministres d’Etat ; au passage, Bouba Sampil enfonçant le puissant Directeur de la Banque centrale de Guinée (BCRG) ». Lisez

Patrimoine bâti Public : Jonas Mukam

Illustration 2

ba coupable de filouterie hôtelière à Riviera Hôtel 

Lumière sur les abus financiers d’un haut cadre de l’administration guinéenne, pourrait-on dire, alors que les créanciers se demandent à quel saint s’adresser, vu qu’il a du soutien en haut lieu. Si Alpha Condé pouvait lire ces lignes de vérité, il comprendrait qu’on fait des abus en son nom à travers le pays. De quoi s’agit ?

En sa qualité de Directeur général du patrimoine bâti public, Jonas Mukamba s’est autorisé diverses transactions financières dans le dos de l’Etat et à son compte personnel. Nous pouvons donc présentement faire des révélations sur certaines pièces à conviction, noce jour. Il va beau vouloir convaincre de sa bonne foi, mais il y a des limites à tout, parce qu’à un moment il faut tirer les leçons de nos actes, nos déboires et  succès surtout dans la gestion des deniers publics. C’est pour ce faire, qu’un audit pourrait facilement démontrer que Mukamba a usé de sa  position, et de trop,  pour arnaquer l’hôtel Riviera Royal et la société de téléphonie Intercel par exemple. Il nous été donné de constater avec preuves qu’il traine une ardoise de plus de deux milliards de francs.

Un retour en arrière sur ses relations rien qu’avec ces deux unités de la place, prouve les inconduites de celui qui au début du mandat d’Alpha Condé devait mettre de l’ordre dans les audits en Guinée. Présenté à cet effet comme un Expert-comptable, féru de la transparence et de la traçabilité sur les comptes publics ou privés. On lui avait été donné les pleins pouvoirs d’un haut commis de  la nation, mais hélas !!!

Il a quitté ce service aussi avec des ardoises en milliards  de nos francs, mais la récidive est un crime qui mérite sanction.

Voyons à riviera Royal non loin du Palais du peuple comme il a pu se taper la suite présidentielle avec un menu approprié et à sa guise, où pour illustration, on voit clairement que ce monsieur est plus que Gargantua. Pas moins de dix poulets à consommer par jour ! Il faut le faire sans compter les boissons et autres crudités à sa table, pensant que c’est au Patrimoine bâti d’effacer ses ardoises assez salées. Alpha Condé averti lui a clairement dit que la Guinée ne va pas lui payer ses factures, et qu’il se débrouille comme il voudra. Riviera hôtel n’a encore vu un quelconque début de payement, et sa plainte est pendante à la DPJ de Kaloum.

Prochainement, il sera question des dettes d’Intercel, qui malgré la crise, cherche vainement à recouvrer ses dus sans aucun espoir. Parce que Mukamba qui a abusé de ses services disait que la Direction du patrimoine allait tout payer.

Peut-être qu’il faudrait faire le dessin et les légendes concernant ce qu’on peut à juste titre, considérer comme l’une des pires passages à la Direction du patrimoine bâti public, depuis l’indépendance de la Guinée et la création de ce service si important car, avec Jonas Mukamba Diallo on aura tout vu et en direct, pour parler dans le jargon des chaines de TV.

Il a fait deux ans et trois mois au poste. Venu en fanfare, il aura perdu de sa verve au bout du compte, pour avoir abusé de la confiance de ses collaborateurs en les isolant durant tout son passage comme Dg, Il a amené  une cohorte de jeunes filles et de garçons sans compétence, ni culture de gestion d’un grand service public. Les secrétaires en question au nombre de onze (11) ont été des figurines de charme au bon soin du Boss, mais avec un salaire qui n’était pas à la portée des hauts cadres guinéens.

Quoi, le Père samaritain était là dans son bureau, bien calé et collé à fauteuil pour distribuer fonds et plaisirs à qui il voulait. Mukamba a eu à gérer des milliards de francs, mais aussi il en a flambé à travers divers services qu’il a si souvent aimé se faire.

C’est le cas avec l’hôtel Riviera Royal où il doit plus de deux milliards de francs guinéens comme dette, car il y a pris une suite présidentielle pour longtemps, avec accès au menu. Cette suite présidentielle a quatre chambres et d’autres commodités qui font rêver les princes. Et comme il se dit Prince de Wassoulou..

Ce n’est pas moins de dix poulets qu’il consommait par jour, bien évidemment en compagnie de qui il voulait, mais pensait-il aux frais de son service, alors que le Président Alpha Condé n’en a pris connaissance qu’en décembre 2015, à l’occasion de son investiture quand le Protocole du Président à la recherche de suites pour les hôtes du Président a eu  la surprise qu’à Riviera, la Présidence avait à son compte une suite déjà. Quelle ne fut la surprise du Président de savoir que dans son dos, ce Dg  de Mukamba en arrosait plus d’un. La facture sollicitée si salé, a suscité la colère du Professeur qui a directement et vertement dit que seul Mukamba devait s’en acquitter pour la facture. Et depuis, la direction de Riviera ne cesse de relancer le sieur Diallo Jonas Mukamba pour qu’il s’acquitte de ce qu’on peut valablement qualifier de filouterie hôtelière ; Il est vrai qu’on peut lui accorder le bénéfice d’être pris en compte pour son logement. Mais comment comprendre que le Dg du Patrimoine bâti soit dans un hôtel, dans une suite présidentielle et au frais de la nation comme si les belles villas de Conakry, ne pouvaient lui suffire avec tout ce beau monde qui gravitait autour de lui ?

Pour toute solution, notre Mukamba National a proposé aux gérants de l’hôtel Riviera de faire un bail à construction, en contrepartie d’une réduction de sa dette. Le lieu a été trouvé, en bordure, sur la corniche de Camayenne. Exactement, l’immeuble en décrépitude non loin et en face de Palm Camayenne.

La solution ne put arriver, parce que Mukamba a précipitamment été muté à l’AMRP, remplacé par Mohamed Lamine Yayo. Une campagne de pression a été initiée par le partant, mais hélas, c’était sans compter avec la volonté du Président de doter Conakry d’une image digne de sa place. Promotion des logements sociaux obligeant, d’autant que des partenaires financiers et techniques frappent constamment à la porte du Chef de l’Etat, aidé par son ministre Kassory Fofana.

Aujourd’hui, il faut s’attendre, si une solution  n’arrive pas, à ce qu’on retrouve dans un des tribunaux de Conakry l’affaire Mukamba Jonas, pris en flagrant délit de filouterie hôtelière. Autrement qu’il sera poursuivi pour n’avoir pas honorer ses engagement financiers, après de fortes consommations de boissons alcoolisées, de croustillants plateaux garnis de viande, de poissons et encore d’autres petites choses qu’on ne trouve pas si souvent à l’extérieur de cet établissement.

Notre bon homme n’a pas fini de surprendre, car en téléphonie aussi, il reste devoir à Intercel une sommes supérieure à 30 millions de francs guinéens, sans compter qu’entre la consommation et le moment futur du payement si possible, Intercel pourra exiger des dédommagements au plan financier, pour porter l’ardoise à plus de 12% du capital en litige.

Est-ce que le Président et les Guinéens savent qu’à a cité Chemins de fer, Mukamba a imposé une gestion toute particulière, en faisant main basse sur l’ensemble des caveaux des immeubles. Il les a loués à des tiers qui ne rendent compte qu’à Sa Majesté Mukamba – « Prince de Wassoulou » -. A propos, Laye Wassaba Sidibé  va apprécier si en sa qualité d’Empereur, le Prince est à sa place de bandit à col blanc du Wassoulou non !

Le chiffre total des gains lorsque Naité prenait la gestion de la Cité Chemin de fer, était de six millions de dollars américains par an. Soit alors et en ce temps un peu plus de 60 milliards de francs guinéens. Avec toutes les bonifications et la dévaluation des monnaies, que savons-nous aujourd’hui des acquis financiers, d’autant qu’un audit n’est toujours pas fait sur les actions, du fait qu’il est toujours en cours, le procès étant déjà gagné par la Guinée contre Sericom Guinée de Santilu. Reste à signifier aux enfants de hadja Kadiatou Seth, de leur droit de revendiquer ce qui est à leurs parents, pas un bien de la Guinée comme cette cité pour boucler le débat et le procès. Mais que Mukamba exige que ce soit lui et lui seul qui en décide prétendant représenter la Guinée, est ahurissant. Le Décret le propulsant à l’AMRP en est  l’expression achevée de la continuité de l’administration.

Les malversations financières au compte de Mukamba, malgré le décret le mutant, continuent de plus belle. Pour un exemple, il a osé donner l’ordre de décaisser les salaires des travailleurs du mois d’août passé, alors qu’au début de son remplacement par Yayo, la banque avait clairement signifié quant à sa qualité d’Ex Directeur général du patrimoine bâti, il lui était désormais impossible de faire des transactions sur les comptes qu’il gérait au nom de ce service. Mais alors pourquoi lui avoir permis de sortir cet autre montant, quand ce n’est plus lui le Dg en poste, qui a couvert cette transaction hors principe ? Qui couvre en fin de Mukamba dans sa folie de rester contre le décret du Président, le DG du patrimoine bâti ?

Est-ce à dire que trop, c’est trop serait trop dire à propos des agissements de Mukamba sur les deniers publics guinéens et que cela est un crime ?

Moi je crois qu’il a déjà compris, mais fait semblant, alors qu’il peut être trimballé devant les barreaux pour abus, et insubordination. De toute façon, Alpha Condé a définitivement dégagé sa volonté de voir Mukamba ailleurs, pas au Patrimoine bâti public. Quel est le rôle du cabinet présidentiel dans cette cabale financière ? Que fait Ibrahima Kalil Kaba devant ce dossier inique et cynique  en son genre ?

…………………………..

Dr. Kalil Kaba épinglé pour insubordination et mal-gouvernance

Dans la crise de leadership au Patrimoine bâti, où Jonas Mukamba continue à défier le Chef de l’Etat, le Professeur Alpha Condé via son dernier décret à propos du Patrimoine bâti, Dr. Ibrahima Kalil Kaba - Ministre directeur de cabinet de Monsieur le Président de la République, n’a apparemment pas eu besoin de lire ce que dit ce décret, pour prendre fait et cause et ainsi violer les termes de ce décret pris par son chef direct. Il est donc devenu le complice attitré pour tripatouiller avec Jonas les deniers publics à la Cité Chemins de fer pour des causes inavouables, lui qui en toutes circonstances doit sévir contre de tels manquements. Mais quand on n’a pas la décision (sic ? ndlr de www.nrgui.com) de tromper Alpha Condé, on se fout pas mal des règles élémentaires de respect des statuts et règlements des services publics. On fait comme si rien n’est interdit, comme faire main basse sur une structure même si l’on est muté ailleurs. Sans quoi, l’ARMP et le Patrimoine Bâti sont distincts, aussi  leurs missions sont différents, malgré qu’ils soient tous deux des structures relevant de la Présidence de la République

En fait, le Ministre directeur de cabinet de la Présidence de la République - Dr Ibrahima Kalil Kaba ne pouvait ne pas s’empêcher de se mêler des affaires liées à la gestion de la Cité Chemins de fer, car le Patrimoine bâti public relève directement de l’autorité du Chef de l’Etat, qui en délègue de fait une partie de son pouvoir à son Directeur de cabinet, ce, pour assurer l’application des lois et principes qui régissent les domaines de compétence de la plus haute autorité du pays. Ce qui fait que Monsieur le Directeur de cabinet est le plus proche collaborateur du Président entre tous. Il a une large possibilité de contrôle et de veille sur bien des projets de Monsieur le Président de la République, au point qu’il est difficile de croire qu’il ne sache pas de quoi il s’agit pour les logements sociaux à promouvoir, les installations administratives et autres facilités pour le bon fonctionnement des services étatiques, comme le cas de cette cité, récupérée grâce au Ministre Naité Moustapha alors Dg de ce service.

L’on veut simplement dire que le ministre Kalil Kaba doit revoir ses copies à propos de la cité en litige, il est vrai, pour donner la chance au décret présidentiel d’être appliqué. Qu’on sente qu’il est lui en personne pour le respect strict des principes de la République, parlant de continuité de l’Administration et sur le fait que l’administration est impersonnelle et ne doit souffrir d’aucune confusion, fut-elle bénigne.

Alors que Kalil Kaba se retrousse les manches et vite, car si le président ne le savait pas, il est à présent la raison et la cause de la pagaille organisée pour détourner les fonds publics à la BCRG. Qui d’autre que lui aura donné l’ordre à la BCRG pour le décaissement d’une somme d’argent, afin que Mukamba puisse payer les salaires des travailleurs d’une cité qui n’est plus sous la gestion de l’Ex Directeur général du Patrimoine bâti, muté à l'ARMP ?

On peut même se dire que le Gouverneur de la BCRG - Dr Lounceny Nabé se trouve en totale complicité de sortie illicite de fonds publics, car il avait au début des agissements de Mukamba, fait acte de refus de décaissement de fonds, pour le motif que Jonas Mukamba n’a plus le droit de signer quoique ce soit au nom du Patrimoine bâti public. Alors maintenant, Lounceny Nabé a-t-il autorisé cette sortie frauduleuse à un Ex Directeur général ?

Si quelqu’un en haut-lieu ne le lui a pas demandé ou qu’il a fait allégeance à un clan qui spolie le trésor public sans souffrir de sanctions administratives, ni pénales, c’est encore la preuve que rien n’est sur les rails à la BCRG. Cette cabale faite d’extorsions et d’exactions administratives sur les finances publiques du pays, donne l’alerte qu’Alpha Condé doit vite agir pour dire à son Directeur de cabinet d’arrêter ses immixtions malveillantes dans le fonctionnement correcte d’un service, fût-il sous son regard en son nom. Car il n’est pas dit de violer impunément les textes et profiter des fonds publics pour quelques des raisons que ce soit.

En effet, il a été question du payement des salaires des travailleurs de la Cité à la fin du mois d’août dernier, alors que le Dg Yayo en poste au Patrimoine bâti, avait déjà fini de payer à ces mêmes travailleurs leur salaire du même mois d’août 2016.

Pris en flagrant délit de double payement des salaires à la direction de la Cité chemins de fer, Kalil Kaba, Jonas Mukamba et Lounceny Nabé sont invités à nous édifier sur les causes de cette cabale financière. Plus de trente millions de francs guinéens sont sortis cette fois –ci pour défier qui, si ce n’est le Chef de l’Etat à travers la violation par son Directeur de cabinet du Décret No ….., du ……. ?

Ceci n’étant pas un cas isolé, il faut vite mettre fin à cette duplicité administrative, pour que la Cité Chemins de fer soit vite remise entre  des  mains bien choisies à cet effet par le Président Alpha Condé.

Tout est droit en République démocratique, à moins qu’on nous dise que la Guinée est hors de la ligne pour aller vers l’émergence tant souhaitée des valeurs cardinales d’une République digne du nom.

Kalil Kaba aura prouvé qu’il est loin de réussir à stabiliser les administrations sous le contrôle du Chef de l’Etat, malgré la confiance en lui placée par Alpha Condé.

Aboubacar Sidick SAMPIL

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