« Allez chercher le Savoir jusqu’en Chine » (Le Sceau des Prophètes PSL)
Ce texte m’a été envoyé par un fiston depuis la Chine.
Autant le dire d'emblée. Quand je parle de l’Homme blanc, je ne pense pas à celui qui a nettoyé le continent américain de ses couleurs jaunes. La vache folle (1), la vache squelettique, le négrillon qui n’a que les os et la peau : « L’Homme Blanc »
Ni de celui qui a commis le plus grand crime commis contre l’Humanité (Senghor) en jetant aux requins, du Bois d’Ebène, pour se débarrasser de la partie trop rebelle de sa cargaison pendant la traversée depuis la porte de la mort de Gorée, en en livrant d’autres aux flammes allumées par le Klux Klux Klan.
Je ne parle pas de la horde des barbares venus affamés, chassés par la rigueur du Grand Nord ou des déserts de Siam, les Huns, les Tartares et tous ces « Fléaux de Dieux », comme Attila, qui se sont abattus sur ce qui deviendra l’Europe, elle-même chassée par la rareté avant de prendre les mers à nouveau pour se livrer au Pillage tu tiers monde (Pierre Jalée éd Maspéro).
Je parle de tous ceux qui produisent, consomment et laissent s’échapper depuis le Nord ces saloperies dont vous trouverez les noms et la nocivité en anglais dans cette étude scientifique ci-dessous. Saloperies qui sont montées dans l’atmosphère, se sont mises en dérive au-dessus de l’Afrique, produisant la sahélisation, la désertification, la faim et la mort de millions d’êtres. Des Nègres.
En clair, la désertification n’est pas un phénomène naturel ou seulement causée par la coupe de bois ou par les cultures sur brûlis de ces paysans sauvages, brûlis qui selon des études scientifiques pointues faites il y a une vingtaine d’années, se sont révélées utiles et nécessaires au maintien d’un équilibre écologique, lorsque contenues dans les limites d’une sagesse ancestrale.
Non ces barbares sont les capitaines d’industries qui fabriquent, qui fabriquent et ont fini par brûler le duvet bleu de la planète.
Seulement voilà , c’est encore « L’Homme blanc » qui nous prévient et nous met en garde, cependant que 200 prédateurs multipliés par autant de républiques tribales font pire que le réchauffement climatique en maintenant leurs populations dans l’enfer de dictatures qui les rendent plus faméliques que ces vaches qui n’ont plus que les os et la peau, quand elles ne sont pas simplement massacrées par des tirailleurs pour qui la guerre mondiale n’est toujours pas finie.
C’est dire que Blanc n’est pas Blanc !
Lisez, j’ai souligné les mots-clés
Wa Salam,
Saïdou Bokoum
Note (1) : comment voulez-vous que les vaches ne soient pas folles si on les nourrit de viandes ?
A présent lisez, que ceux qui ne lisent pas l’anglais essaient de déchiffrer les mots soulignés en rouge.
Coal-Burning in the U.S. and Europe Caused a Massive African Drought
« A famine ravaged North Africa's Sahel region from the mid-1960s through the early 1980s, killing 100,000 people and leaving 750,000 more dependent on food aid. Between 1972 and 1974, the U.S. shipped 600,000 tons of grain to the region, which accounted for about half of the total relief at the time. But even as they worked to save Africans from starvation, what Westerners at the time didn't know is that the United States and Europe played a big role in the drought itself.
Starving cattle are shown wandering in the Sahel district of Senegal where, as in the other African states, entire populations died from hunger following a catastrophic drought, in this May 17, 1973 photo. (AP)
New research from the University of Washington shows that air pollution from the Northern Hemisphere indirectly caused reduced rainfall over Africa's largely arid Sahel region, causing Lake Chad, a major local water source, to dry up, and leading to widespread crop failures.
Originally, the drought was blamed on overgrazing and poor land management, but a forthcoming study in Geophysical Research Letters shows that the environmental catastrophe was partly the result of factory emissions in the Western world. As the University of Washington puts it:
Aerosols emanating from coal-burning factories in the United States and Europe during the 1960s, '70s and '80s cooled the entire Northern Hemisphere, shifting tropical rain bands south. Rains no longer reached the Sahel region, a band that spans the African continent just below the Sahara desert.
Burning coal generates sulfate aerosols, particles that create hazy air and reflective clouds that cool the climate around them. Meanwhile, the world overall was getting warmer, thanks to rising greenhouse gas emissions, so the net temperature felt normal to Northern Hemisphere-dwellers at the time, the authors wrote.
This graphic shows global precipitation change between 1931-1950 and 1961-1980. The African Sahel, center, is much drier, while east Africa and east Brazil are wetter. (Dargan Frierson/University of Washington)
This cooling disrupted normal rainfall: Other areas near the same latitude as North Africa, like some northern parts of India, also saw reduced precipitation during those decades. As further proof, the researchers found that the normal rain patterns were restored soon after clean-air laws were passed in Europe and the U.S.
These days, it appears the trend is being reversed: The Northern Hemisphere is warming faster than the Southern Hemisphere, a trend that's shifting tropical rainfall northward.
"To some extent, science messed this one up the first time around," the study's co-author, UW associate professor of atmospheric sciences Dargan Frierson, said. "People thought that a large part of that drought was due to bad farming practices and desertification."
While it's satisfying to have an explanation for this phenomenon (and to exculpate Sahelian farmers), in some ways the real answer is even more unsettling than the previously-held, wrong one.