
[C’est un projet] sur lequel, pendant la campagne électorale, il a peu parlé
Où il est apparu dépourvu de programme mais, parlant vaguement d’un projet
Qui devrait, dit-il, changer le cours de l’Histoire du pays, voire de l'humanité
En en donnant une vague esquisse, avec son visage de cire et son style saccadé
Il semble être novice dans tout ce qui a trait à la politique et à la marche de la cité
Apparaissant comme étant une personnalité entourée de mystère, manquant d’habileté
Pour convaincre, se réfugiant constamment derrière « Le Peuple veut », son slogan fétiche attitré
Un des slogans de la Révolution - à laquelle il n’a pas participé - qu’il s’est approprié
Ayant la mémoire courte, ce qui lui permet d’oublier ses engagements et certains faits
Est-ce par stratégie, est-ce par timidité, est-ce par innocence, ou simplement c’est la vérité !
Jusqu’à maintenant, dans chacun de ses discours, il se perd dans les généralités
Obscur, taciturne, distant avec les médias, de son programme, il laisse peu filtrer
Exceptées les fois où, pour plaire aux islamistes, son conservatisme, il a déballé
En ce qui me concerne, je crois que dans sa tête tout est arrêté, tout est préparé
Il n’attend que la mise en place des institutions de la République pour se dévoiler
Car, pour survivre en tant que président, de satisfaire son électorat, il est obligé
D’essayer de réaliser un tant soit peu les promesses populistes qu’il a cultivées
Un inventaire à la Prévert, sans indiquer avec quelle approche, ni avec quel budget
Donner le pouvoir au peuple, récupérer nos richesses, la corruption éradiquer
Faire payer, aux riches et aux entreprises, leurs impôts, empêcher le «piston» d’opérer
Les spéculateurs et les réseaux mafieux du secteur informel, arrêter leurs méfaits
Par le plein emploi, faire retrouver aux 600.000+ chômeurs leur joie de vivre et leur dignité
Ceux-là mêmes qui ont construit autour de lui la ceinture première pour que sa campagne soit bien menée
Extirper le terrorisme à la racine et « pour chaque balle qu’il tire, lui renvoyer un millier »
Et, pourquoi pas, libérer la Palestine et, tous les États du Maghreb, unifier
L’opacité du propos et la culture du secret, pendant la campagne, il a adoptés
Atteignant un record d’absence de transparence, dans une élection, jamais égalé
La phrase suivante, prononcée à la télé, montre qu’il n’est pas à une fabulation près
«Je n’ai jamais rencontré personne d’Ennahdha, ni avant ma candidature, ni après» [2]
Il dit ne pas avoir affaire à Facebook qui, à sa victoire, a largement contribué
Par l’intermédiaire du Mouvement des jeunes tunisiens qu’il a, par la suite, renié
Comme, par la voix de son président-fondateur, Thameur Bdida , ci-dessous, il sera démontré
Dans tous les cas, en recherche, il est demeuré novice, car, sa thèse, il ne l’a jamais passée
Malgré ses soi-disant contributions à la recherche qu’il a, tous azimuts, exposées
Il n’en demeure pas moins qu’il fût toujours un bon assistant, par ses étudiants, apprécié
On dira peut-être que je suis très critique envers notre président, mais, c’est la réalité
Aussi, inspirons-nous du proverbe « Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es »
Pour savoir un peu plus sur ce que le président élu nous a finalement concocté
Et, il n’y a pas mieux que son directeur de campagne qui lui est, par le sang, lié
Puisqu’il s’agit de son propre frère qui est, comme lui, assistant des universités
Il se prénomme Naoufel, partage avec son frère-président la même spécialité [11]
À savoir, le Droit constitutionnel, et il s’est fait connaître par un pamphlet
Sur la nature civile de l’État et la Sharia, écrit il y a moins de deux années [12]
Pamphlet qui vous donne froid dans le dos, quand on sait qu’il est le principal conseiller
Du président, à tel point qu’il l’a chargé de nommer les membres du présidentiel cabinet [13]
Le pamphlet est long et je n’en citerai que trois de ses positions qui pourraient le caractériser
Adjointes au fait que le livre le plus radical de Sayyid Qutb est l’une des deux sources qui sont citées
La première, c’est que la société ne doit plus être, par l’État, autoritairement, gérée
Mais, bien au contraire, c’est la société qui doit s’auto-gérer et l’État doit s’y apprêter
Approche qui constitue la pierre angulaire de la notion de « société de droit » annoncée
Par le candidat Kaïs Saïed, conduisant les lois, avec la société, à bien s’accorder
Approche périlleuse qui présente plus d’un danger, car, tout d’abord, de quelle société il s’agirait
La société est multiple, où les extrêmes sont les plus visibles et les mieux organisés
Les plus disciplinés - Ennahdha en est un exemple vivant - les plus aptes à s’imposer
Naoufel est idéologiquement marqué, il se situe à droite d’Ennahdha sur l’échiquier
Politique, comme il va être prouvé dans ce qui suit par le reste de ses positions prélevées
Contenu dans le significatif extrait ci-dessous, à l’attention des arabophones, rapporté [14]
Où il déplore que « les pouvoirs islamistes, issus de ce qui est, communément, appelé
Aujourd’hui le Printemps arabe, aient adopté des solutions politiques non connectées
Suffisamment au référentiel islamique, ainsi, en économie, ils furent incapables de créer
Des solutions islamiques de rechange, mais, dans le système libéral, ils se sont engouffrés
Même leur "finance islamique", conséquence de timides retouches, ne s’en est pas libérée
Il en est de même sur le plan social, en ce qui a trait aux femmes, en particulier
En ce qui concerne leur rôle social et leur statut juridique, les pouvoirs islamistes se sont montrés
Incapables de trouver une alternative différente de celle, de l'État moderne, héritée »
La femme, toujours la femme, encore la femme, fantasme duquel ils n’arrivent pas à s’émanciper
Dans ces conditions, si l’on ne peut pas dire que Naoufel est un islamiste radical, alors, qui le serait !
Les artisans de la victoire de Kaïs Saïed constituent une trinité
Il y a d’abord le Mouvement des jeunes tunisiens [15] qui a enfanté
Le second, à savoir les pages Facebook qu’il a orchestrées et alimentées
Soutiens qui revendiquent son succès au premier tour, et, depuis, ils se sont disputés
Car, affirment-ils, après cette première victoire, il a changé et les a négligés
En se révélant nahdhaoui, et cela par la voix de Thameur Bdida et par communiqué [15]
Thameur Bdida, le président-fondateur du dit Mouvement, parti récemment créé [16]
Ce dernier revient sur son ascension, en précisant que c’est eux qui ont inventé son CV
En bluffant, d’un simple assistant à professeur des universités, ils l’ont transformé
Avant le premier tour, dit-il, ils ignoraient qu’il était un islamiste avéré caché
Aujourd’hui, il faut sauver la Tunisie, car, il va détruire l’État et sa civilité
Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Thameur Bdida qui, dans la vidéo [15], l’a affirmé
Quant au troisième élément, c’est une association qui, par Naoufel Saïed, est codirigée
Dont le président est Hmida Ennaïfer, fondée par les deux derniers nommés [17]
Hmida Ennaïfer, cofondateur d’Ennahdha et devant la constituante Assemblée
A défendu bec et ongles le projet d’une Instance constitutionnalisée
Appelée « Conseil Suprême Islamique » qui, heureusement, a avorté
Chargé de statuer sur les lois et sur leur islamique conformité
Avorté par la mobilisation des modernistes et des forces de progrès [18]
« Ligue de Tunisie pour la culture » est le nom de l’association mentionnée
Ci-dessus, et l’on voit, comme partout, comment la culture peut être manipulée
Détournée de son essence pour servir des causes qui en sont éloignées de mille pieds
Les associations islamistes se disant culturelles, de par le monde, on connaît
En Tunisie, celles qui sont les appendices des « Frères » se comptent par milliers
L’une des plus célèbres en France se trouve à Saint-Denis, elle tient la destinée
Du Centre culturel Tawhid [19] qui voit, dans ses murs, fréquemment défiler
Rached Ghannouchi, les frères Ramadan et d’autres islamistes sommités [20]
Ladite association «œuvrerait pour un dialogue constructif dans la diversité»
Je veux dire la « Ligue de Tunisie pour la culture », à Kaïs Saïed, affidée
Que vient y faire alors une élection qui a mobilisé ses affiliés
Pour fournir à un candidat « un appui autant déterminant que discret »
Ce qui a conduit certains médias, de sa propre « matrice», à la qualifier [17]
Après cet exposé, des autres soutiens radicaux de Kaïs Saïed, on n’est plus étonné
Ni du fait qu’ils soient bientôt, du poste de conseillers du président, gratifiés
Il est bon de résumer, à l’attention des non-initiés et des lecteurs qui risquent d’oublier
Que son « Peuple », ce sont les fascistes « Ligues de protection de la révolution», considérées
Par un dirigeant d’Ennahdha comme «la conscience vive de la nation», à qui il faut ajouter
Des centaines de milliers de ses fans groupés autour de pages Facebook chèrement sponsorisées
Il ne s’agit pas de dizaines de pages, mais, de 2 000 groupes Facebook, pour le soutenir, créés [15]
Alors qu’il prétend ne pas être fan de ce réseau et ignorer ce que ses supporters y faisaient
En entretenant le mythe de l’homme simple qui, des millions de Tunisiens, a su toucher
Qui n’avait jamais voté auparavant, parce que le Peuple, de son pouvoir, a été spolié
Dit-il, qui n’avait jamais, dans une association, un syndicat ou parti quelconques, milité
Qui a refusé tout argent public et a financé sa campagne sur ses propres deniers
Sans discours, sans meetings, sans programme, en martelant sans cesse que «c’est le Peuple qui détient le Projet
Et mon programme, que j'ai clairement énoncé, est que le Peuple est la source de l'autorité
L’ère des partis est révolue et le pouvoir revient au Peuple qui doit briser leur fatalité» [21]
En s’engageant et en engageant son épouse à ne pas voter pour sa propre personnalité
Et, s’il est élu, à demeurer dans son domicile et, au Palais de Carthage, ne jamais habiter
Et cela, en accord avec la dernière nommée qui, selon Assarih Online, aurait opté
Pour ce choix, pensant ainsi, selon ce média, à être la fille du peuple, pouvoir continuer [21]
Et en prenant comme thèmes essentiels de sa rhétorique l’anti-système, l’anti-corruption et l’identité
De quoi ravir les citoyens déçus par les partis qui, depuis la Révolution, ont gouverné
Partis qui ont consacré l’essentiel de leur temps à consolider leur position, laissant de côté
Les difficultés sociales des citoyens qui, dans un marasme généralisé, se débattaient
Ingrédients populistes accrocheurs auprès des électeurs conservateurs et des pour compte laissés
En promettant : « Nous relèverons tous les défis avec notre sang, notre sueur, et notre volonté» [21]
Il ne cesse d’entretenir la notion de « révolution culturelle par les urnes» qui l’a hissé au sommet
« Les révolutions culturelles [dit-il] sont, après une longue attente, une conscience renouvelée
Qui explose, conduisant à un instant historique venant, le cours de l’histoire d’un peuple, bouleverser» [15]
Il n’y va pas par quatre chemins, le président, pour, son succès électoral, apothéoser
« Parole, parole, parole, encore des paroles ! » aurait dit la chanteuse regrettée
Il a su déjà séduire les téléspectateurs, lors de ses apparitions à la télé
En tant que commentateur de l’actualité et de ce que le pays traversait
Plutôt, en tant que « technicien du droit», comme Hamadi Redissi l’a qualifié
«Un Gentil Universitaire [qui] ne vient pas des luttes, objet de publique curiosité»
En ajoutant « une pure création des médias post-14 » qui , «railleurs», l’écoutaient
«Qui n’ont pas pris la peine de faire d’investigations sur le personnage » [21], et son CV
Qui l’ont fait sortir de l’anonymat, après la Révolution du 14 janvier
Sortie fondatrice qui, plus tard, sera pour beaucoup dans sa marche vers le Palais
À ce stade, on pourrait lui attribuer le surnom de «Président-TV-FB»
Je disais donc, ses fans groupés autour de pages Facebook chèrement sponsorisées
Des sympathisants de la «Ligue de Tunisie pour la culture » [17], par son frère fondée et dirigée
Un certain nombre de ses collègues et étudiants, quand il était assistant à la faculté
Et, enfin, des dizaines de milliers de chômeurs, de l’enseignement supérieur, diplômés
Sans oublier une galaxie d’individus, à la recherche de notoriété
Individus de tous horizons, surtout après que le candidat TV-FB ait gagné
Son « Peuple » de la vingt-cinquième heure qui, depuis la campagne électorale, a pointé le nez *
Note ajoutée le 30 octobre 2019 : La première bourde du président Kaïs Saïed
Voilà une semaine que le président élu a pris possession du Palais si convoité
Et voilà un jour qu’il a commis sa première bourde qui, son mandat présidentiel, va marquer
Bourde qui serait due à la déficience de sa mémoire, dans mon poème, ci-dessus indiquée
Déficience qui lui a déjà fait oublier que, avant les élections, il avait rencontré
Rached Ghannouchi et que le Mouvement des jeunes tunisiens est l’artisan de son succès
Secondé par la « Ligue de Tunisie pour la culture » qui, par son frère Naoufel, est chapeautée [24]
Déficience qui lui a fait oublier hier à 13 heures qu’une heure auparavant, il avait supplié
Zbidi, notre ministre de la Défense, démissionnaire depuis des mois, à son poste, de rester
Et cela, lors d’une entrevue, en tête à tête, qui, au Palais de Carthage, s’est déroulée
Le tête-à-tête a été à la demande du président pour le dissuader de démissionner
Le ministre Abdelkerim Zbidi a accepté, car le président a tellement insisté
Et voilà qu’à ladite heure, ce dernier a fait paraître un communiqué où il est postulé
Que, par la volonté du président de la République, Abdelkerim Zbidi est limogé
Et, cerise sur le gâteau, c’est le président en personne qui, de son limogeage, l’a informé
Alors qu’il ne reste à tout le gouvernement, au plus, que quelques semaines pour exister
On attend simplement que les résultats officiels des élections législatives soient déclarés
Et que les menaces terroristes ne permettent pas de déstabiliser, sans raison, nos armées
Plutôt leur ministère, elles qui ont payé un lourd tribut pour que le pays soit protégé
Humilier ouvertement un grand commis de l’État, c’est, à la déliquescence de l’État, contribuer
Et, il en est de même quand un grand commis de l’État ne sait plus ce qu’est la responsabilité
S’il se confirmait qu’il s’agit d’une maladie chronique, notre président devrait se faire soigner
Pour plus d’information sur cette exquise bourde, voir les liens ci-dessous mentionnés [25]
Note ajoutée le 2 novembre 2019 : La meute est lâchée !
Comme je l’ai déjà dit, dès que le candidat Kaïs Saïed, aux élections, s’est présenté
Une présence médiatique et des envolées lyriques ne suffisent pas pour gouverner
Encore moins être un dirigeant messianique, un deus ex machina qui va tout délier
Ce qui se déroule actuellement dans son actualité est là pour le confirmer
Son élection ne fut pas un plébiscite en sa faveur, comme ses partisans ne cessent de le clamer
Et comme tous les médias, tunisiens et étrangers, de tous supports, ne cessent de le répéter
Mais, plutôt, compte tenu de son challenger, un référendum contre la corruption, a été
Ses partisans ont voté, en vérité, pas pour lui, mais, pour les slogans qu’il a véhiculés
Puisque, à part son système hybride ci-dessus mentionné, il n’a rien proposé de concret
Ce que l’on sait de lui, ce sont ses professions de foi conservatrices ostensiblement assumées
Ce sont les politiques promises aux jeunes, dépassant ses prérogatives, qu’il prétend engager
Promises aussi aux plus démunis, politiques qui sont constitutionnellement hors de sa portée
Faits qu’il ne doit pas ignorer, lui l’assistant-constitutionnaliste qui, la Loi-mère, a tant commentée
À moins qu’il ait décidé, à coups d’initiatives et de référendums, de nous assommer
Pour essayer d’amender la Constitution afin qu’elle soit au diapason de ses projets
Constitution qu’il a toujours, dans ses interventions télévisées, sévèrement censurée
En traitant les constituants d’archaïques dépourvus de pensée politique renouvelée
Qui se sont conformés à la pensée politique qui a dominé les cinq décennies écoulées [26]
Nous aurions bien aimé l’avoir entendu ainsi critiquer, dans les papiers qu’il écrivait
Traitant, en particulier, des « Dispositions générales de la Constitution » qui fut remplacée
Quand Ben Ali l’avait spécialement amendée pour pouvoir, un énième mandat, briguer
Ce sont ses tirades dans un arabe châtié que le Tunisien moyen n’arrive pas à assimiler
S’il aime vraiment son Peuple, alors pourquoi ne lui parle-t-il pas dans son dialecte, à se demander ?
À moins qu’il considère que l’arabe châtié, c’est comme le latin dans les offices, pour l’hypnotiser
Au deuxième tour, c’est par élimination et non par adhésion que les Tunisiens ont voté
Comme pour Jacques Chirac, en 2002, quand, contre Le Pen il l’a, à 82%, remporté
Grâce au soutien massif de la gauche qui, sans hésiter, le concept du Front républicain, a appliqué
Et personne n’avait parlé d’un plébiscite quelconque : la France est une vieille démocratie, il est vrai
Mes inquiétudes, quant aux fans du président élu, dans le poème exprimées
Avec ce qui s’est passé ces derniers jours, se sont trouvées fâcheusement justifiées
Comme en témoignent les menaces à peine voilées et la haine, sans vergogne, déversée
Sur Facebook par ses supporters qui lui vouent un vrai culte de la personnalité
Avec la lâcheté des anonymes du clavier assurés de leur impunité
Ce sont des milliers d’adulateurs du « sauveur, futur bâtisseur d’un État purifié»
Qui se lâchent en meute pour mener des attaques tyranniques sans visage, ciblées
Contre tous ceux qui oseraient se mettre en travers du chemin du divinisé
Fin prêts à défourailler, voire plus, pour faire taire tous ceux oseraient l’égratigner
Que cela soit par une vérité amère sur son CV ou une critique de sa pensée
Un avis sur son projet de société ou une analyse du flou de ses idées
Myriam Belkadhi, Maya Ksouri, Lotfi Laamari d’Elhiwar Ettounsi télé
Et leur camarade Mohamed Boughalleb en ont fait les frais pour avoir critiqué
En tant que chroniqueurs, certaines attitudes de Kaïs Saïed et ses protégés
Des journalistes reporters d'images de la même chaîne ont été aussi agressés
Leur dernière victime est la journaliste Boutheina Gouia qui fut cette semaine harcelée
Summum de leur lâcheté, des menaces à l’encontre de ses enfants, ils ont proféré [27]
Il est plus que temps que leur idole stoppe cette dangereuse épuration numérisée
Avant que les menaces de ces « Fous de Kaïs » ne soient réellement matérialisées
Car, si, par malheur, il en était ainsi, il serait le responsable premier
N’oublions pas que les assassinats de Belaïd et Brahmi avaient ainsi commencé
Salah HORCHANI
* Extrait de :