Larbi Djacta, l'Algérien néo Sous-Secrétaire général de l’ONU
Le diplomate algérien a été élu à la tête du CFPI après avoir battu le candidat du Maroc, par 97 voix contre 93 et son mandat, de quatre ans (renouvelable une fois), débutera le 01 janvier 2019.
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Laarbi Djacta, le nouveau S/Secrétaire général de l'ONU (photo montage)
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Un diplomate algérien a obtenu vendredi dernier le statut de sous-secrétaire général de l’ONU. Il s’agit de Larbi Djacta élu à New York président de la Commission de la fonction publique internationale (CFPI, ou International Civil Service Comission, ICSC) à l’issue d’un vote tenu à la cinquième commission de l’ONU chargée des questions administratives et budgétaires. Le diplomate a battu le candidat du Maroc, par 97 voix contre 93 et son mandat, de quatre ans (renouvelable une fois), débutera le 01 janvier 2019. Après cette élection, Larbi Djacta devient ainsi le plus haut fonctionnaire algérien du système des Nations Unies.
Cette victoire c’est surtout le couronnement des efforts de Larbi Djacta, qui tout au long de sa carrière, avait contribué à mettre en avant l’expertise de la fonction publique algérienne, vieille de plus de 50 ans. L’élection est également le résultat des efforts d’un autre diplomate algérien, le représentant permanent de l'Algérie à l'ONU, Sabri Boukadoum.
Sabri Boukadoum, ambassadeur de l'Algérie à l'ONU (droits réservés)
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Si Larbi Djacta a pu obtenir les voix des plusieurs pays influents, à l’instar de l’Italie, la Grande Bretagne, l’Allemagne, la France ou encore l’Espagne, c’est surtout grâce aux efforts de son compatriote. La réception organisée par Sabri Boukadoum en honneur des représentants permanents des pays membres de l’ONU mardi dernier était une occasion pour les algériens de convaincre les invités de la « fiabilité » de la candidature algérienne. L’ambassadeur algérien à l’ONU a déployé toutes ses « armes diplomatiques » pour mener une campagne à la hauteur du défi et des exigences de la fonction.
Ainsi, et à partir du 01 janvier prochain, Larbi Djacta sera le second algérien à « porter » le statut de Sous-Secrétaire général de l’ONU. Le premier était le diplomate Ahmed Djoghlaf, qui pendant 7 ans (2005-2012), avait le même « grade » lorsqu’il était Secrétaire Exécutif de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) dont le siège est à Montréal (Canada). L'élection de Larbi Djacta vient confirmer de la prise en main par la génération post-indépendance de la diplomatie algérienne.
Salim KOUDIL
@SalimKoudil
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