A toi qui jour après jour te ferme un peu plus à l'Amour.
Dans le chaos de ce monde un bruit sourd
Je suis venue te dire comme venue me recueillir devant une sépulture,
ton coeur n'est pas mort, il bat encore.
Je l'entends depuis les tréfonds de cette tombe sans fin
dans laquelle tu l'as plongé. Il bat.
Il bat et me fait trembler toute entière. Il bat.
Il bat et fait trembler le monde. Il bat.
Il bat et déchire l'horizon. Il bat.
Il bat et éclaire les ténèbres.
Il bat...
Dans le chaos de ce monde un bruit sourd, un battement de coeur, un cri d'Amour...
Salima Bouyarden, Docteur de l'Université de Strasbourg, Spécialisée sur les questions de l'Identité, de l'Islam et de la Mondialisation