Par Djamel Bouali
Une histoire qui ma profondément marqué, a été celle vécue lors de notre périple à travers le Sahara Algérien. Il était alors six heures du matin quand nous décidâmes de marquer une halte, afin de déguster un thé qui est cette boisson à la fois énergisante et mythique du Sahara, avant de reprendre la route quand soudainement un mendiant d’âge avancé s'approcha de nous avec une voix très basse marqué par une certaine pudeur prononça ceci: "Salam..Sadaka.... quelques dinars…".Sans la moindre hésitation nous, posâmes la main sur le cœur avant de la plonger dans la poche, quand ce mendiant, s’approcha de nous qui étions attablés pour nous dire ceci: "Votre thé c'est moi qui le paye, vous êtes des passagers sur cet ville, vous êtes pareils à des invités", nous avions accepté cette faveur trop chaleureuse faite d’un geste si noble et si aimable. Elle était une occasion pour ce mendiant de se dévouer à sa façon en faisant du bien à son semblable. Nous étions comme figés par cette attitude et ce geste, tellement noble et salutaire qu’il nous coupa le souffle avec autant d’émotion ....il nous reste alors à remettre notre main sur nos cœur....pour méditer ceci : « Le monde souffre de ne pas avoir assez de mendiants pour rappeler aux hommes la douceur d'un geste fraternel, pas forcément avec ce quelque chose de matériel mais de la sensibilité et du partage avec la chaleur du cœur. » « On meurt tous un jour, petit, qu'on soit mendiant ou empereur. » Avec autant de scènes poignantes et d’aventures vécues ; elles étaient pour moi des occasions tels des trésors inestimables qui m’ont permis de me forger car elles m’encouragent à y aller de l’avant.
C’était fabuleux, ce n’est pas une légende, mais c’est mon propre vécu.
Photographie: Djamel Bouali
NB: l'image est traité, la photo prise le moment même de prendre le thé
DB