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Au milieu des suppliciés égyptiens chrétiens, l'ouvrier ghanéen de confession musulmane est le septième à partir de la droite. Le chef des mercenaires wahabites brandit le coutelas avant de l'égorger.
L’Eglise chrétienne copte d’Egypte nous apprend que vingt des suppliciés de Lybie étaient chrétiens et que le vingt et unième était ghanéen de confession musulmane. Ils étaient tous ouvriers émigrés, agé de 22 à 40 ans, pères ou soutiens de famille. Face au danger qui les menaçait, ils avaient décidé de quitter la Lybie. Mais les mercenaires de l’Arabie saoudite et Qatar ne leur en laissèrent pas le temps. Ils les ont interceptés en dressant deux embuscades les 7 et 12 janvier. L’otage ghanéen était le dernier à être kidnappé. Emprisonnés, les égyptiens chrétiens furent pressés de se convertir sous la menace de mourir mais ils refusèrent d’abjurer leur foi. L’ouvrier ghanéen partageait leur geôle, entravés comme eux, mais n’était pas concerné par la menace de mort. Aussi, quand les bourreaux wahabites désignèrent les vingt chrétiens pour être égorgés, lui, l’ouvrier ghanéen se dressa pour demander à partager leur sort et à mourir comme eux. Ils sont allés ensemble, souriant et disant en arabe leur Pater et une sourate de la Fatiha d'un Homme qui préférait mourir avec de vrais croyants plutôt que de vivre avec de faux dévots.
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