Ce vendredi 29 novembre Journée Internationale de Solidarité avec le Peuple Palestinien, de nombreuses organisations européennes ont répondu présentes et des centaines de militants européens et Palestiniens de la diaspora ont demandé des comptes sur l’absence de toute ouverture d’enquête par Madame Fatou Bensouda, Procureur Générale de la Cour Pénale Internationale concernant les plaintes documentées déposées par la Palestine et les Palestiniens contre les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par des responsables israéliens, ainsi que par l’Etat des Comores concernant l’assassinat de dix passagers turcs du Mavi Marmara le 30 mai 2010.
Les actions de la CPI sont suivies par des citoyens à travers le monde et s’étonnent que depuis 2013, Madame Fatou Bensouda ait bloqué toutes les demandes d’investigation à ce sujet, malgré l’avis de plusieurs juges de la CPI.
Suite à cette mobilisation, une délégation a été reçue aujourd’hui par des « représentants » de Mme Bensouda , sans aucune surprise aucun élément de réponse n’a été apporté.
Pour rappel , Mme Bensouda a justifié sa décision de ne pas ouvrir d’enquête ( requête de 2013! ) justifiant cela par « une gravité insuffisante ».
Christophe Oberlin rappelle: « Les plaignants ainsi que le rapport du Conseil des droits de l’homme de l’ONU s’appuient sur des comptes rendus d’autopsies : des tirs multiples sur la même victime (donc pour tuer et pas seulement neutraliser), tirs dans le dos(...) tirs après reddition ... ».
Il a donc aujourd’hui été rappelé par ce rassemblement devant la CPI que les crimes dont sont victimes les palestiniens doivent faire l’objet d’une enquête diligentée par la Cour Pénale Internationale.
Suite à l’appel de la Chambre 1 de la décision de Mme Bensouda le 2 septembre 2019 fixant, la date butoir du 2 décembre 2019 a été fixée pour recevoir de la procureure une réponse argumentée.
Aujourd’hui encore, dans la bande de Gaza, un mort et cinq blessés et le bilan ne cesse de s’alourdir sans aucune intervention de la communauté internationale.