Eh oui, un an déjà et un bilan qui s'impose à tous comme un cheval mal harnaché auquel on aurait oublié de regarder l'âge et la vivacité. Il est clair que le bilan est morose et largement en-deçà des espoirs un peu suscités. Alors faut-il se convaincre que nous n'avons pas le choix? Non, et il est péremptoire car la politique c'est faire des choix et c'est d'ailleurs à cela que l'on peut la reconnaître. Inutile de taper comme nos nombreux et divers experts politiques (au masculin car c'est la majorité), mais une simple réflexion: pourquoi ceux qui ont le pouvoir n'ont aujourd'hui qu'à attaquer un seul ennemi, Mélenchon, pour ne pas le citer, alors qu'à l'horizon pointent déjà les heures brunes de ce qui nous attend en 2017? La droite a eu le champ large depuis sa défaite et rien ni personne ne la contrarie (les médias sont-ils tous de droite? c'est à croire).
Si rien ne bouge et ne déroge pas pour une fois! à la profonde pensée de Lampedusa, alors on peut s'attendre au pire, car le ver est déjà dans le fruit ou plus concrètement sur les murs de nos villes moyennes où une femme extatique clame haut et fort "Nous sommes chez nous", comme si mon petit lopin de terre ce n'était pas la Terre, à tous et à personne...
Espérons encore, espérons enfin que de vrais socialistes se réveillent et donnent une autre tournure à cet avenir bien incertain!