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Billet de blog 16 juin 2010

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POUR UN REFERENDUM SUR LES RETRAITES, avec SEGOLENE ROYAL, et une gauche enfin citoyenne !

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Appeler à l’organisation d’un référendum sur les retraites met en exergue toute l’originalité d’une démarche, en fait très mollement défendue parles partis traditionnels. C’est la voie choisie par Ségolène Royal : défendre le peuple, donner laparole aux citoyens, être la voix des sans-voix ... . ce qui marque autant son ancrage à gauche sur le fondque sa volonté d'un nouveau fonctionnement politique. En effet, elle partage sur ce point les idées défenduespar Marc Dolez et Jean-lucMélenchon, qui pourtant avaient quitté le PS en arguant que la victoire de lamotion de Ségolène Royal lors du congrès de Reims marquait une dérivedroitière !!! L’émancipation populaire, la citoyenneté économique et la démocratie sociale, sont des idées de gauche que ni les étiquettes et lesassignations à résidence , ni les manœuvres d’appareil ne parviennent à épuiser …

I ) Pourquoi un référendum ?

1 ) Légitimité démocratique

En effet, la réformeconstitutionnelle du 23 juillet 2008 a modifié l’article 11 de la Constitution qui dispose désormais qu’ « unréférendum …. peut être organisé àl’initiative d’un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixièmedes électeurs inscrits sur les listes électorales. Après avoir une première fois évoqué cettequestion sur RTL, SégolèneRoyal a appelé sur France 5, le 30 mai 2010, à un tel référendum : « Moi, je veux un vrai référendum », a-t-elle dit lors de l’émission« C Politique ». Ce sont dès lors « à peu près 4 millions et demi de citoyens qui peuventvenir pétitionner sur internet pour exiger du pouvoir un référendum »...

La présidente de la régionPoitou-Charentes, a rappeléque le président de la République avait dit lui-même n’avoir “pas de mandat pour remettre en causela retraite à 60 ans ». "Ce n'est pas un engagement que j'ai pris devant lesFrançais, je n'ai pas de mandat pour cela » avait-il ainsi déclaré en mai2008. Voilà pourquoi ilnous faut un référendum.

2) Justice et efficacité

a) Ségolène Royal a estimé qu’était nécessaire « une réforme globale » quilie « la réforme desretraites et la réforme de la fiscalité » afin d’éviter « uneréforme inefficace et injuste. Voilàpourquoi il nous faut un référendum.

Selon elle, Nicolas Sarkozy ne veut pasfaire « cotiser autant le capital que letravail »car il est déjàtourné vers l’élection présidentielle de 2012. : « Il ne veut pas toucher à ceux qui sont protégés, il ne veut pas toucher au secteur du capital,il ne veut pas toucher aux produits financiers, sinon ça serait déjà fait. Ilne veut pas toucher à ces gens qui l’ont soutenu pendant la campagneprésidentielle et qui s’apprêtent à nouveau à le soutenir parce qu’il est déjàen campagne présidentielle ». Elle reviendra, le dimanche 13 juin surCanal+, , sur cette idée quel'une des conditions pour que laréforme des retraites soit acceptable et acceptéeest "que le capital cotise autantque le travail".

« Nicolas Sarkozy avait promis de travailler plus pour gagnerplus, qu'est-ce qu'ils sont en train de préparer en reculant l'âge de laretraite, ils sont en train de préparer travailler plus pour gagnermoins », a –t-elle ajouté . : « Il y a donc une arnaqueconsidérable » Qualifiantd’ « indécentes » les révélations sur les salaires des ministres« qui s'apprêtent à remettre en cause le droit à la retraite pour lesouvriers, pour les employés, pour les cadres », elle a aussi estiménécessaire « la remise en ordre d'un certain nombre de comportements si onveut que la parole de l'Etat reste crédible ».

b) Ségolène Royal propose de faire de l’efficacité économique et de la justice sociale uncouple inséparable ; de retrouver une puissance publique assumant la plénitude de sesresponsabilités (un « Etat anticipateur, porteur d’une vision à long terme del’intérêt général ») ; Elle pose enfin ladémocratie participative comme une condition de l’efficacité politique, en entendant s’appuyer « sur la plus belle desforces : la force citoyenne ». Voilà pourquoi il nous faut un référendum.

c)En bref, l’exigence de justice est ici fondamentale, comme dans le cas de lacrise financière : Alain Touraine a fort bien résumé le dilemme dansun entretien paru dans La Croix[1] :« Les gens ont lesentiment qu’ils vont devoir payer pour des erreurs dont ils ne sont pasresponsables. En outre, il est difficile de demander des efforts à unepopulation avant d’avoir demandé des efforts à ceux qui sont encoreprivilégiés, les plus riches, voire à ceux qui sont responsables de lasituation[2].Et seulement après cela, il sera possible de demander des efforts au peuple. …. La justice, dans le cas de la crise financière et des efforts qui vontsuivre, c’est …. qu’on ne laissepas les plus riches s’enrichir encore, exporter leur argent à l’étranger,etc…. » En bref, la questionest de savoir si les citoyens « ont un contrôle réel sur les politiquesappliquées ». Voilà pourquoi, ici aussi , il nous faut unréférendum.

II) Une parole entendue à gauche[3]

1) Au PS

a)Les positions

Lespremières critiquesapparaissent certes trèsrapidement( source : RTLInfo, 30 mai 2010), à travers les propos d’Harlem Désir, proche de MartineAubry(crainte de voir dévaloriséle rôle des partenaires sociaux), de David Assouline (qui voit la futureprésidentielle comme le véritable référendum)ou de Patrick Menucci (crainte d’un risque de démagogie faceà la complexité de la question) ; cependant, nombre de positions semblent s’adoucirfinalement.

Le 6 juin, LaurentFabius a invité legouvernement à organiser un référendum sur son projet de réforme desretraites. Pour savoir si lesFrançais soutiennent ce projet, il faut "que le gouvernement fasse unréférendum, Mme (Ségolène) Royal l'a proposé, elle a eu raison",a-t-il jugé lors de l'émission "17hPolitique" sur i.télé, dénonçant un "projet de recul". Lors de la campagne pour laprésidentielle de 2007, le candidat Nicolas Sarkozy avait dit: "Je nebougerai pas la retraite à 60 ans" et désormais il veut "faire lecontraire", a rappelé le député de Seine-Maritime. "Lorsqu'unprésident de la République dit blanc et qu'après il veut faire noir",a-t-il jugé, "à ce moment-là en démocratie, il y a une procédureextrêmement simple, c'est tout simplement de consulter les Français" (source : AP– NO- 6 juin 2010).

A noter encore ces positions ( source : JDD, 30 mai 2010) : Pierre Mauroy :« Il faut une mobilisation qui monte, des parlementaires qui sont décidéset qui se battront... Et pourquoi pas un référendum?" » . Pour Jean-Pierre Mignard , "l’âge légal est une question importantepour la vie des gens, l’idée d’un référendum n’est pas absurde et si, un jour,il y avait un blocage, c’est même une question qui se justifierait".

Bertrand Delanoë : "Ça ne me dérange pas qu’on fasse un référendum. Mais le sujetest complexe et ne doit pas être livré à la démagogie. Il faut donc poser lavraie question: peut-on remettre en cause le droit pour ceux qui ont commencé àtravailler tôt et ont un métier pénible de partir à 60 ans?

FrançoisLamy, bras droit de MartineAubry, se déclarant toutefois pas "trop fan" des référendums "Pourquoi pas? C’est une arme." Razzy Hammadi,tablant sur un scénario à laCPE : "Le débat va durer . Iln’y a aucune nécessité de faire du référendum une revendication immédiate,mais, oui, il n’y a aucune raison de l’exclure à terme."

Seul Pierre Moscovici se démarquefranchement : « La questionest trop complexe pour la soumettre à référendum.. Je suis un parlementariste viscéral ».

b) le faux-nez de la démagogie et de l’anti-parlementarisme

Il ne s’agit pas de développer la démagogie du « n’importe qui peut prendre une décision», qu’on nous opposera facilement, dès lors que nous parlons dedémocratie participative (l’expression soulignéeest de J.C. Milner, ancienMaoïste [4]). Rappelons en effet que les « jurys citoyens » avaient été en 2007 caricaturéscomme des tribunaux populaires de l’ère Mao ! La démocratieparticipative ne correspond pas à un tel discours idéologique lequel « n’est en vérité que l’ombre portée du capitalisme financier » , pourreprendre les termes mêmes de Milner dans un entretien, accordé à Marianne[5]. En bref,nous devons refuser de nous laisser ranger parmi certains de ces « idéologues actuels de ladémocratie » qui prônent cediscours du « n’importequi peut prendre une décision » . Nousn’en sommes pas !

Se pose en fait la question du rôle du politique eu égardtant à l’expert qu’au citoyen. En bref,le politique et le citoyensont à un pointd’évolution de notre société secouée par la crise financière, devouloir remettre la main sur l’action politique. Lesforts taux d’abstention , les votes en faveur de l’extrême droite , laissentpenser que le peuple ne croit plus en l’action politique. Nicolas Sarkozy étaitparvenu à le séduire en arguant de son volontarisme politique. La déception deces mêmes votants est grandeaujourd’hui.La démocrate participative, la considération de ces personnes en tant que citoyens, êtrespensants et reconnus comme telsest le moyen de réintégrer les électeursdes catégories populaires dans l’action et le choix politique.

En aucun cas, il ne s’agit d’anti-parlementarisme, ils’agit de revivifier la démocratieet de faire en sorte que les citoyens s’emparentdu débat. Et doter ce débat d’un enjeu concret à la clef, décisionnel eteffectif. La complexité peuts’appréhender dès lors sans que ne soit remise en cause notre démocratieparlementaire.

2)Au Parti de gauche

Pour Jean-Luc Mélenchon: « La question desretraites justifie l’organisation d’un référendum ». Il se bat depuis des semaines en ce sens, nous rappelle le JDD : « Nicolas Sarkozy s’était engagé à ne pasremettre en cause la retraite à 60 ans, les Français l’ont cru en 2007, ils doiventdonc décider. La question des retraites justifie l’organisation d’unréférendum, il y a eu une telle consultation populaire en Islande sur leremboursement de la dette aux banques ou en Uruguay sur l’eau ».

3 ) Europe Ecologie :

Cécile Duflot, est favorable à cette "appropriationcollective": "Oui, il faut consulter les Français. La question desretraites n’est pas qu’un débat technique, c’est un débat de société. Il faudraparler des temps de vie, de la répartition entre les temps de scolarité, deformation, de travail et de retraite. Il faut renverser la logique.Aujourd’hui, les retraites sont vécues comme un coût, on ne parle jamais del’apport des retraités à la société."

III) Un appel pourtant fort peu relayé

1) Il semble clairque le fil conducteur de toute une pensée applicable à la justice socialeest le respect du peuple. Bien au-delà d’une « société du care », Ségolène Royals’est opposée, nous le savons, àla taxe carbone, avant tous et malgré les attaques, puis aux décisions de l’Etat en matière de zonage suite à latempête Xynthia. Elle lance alors : « Nous avons subi une catastropheterrible. Un deuxième coup nous arrive sur la tête, en apprenant le zonage quiavait été décidé de façon unilatérale et autoritaire parl’Etat ! ». Après la suppressionde la prime aux familles les plus modestes, elle met en exergue ce point névralgique et interroge : « Aujourd’hui, il y a 12 millions de famillesqui n’arrivent pas à boucler les fins de mois. Est-ce que c’est vraiment lemoment de leur supprimer 150 euros ? ».

A noter encore cette compréhension des préoccupations populaires quand, face àune réforme déjà biaisée des retraites[6], elle tient, bien avantles prises de position des officiels du PS[7], un discours ferme. Ainsi, sur France Inter, le 16 avril 2010 : « Tant que tous les paramètres ne seront pas mis surla table, il est hors de question de toucher à ce qui est une sécuritéfondamentale de millions de Français. (…) Ma conviction profonde est qu’il y a d’autressolutions que de remettre en cause la retraite à 60 ans[8].(…) Une société a besoin de repères et l’on n’a pas de raison de toucher aux acquis sociaux dès lors que l’onn’a pas fait l’effort de rechercher la justice dans les prélèvements etde relancer la croissance économique ». C’est ainsi qu’ellea lancé une consultation populaire sur les retraites et lafiscalité, consultation ouverte par Désirs d'avenir. « Les Français doivent prendre laparole sur ce qui les concerne, écrit-elle le 17 mai 2010, il n’est pas acceptable que cette parole soitconfisquée par le gouvernement . Désirs d’avenir veut être la voix dessans-voix. Venez participer, prenez la parole ! Et plus nous serons nombreux,plus cette parole sera entendue [9]».C’est parachevant cette démarche,qu’elle appelait à un référendum le 30 mai.

2) Encore une fois du « ségolénisme sans Ségolène »au PS ou une idée de Ségolène Royal devenant peu à peu « patrimoinecommun du PS » ? (selon les termes de Jean-Louis Bianco - cf. http://www.lepost.fr/perso/tefy-andriamanana/)

Ou : comment s’engouffrer dans la brèche … sans s'y engager réellement ou bien encore sansreconnaître aucune antériorité de la démarche ou du moins originalité de celle-ci ! A voir, sur une autre question, le blog La mouette(lamouette.blog.lemonde.) du 15 juin 2010 : « SégolèneRoyal et Martine Aubry réclament l’exemplarité comportementale des élus »… « Chassé croisé dimanche sur les plateaux tv. Ségolène Royal et MartineAubry invitées respectivement de Dimanche + (Canal +) et C politique (France 5) ont réclamé pour la classepolitique un comportement exemplaire. »…Ainsi Ségolène Royal : « L’engagement politique, c’est servir, ce n’est pas se servir,c’est rendre des comptes … » Quelques heuresplus tard, en écho, Martine Aubry, enfonçait le clou.” (entre 13h et 17h !!!).

Mieux encore la positionde Bertrand Delanoë : accepter le référendum, mais lui ôter toute la démagogie que sans le direclairement, il soupçonne Royal delui insuffler ! Ah, la crainte du peuple, comment suivre ses aspirations et ses demandes,mais surtout sans abandonner une seule parcelle de pouvoir !

Ségolène Royal veut résoudre la questiondu rapport au peuple, le reste de la gauche tente de la suivre sans réellementremettre en cause lesfondamentaux. Françoise Fressoz notait dansle Monde du 12 juin 2010 que « le pacte Aubry - Strauss-Kahn, c'estl'alliance des héritiers de Lionel Jospin qui ont voulu, lors du derniercongrès, bouter hors de la direction Royal l'hérétique, sans s'interdire derécupérer les innovations dont elle avait perçu l'urgence. Et notamment lebesoin impérieux du parti d'ouvrir portes et fenêtres ». Elle évoque (àpropos de la rénovation et des primaires) une « doublehistoire » qui mélange le neuf au vieux, « sans parvenir à résoudrefondamentalement la question du rapport au peuple ». C’est le cas au PSquant à l’organisation d’un référendum !

Enbref, tous les procès d’ « ancrage à gauche » que l’on nous fitsemblent bien dérisoires ! SégolèneRoyal ne considère pas que MartineAubry soit plus à gauche qu'elle sur les questions économiques, mais voit lesplus grandes différences en matière de sécurité et d'ordre juste. Ségolène Royal présente à la fois un projet de gauche réaliste et unidéal d’émancipation populaire (etnon « démagogue-populiste » ) [10], voilà le sens du référendum que nous appelons de nos vœux !

Allons,chers amis du PS, lançons une grande campagne pour ce faire ! Les Françaisy semblent favorables. Ne trouverions-nous pas un cinquième des membres duParlement pour s’y engager ?

http://www.mesopinions.com/Exigeons-un-referendum-sur-la-reforme-des-retraites---petition-petitions-8f7e592aaa1adb293468e4db8d01dcb1.html


[1] - la-Croix.com ,3 Mai 2010,Alain Touraine:Il faut que les peuples aientune conscience de justice

[2]- « S’agissant de la crise financière, legouvernement, qui s’apprête à demander des efforts conséquents aux Français,doit montrer qu’il prend des mesures pour condamner les responsables …»

[3] - Retraites: La gauche veut un référendum - leJDD.fr, 30 mai 2010

[4] -Marianne.fr, 6 mars 2010

[5]-ibid

[6] - Désirs d’avenir lance en outre une consultationpopulaire sur les retraites et la fiscalité

[7]- Rappelons que le 17 janvier 2010 , Martine Aubrydéclarait penser« qu'on doit aller, qu'on va aller très certainement vers 61 ou 62ans.». Michel Rocard, lui même « catastrophé » en 1982,devait acquiescer : « Monamie et camarade Martine Aubry a eu raison, il lui a fallu du courage ». L’ ajustement auquel elleaura ensuite procédésous la pression,semble bien plus un ajustementstratégique que de conviction.

[8]- Ainsi, Jean-Louis Bianco ,en marge de la manifestation du 27 mai 2010 à Dignes-les-Bains :« La bataille centrale, c'est que legouvernement veut remettre en cause la grande conquêtehistorique de la gauche due à FrançoisMitterrand, le droit à la retraite à 60 ans. (…) Il ne s'agit pas d'obligerles gens à partir à 60 ans, il s'agit de permettre aux hommes et aux femmes quiont assez de cotisations (...), qui sont usés par la vie (...), de partir à 60ans. Nous voulons maintenir ce droit qui est une liberté (...). C'est la viedes gens dont il s'agit."

"Nousdéfendons simplement le droit à partir à 60 ans si on le souhaite et quand onle souhaite(...). Bien entendu que l'espérance de vie s'accroît, bien entenduqu'il y a des hommes et des femmes qui veulent aller au-delà de 60 ans. Nous nel'interdisons pas, ça doit même être encouragé. Mais en attendant, il nes'agit pas de faire une réforme pour les cadres supérieurs, il s'agit defaire une réforme pour l'ensemble des Français et en particulier pour ceux quiont été le plus abîmés par la vie au travail. (…).Les revenus du capital, les plus-values, les revenusboursiers, les revenus des banques doivent contribuer, on ne doit pas seulementdemander l'effort aux salariés et aux entreprises, et là-dessus le gouvernementreste dans le flou, reste dans le vague. C'est ça l'enjeu. Est-ce qu'on feraune réforme des retraites qui une fois de plus fera payer les travailleurs,fera payer les retraités, ou est-ce qu'on garantira une retraite décente, uneretraite convenable, c'est faisable financièrement, sans mettre en péril leschances de la France? C'est ce que nous disons et ce que nous défendons .» (source : blogMilitants de l’Espoir à Gauche avec Ségolène Royal, 29 mai 2010)

Ainsi, le 27 mai àPoitiers,Ségolène Royal aura-t-elle déclaréque Nicolas Sarkozy, ens’attaquantà la retraite à 60ans« s’en prend aux ouvriers,aux employés, à ceux qui se lèvent tôt et qui ont travaillé dur car c’est sureux que va peser cette remise en cause d’un acquis social ».

[9]- « Comment prendre la parole ? Venez surle site Désirs d’avenir sur le forum spécialement ouvert à ce sujet etorganisez partout des réunions. Des correspondants locaux feront remonter lespropositions dont nous rendrons compte. A Désirs d’avenir, une équipe a rédigéun premier document de travail que vous trouverez ci-dessous pour comprendre etpour participer, animer des débats sur le territoire et surtout prendre laparole sur le forum internet ».

[10]- en disant, selon Julien Dray : « désormais l'impossible qu'on nous avait dit n'existe pas (..) Les mêmes nousont dit pendant 20 ans qu'il y avait des choses qui étaient impossibles(...) »

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