Depuis le temps ou l'on te citait comme " la " référence en la matière. Ton expérience, ta réflexion, ton engagement et ton vécu personnel faisait de toi le sage à qui l'on allait s'adresser en dernier recours car tu étais Mr Laïcité.
Mais cette image qui te collait était devenu insupportable aux yeux de certains. Défenseur éclairé d'un principe honni par beaucoup, il fallait te descendre coûte que coûte et a travers toi, un des fondements de notre République.
Alors, tes adversaires ont ressorti l'arme du saucissonnage qui permet de sortir quelques mots d'une phrase afin de faire dire à l'autre ce qu'il n'a jamais prononcé. C'est ainsi que tu te retrouves classé parmit les islamophobes, entre Zemmour, Houllebecq et quelques autres.
Car tu n'a jamais rien dit d'autre que : " on peut être catophobe, on peut être islamophobe, on peut être athéophobe... ". Mais depuis, tout ce passe comme si tu n'avais tapé que sur la religion Mahomètane.
Cela me rappelle étrangement ces mêmes qui hurlent à l'islamophobie de Charlie. Ce journal qui fait trois couvertures sur le Pape et le petit Jésus pour une seule concernant l'Islam n'empêche en rien ses accusateurs les plus vils de traîner ce journal dans la boue.
C'est d'ailleurs le moteur principal de ceux là : la calomnie, la salissure et la mise au rebut définitive. L'accusation de racisme est comme le sparadrap du Capitaine Haddock, impossible de s'en départir une fois que l'on a bien rabâché ( c'est aussi le modus opérandi des religions- est-ce un hasard ?).
Je l'ai lu de la plume du clavier de certains : Pena-Ruiz est un raciste, point barre ! La sentence est donc entendue : toute allusion à tes travaux sera donc nulle et non avenue pour la suite des débats. Gare à celui qui aura l'impudence de te citer, ses oreilles lui chaufferont très vite et il sera renvoyé à sa détestation du Musulman par capillarité.
Il fallait te faire la peau et certains trépignaient de rage, les mêmes que la Laïcité empêche de dormir. Ce principe qui se suffit à lui même et auquel il n'est pas besoin d'y accoler un adjectif et qui est le seul à garantir l'égalité des croyances ou des non croyances devant la Loi.
Mon cher Henry, tu as droit à toute ma sollicitude et à mon soutien. Ton combat est le plus juste car les Droits Humains que tu défends depuis si longtemps sont universels.
Bien à toi.