Il y a un mois, c'est-à-dire un siècle, j'écrivais un petit billet formant le voeu que taubirastes et mélenchoniens, qui s'étripaient, parviennent à échanger sans agressivité. Ça s'est réglé tout seul.
Ce qui m'attriste à présent, c'est de lire trop de commentaires virant à la caricature des opinions différentes. On jette facilement à la tête des interlocuteurs les jolis noms de carpettes ou de munichois d'un côté, d'inconscients va-t-en guerre de l'autre.
Puisque l'issue de cette crise ne dépend que très peu des avis de nous autres commentateurs de mediapart, on peut, bien sûr, critiquer ceux qui nous semblent mal fondés, mais en se passant de caricaturer. La situation, complexe et angoissante, demande plutôt du calme que de se faire plaisir en accablant ceux qui nous paraissent se tromper.