On voit des Vérans perdre leurs nerfs à l'idée de voir repoussée de quelques jours, voire de quelques heures, la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal. Notre sort dépendrait de sa mise en place le 15 janvier; le 17, ça serait râpé.
Mais de quoi s'agit-il en fait? De ne plus accepter de test négatif pour l'accès à certains lieux. Une telle mesure est-elle à même de casser la dynamique actuelle des contaminations?
On se garde bien de poser la question et d'essayer d'y répondre. On tomberait du pathétique dans le comique. Alors on assène des chiffres, sans oublier les trémolos. Cent! deux cent! trois cent mille! Et on accuse toute voix un tant soit peu discordante de vouloir "la mort des gens et l'épuisement des soignants". Mais alors, si toute opposition est ainsi criminalisée, ne faut-il pas aller au bout de la logique et l'interdire?
(Autre interrogation: si le remplacement de la version "sanitaire" du passe par sa version "vaccinale" est à ce point une question de vie ou de mort, n'était-il pas déjà criminel de n'adopter que la version sanitaire cet été?)
Je suis patient, mais je commence à en avoir assez de ces histrions autoritaires.