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Billet de blog 18 août 2024

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Tous ensemble tous ensemble

Notes décousues sur le présent politique

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Bon, où en sommes nous, six semaines après le deuxième tour ?

La trêve olympique a fonctionné à merveille. Auparavant, plus de de deux semaines avaient été nécessaires au NFP pour trouver une candidate au poste de pm. Le rapprochement macronie LR n'a pas abouti à une coalition. Castets et Attal ont écrit aux députés, (mais en excluant le RN pour la première, le RN et LFI pour le deuxième).

Macron trémolise l'Unité. Taisant qu'il ne la conçoit que derrière lui, et pour continuer sa politique (de merde) (j'aurais pas dû lire les commentaires sur la baignade Oudea Castera). Il va consulter la semaine prochaine les formations politiques. On a dû lui conseiller cette étape avant de nommer un pm à son goût.

Des gadgets, pas même électoraux, trop tard, mais sondagiers, sont lancés. Puisque la clarté ne s'est pas faite par les élections, c'est aux sondages qu'on la demandera. Ainsi Attal propose l'impôt participatif. Ça doit venir de sondages pour retourner aux sondages.

Ainsi le bloquage dure, mais ne semble pas se crisper. Des simagrées de prise en compte des forces non-macronistes devraient déboucher, accompagnement médiatique aidant pour noyer les indignations, sur la nomination d'un macroniste plus ou moins grimé en autre chose. En tout cas c'est le plan de l'Elysee.

Ces consultations à l'Elysee se substituent aux débats qui devraient avoir lieu à l'assemblée. 

On a harcelé le NFP pour un nom de premier ministre dès les premiers jours suivant la dissolution. Le bloc macrono LR, on ne lui demande rien. Sans doute à raison : un collaborateur de Macron en vaut un autre.

Pourquoi l'assemblée reste-t-elle dans le désœuvrement et le silence depuis un mois et demi ? Ce ne sont donc que des godillots en grand désarroi dans l'attente de pieds ? 

Ne serait-il pas possible d'engager les choses autrement ? Je veux dire, le nom de premier ministre laissé pour un temps de côté, que ces députés, dont beaucoup sont mal élus, et sur la seule qualité de n'être pas RN, débattent de ce qu'il convient d'attendre de chaque ministère. Que faire pour la santé ? Pour l'éducation ? Pour l'économie, l'agriculture ? Etc.. Et donc quelles grandes lignes pour le budget ? 

Ainsi on dégagerait des profils de ministres, que le premier d'entre eux n'aurait pour tâche que de coordonner. 

Je sais que je rêve en imaginant des débats de bonne foi pour donner forme à la volonté générale suspendue, que la logique étroitement partisane est l'alpha et l'oméga de nos "représentants", mais... c'est une manière qui en vaut d'autres de passer le temps lors d'une insomnie. Bonjour. 

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