"Un écrivain illustre de ce temps, qui tout en charmant l'Europe par sa riche et féconde imagination, n'a pas dédaigné les travaux de la critique, et y a porté, avec des connaissances étendues et variées, un goût fin et délicat, un style piquant et spirituel, Walter Scott, a exprimé fort ingénieusement l'allure contrainte et gênée de certains traducteurs à la suite de leur modèle. Ils ressemblent, dit-il, à quelqu'un, qui, jaloux d'imiter la démarche d'une autre personne, croirait y parvenir en repassant sur chacune de ses traces, enfonçant lourdement le sol légèrement effleuré par son guide, chancelant involontairement à droite et à gauche, perdant à tout instant, dans de continuels efforts pour conserver son équilibre, la grâce et l'aisance du maintien."
H.Patin, Sophocle, p92. Une note renvoie, sans plus de détail, à la "Vie de Dryden" de Walter Scott