Un an pour rien.
Retour à la case départ post dissolution. Ah si, le NFP est cassé et Castets aux oubliettes. Et puis Barnier a eu ses JO, Bayrou son avion...
Bayrou laisse un bilan, au poste de premier ministre, digne de son commissariat au plan-plan. Personne n'en a retrouvé une trace.
L'intransigeance macronienne, absolue, sur la fiscalité est ce qui bloque tout, et qu'importe, tant qu'elle se maintient, que le PM soit un Barnier un Bayrou un Guedj?
Au cours de cette année la folie Trump s'est imposée au monde entier, le martyre de la Palestine s'est accéléré, on envisage sérieusement une guerre avec la Russie etc etc.
Mais Macron reste dans ce vertige égal à lui-même, imposant encore et encore au pays gâteries pour les uns, sacrifices pour les autres.
(Cette rigidité, qui ne peut que casser, a trouvé ces derniers jours une manière de gagner du temps originale : il s'agirait de se mettre d'accord sur le constat de l'endettement de la France. Là on tombe dans la farce : On couine tous les mois depuis plus d'un an à l'énormité de l'endettement, tout le monde le sait, personne ne le nie !)
Il a été porté au pouvoir par Bayrou en 17, il serait cohérent qu'il chute avec celui-ci, comme un Louis-Philippe avec son Guizot.
La plaisanterie de la cohabitation pour rire de Blanc bonnet avec Bonnet blanc doit prendre fin. Elle n'est pas drôle.