Le plus drôle, ou le plus triste, comme vous voudrez, c'est d'entendre à la radio (journal de France Culture) qualifier d'argument ce simple chiffre de 200 000 contaminations en 24h. Désolé mais ce n'est pas un argument.
On avait eu la veille au soir le chiffre de 180 000 contaminations. Pourquoi sortir, avant les comptes du jour, un nouveau chiffre spectaculaire? Qu'est ce que 200 000 plutôt que 180 000 apportait au débat sur la pertinence du "passe vaccinal"? Absolument rien d'un point de vue rationnel. Mais un petit choc prétendant tout justifier et réduire d'un seul coup au silence toutes les objections. Le procédé est pitoyable de malhonnêteté.
Voilà avec quoi on tâche de donner aux décisions arbitraires, soigneusement soustraites à la délibération au sein du "conseil de défense sanitaire", une apparence de rationalité.
Puisqu'on en est à 200 000 contaminations en 24h, il s'ensuit, logiquement, qu'un passe, non plus seulement sanitaire, mais vaccinal, s'impose.
Logique digne de Pangloss!
Quant à des efforts pour essayer de comprendre ce qui distingue la vague omicron de la vague delta, c'est trop demander.