Les Jeux Olympiques ont des répercussions nous dit-on sur les pays d'accueil, développement d'infrastructures, retombées économiques..
En Chine, les Jeux Olympiques ont aussi eu sur des répercussions sur les libertés des individus. Rappelons que la Chine avait obtenue ces jeux avec la promesse d'amélioration des droits humains.
Yang Chulin : Principal initiateur de la campagne "Nous voulons les droits de l’homme, pas les Jeux olympiques" a été condamné, le 24 mars 2008, à une peine de cinq ans de prison suivie de deux années de privation de ses droits civiques.
Hu Jia a été condamné, le 3 avril 2008, à trois ans et demi de prison, pour avoir publié des articles sur des sites internet et répondu à des interviews de journalistes étrangers. Il critiquait notamment la situation de la liberté d’expression avant les Jeux olympiques.
Dhondup Wangchen, réalisateur d’un documentaire sur le Tibet, est détenu depuis mars 2008 pour avoir recueilli des témoignages de Tibétains, notamment dans la région de l’Amdo. Le documentaire intitulé Leaving Fear Behind (www.leavingfearbehind.com) a été diffusé clandestinement pendant les Jeux olympiques de Pékin. Des Tibétains de la région de l’Amdo y expriment leur point de vue sur le dalaï-lama, les Jeux olympiques et la loi chinoise. Dhondup Wangchen a été condamné à une lourde peine de prison.
La militante des droits de l’homme, Zheng Mingfang, a été envoyée pour deux ans dans un camp de rééducation par le travail, début avril 2008, pour une lettre ouverte publiée sur les Jeux olympiques
Le militant démocrate Zhang Wenhe a arboré, en octobre 2007, dans les rues de Pékin, une banderole portant l’inscription "Nous voulons les droits de l’homme et la démocratie, et non pas des JO fascistes", ce qui lui a valu d’être arrêté par les autorités. Il a été interné de force dans un hôpital psychiatrique
Et dernièrement, Liu Xiubu, auteur d'un texte appellant à la démocratisation de la Chine intitulé Chartes 08 une allusion de la Chartes 77 en Tchécoslovaquie a été condamné à 11 ans de prison.
Mais business et business et le Comité international olympique, et son président Jacques Rogge, ne font rien pour obtenir la libération de ces prisonniers d'opinion piétinant la charte Olympique et son soucis du " développement harmonieux de l'homme" et "préserver la dignité humaine".