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Billet de blog 8 juin 2015

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Appel Savoirs en action

L'association Savoirs en action a été lancée ce samedi 6 juin 2015 à la Bourse du Travail. Son appel a d'ores et déjà été signé par plus de 400 personnes. Elle propose de mettre en partage les savoirs, sans monopole de la parole et dans le rejet des effets de domination, au moyen d'ateliers nomades. Sa perspective est critique et politique, avec pour objectif l'intervention dans les grèves et les mouvements sociaux, et le rejet de l'ordre marchand dominant.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L'association Savoirs en action a été lancée ce samedi 6 juin 2015 à la Bourse du Travail. Son appel a d'ores et déjà été signé par plus de 400 personnes. Elle propose de mettre en partage les savoirs, sans monopole de la parole et dans le rejet des effets de domination, au moyen d'ateliers nomades. Sa perspective est critique et politique, avec pour objectif l'intervention dans les grèves et les mouvements sociaux, et le rejet de l'ordre marchand dominant.L’ordre règne. Les inégalités se creusent de manière vertigineuse. Les rapports marchands colonisent des territoires pourtant longtemps préservés, de l’éducation à la santé, de la culture à l’environnement. De prétendus critères de rentabilité s’imposent désormais à tous les services publics. Tandis que les formatages publicitaires prolifèrent, la compétition et l’esprit d’entreprise sont des objets de culte à vénérer. Les solidarités sociales se détruisent sous l’effet d’une mise en concurrence généralisée. Le stress, l’anxiété et parfois l’angoisse envahissent les existences, à l’heure où le burn out est en passe de devenir l’une des pathologies majeures de notre temps.

L’ordre règne, donc, et ses défenseurs renouvellent sans cesse les armes de sa domination. Responsables politiques et intellectuels à son service travaillent d’arrache-pied à faire croire qu’il irait de soi. Après avoir ordonné le silence sur les classes sociales et leurs luttes – comme si elles avaient disparu – et sur le mot même de « capitalisme » – à ne pas contester au point de ne même plus le nommer –, les gardiens de l’ordre misent sur la résignation en imposant leur doxa et leur jargon. Ces experts parlent du travail d’après son « coût », assimilent la protection sociale à des « charges », font passer des régressions pour des « réformes », opposent qui a un travail et qui n’en a pas, qui est né ici ou pas. Il faudrait donc acquiescer à cet ordre-là, à son organisation sociale fondée sur la course au profit et l’inégalité, sans autre forme de procès.

Au contraire, la critique a pour vocation de ne pas accepter le monde tel qu’il va. Elle se donne pour tâche de montrer ce qu’il y a de construction sociale, de rapports de force et de domination dans ce qui nous est donné pour « naturel » ou « évident ». Mais elle ne saurait s’en contenter. Il ne s’agit pas seulement d’interpréter le monde, mais de le transformer : la proposition reste vraie ; elle pose une tâche urgente. Collectivement, par le croisement de l’analyse et de la pratique, par la critique de ce qui est et l’expérimentation de ce qui peut être, il est possible de concevoir d’autres manières d’imaginer nos vies, notre rapport au temps, à l’éducation, au travail et à la création. « Il n’y a pas d’alternative » nous a-t-on longtemps martelé. Contre cette sommation à ne plus penser, un chantier, immense, est à explorer.

Certes, les difficultés sont nombreuses. Dans tous les milieux, la force des institutions, l’enrôlement à la pensée dominante, la concurrence et la précarité sont autant d’obstacles à surmonter. Le monde de la recherche en général, des sciences sociales en particulier, n’est évidemment pas épargné : il risque aussi sans cesse le surplomb, le monopole de la parole et la vanité que peut engendrer un système de compétition. Comprendre la production sociale de ces conditions, c’est déjà aider à les dépasser ; mais cela, encore une fois, ne suffit pas. Pour celles et ceux qui n’ont pas renoncé à la pensée critique, quels que soient leurs disciplines, leurs professions et leurs engagements, surmonter le sentiment d’isolement et parfois d’impuissance impose de se retrouver, de réfléchir et d’agir ensemble.

« Savoirs en action » se donne pour objectif de lutter contre les cloisonnements des connaissances. Cette association entend mettre en partage les savoirs, en faisant le constat que chacune, chacun, possède des savoir-faire, des formations, des connaissances nées de métiers, d’expériences et de luttes. Pour accroître notre compréhension du monde, il s’agit de les mutualiser et d’en faire un bien commun. Loin du postulat selon lequel seul.e.s certain.e.s auraient une parole autorisée, le projet est de rompre avec ce qui nous sépare, nous isole et nous enferme dans nos positions assignées comme s’il s’agissait de fatalités. Le principe de « Savoirs en action » est que chacun.e d’entre nous peut donner et recevoir du savoir.

Ce partage des apprentissages est ici conçu comme source de solidarité mais aussi comme ressource de lutte : à la joie possible d’apprendre ensemble se mêle la force de réagir et d’agir. Le nom de l’association le dit bien : ce sont des savoirs en action. Elle souhaite aussi revoir à cette aune les combats du passé, d’en faire une histoire et une mémoire vives, pour que de cette transmission naisse l’exploration de pratiques émancipatrices.

Concrètement, « Savoirs en action » proposera

• des ateliers rompant avec le dispositif classique d’une parole monopolisée devant un public passif. Ces ateliers, mettant en œuvre au contraire un partage des savoirs, mobiliseront salarié.e.s avec ou sans emploi, précaires ou pas, retraités, syndicalistes, militant.e.s associatifs, travailleur.se.s sociaux, enseignant.e.s, chercheur.ses., artistes...Ils pourront se tenir dans les bourses du travail, renouant ainsi avec leur vocation d’origine, mais aussi sous la forme de soirées-débats organisées avec des associations de quartiers ;

• des traces matérielles laissées de ces rencontres sous forme d’articles, de discussions, d’entretiens vidéos qu’accueillera le site de l’association ;

• un lieu fédérant et faisant connaître les différentes initiatives prises en ce sens ;

• l’écriture collective de livres, incisifs et bon marché, rassemblés au sein d’une collection ; et plus particulièrement une réflexion sur les programmes de l’enseignement, l’élaboration de contre-programmes et de manuels critiques ;

• des interventions sous forme d’ateliers itinérants, dont la mobilité permettra les rencontres et l’intervention dans les luttes, contribuant à nourrir un réseau réactif d’informations sur les mobilisations en cours.

Nous appelons chacune et chacun à rejoindre « Savoirs en action », en diffusant et en signant ce texte.

Pour tous contacts et signature: savoirsenaction@gmail.com

Vous trouverez d'autres informations ici: http://savoirsenaction.unblog.fr

Ont d'ores et déjà signé ce texte

Catherine Achin (politiste), Jean Agnès (philosophe), Thomas Alam (politiste), Paul Alliès (politiste), Anne-Laure Amilhat Szary (géographe), Roger de Andrade (retraité, ancien cadre supérieur de banque et délégué syndical), Sylvie Aprile (historienne), Paul Arnault (sociologue), Frédérique Aubineau (coordination de Radio France),  Emmanuelle Auras (sociologue), Marie Balas (sociologue), Ludivine Bantigny (historienne), Lorenzo Barrault-Stella (sociologue), Michel Barthélémy (sociologue), Emmanuel Barrot (philosophe), Celia Bense Ferreira Alves (sociologue), Stéphane Beaud (sociologue), Valérie Becquet (sociologue), Samir Hadj Belgacem (sociologue), Clément Bellet (doctorant en économie), Malika Benarab Attou (cadre dans la protection sociale, ex députée européenne), Bertrand Bernard (éditeur), Sophie Béroud (sociologue), Jean-Michel Bessette (sociologue et anthropologue), Michel Besson (coopérateur d’Andines), Eric Beynel (porte-parole national de l’Union Syndicale Solidaires), Jacques Bidet (philosophe), Sylvain Billot (économiste et statisticien), Philippe Blanchet (sociolinguiste), Daniel Blondet (syndicaliste ministère de la recherche), Loïc Blondiaux (politiste), Camille Boichot (géographe), Jean-Yves Boiffier (militant associatif), Jacques Boisset (enseignant de philosophie), Laurent Bonelli (politiste), Christophe Bonneuil (historien), Jacques Bonnier (retraité), Mireille Bonnier (retraitée), Benoit Bories (documentariste et créateur sonore), Anne Bory (sociologue), Thomas Bouchet (historien), Nadjma Boudchicha (enseignante), Martine Boudet (professeur de Lettres Modernes, Conseil Scientifique d’ATTAC), Sami Bouri (enseignant de S.E.S.), Sam Bouron (sociologue), Alexandre Boza (historien), Jean-Pierre Brazs (artiste plasticien), Jean-Jacques Bretou (traducteur, critique et écrivain), Claire-Akiko Brisset (langues et civilisation de l’Asie Orientale), Patrick Bruneteaux (sociologue), Isabelle Bruno (politiste), Olivier Butzbach (économiste et politiste, Naples), Marianne Cabaret-Rossi (enseignante en histoire-géographie), Marie-Claire Cailletaud (CGT Mines Energie), Claude Calame (anthropologue), Laura Carpentier-Goffre (doctorante en sociologie), Vincent Casanova (historien, coordonnateur du Microlycée 93), Patrick Caton (programmateur cinéma, syndicaliste), Françoise Caubin (présidente MJC Apt), Dominique Cellier (statisticien, chercheur), Manuel Cervera-Marzal (politiste), Jacqueline Ceyte (historienne), Grégoire Chamayou (philosophe), Vincent Chambarlhac (historien), Vincent Charbonnier (philosophe, syndicaliste Snesup), Christophe Charle (historien), Isabelle Charpentier (politiste), Sébastien Chauvin (sociologue), Aurore Chéry (historienne), Dominique Chevalier (géographe), Suzanne Citron (historienne), Jacques Clavier (abonné à la revue Alternatives économiques), Marie-Anne Clément (enseignante, militante du Planning familial), Françoise Clément (enseignante en SES), Déborah Cohen (historienne), Agnès Cortarel (cadre territorial), Kader Colnago (syndicaliste CGT, ministère de la santé), Morwenna Coquelin (enseignante en histoire-géographie), Amandine Cormier (enseignante en mathématiques), Paul Cormier (doctorant en science politique), Raphael Cos (politiste), Pierre Cours-Salies (sociologue), Bruno Cousin (sociologue), Arnaud Covet (militant LGBT), Léon Crémieux (technicien, syndicaliste SUD Aérien), Dominique Cronier (bibliothécaire), François Cusset (historien et écrivain), Alexis Cukier (philosophe), Hendrik Davi (chercheur en écologie, INRA), Marielle Debos (politiste), Stéphanie Dechezelles (politiste),  Laurence De Cock (historienne), Quentin Deforge (doctorant en science politique), Jacques Defrance (sociologue), Christian Delacroix (historien), Marc Delepouve (syndicaliste universitaire), Magali Della Sudda (sociologue), Nelcya Delanoë (retraitée), Monique Dental (réseau féministe Ruptures), Jean-Luc Deshayes (sociologue), Sophie Desrosiers (anthropologue), Paola Diaz (sociologue), Claske Dijkema (coordinatrice de l'association Modus Operandi), Jean-Luc Diot (ouvrier, syndicaliste CGT), Paul Dirkx (sociologue), Keith Dixon (angliciste), Jean-Pierre Djukic (chimiste), Mathieu Douerin (cadre territorial), François-Xavier Dudouet (politiste), Julien Dufour (sociologue), Anne Dufresne (sociologue), Cédric Durand (économiste), Serge Ebersold (sociologue), Henri Eckert (sociologue), Hayat El Kaaouachi (enseignante en histoire géographie), Laurence Ellena (sociologue), Nathalie Ethuin (politiste), Emile Fabrol (cadre territorial, syndicaliste), Eric Fassin (sociologue), Arlette Farge (historienne), Samantha Faubert (hispaniste, réseau féministe havrais), Jean-Michel Faure (sociologue), Irène Favier (historienne), Olivier Favier (historien), Mathieu Ferradou (enseignant), Benjamin Ferron (politiste), Sophie Fesdjian (anthropologue), Yann Fievet (enseignant en SES), Marianne Fischman (enseignante en SES), Thierry Flammant (enseignant en histoire et formateur d’histoire des arts), Artemisa Flores Espínola (sociologue), Bernard Floris (sociologue), Jérémie Foa (historien), Jacques Fortin (militant LGBT), Eric Fradin (syndicaliste), Marie-Hélène Fraïssé (journaliste, écrivain, productrice à France Culture), Désirée Frappier (auteure de BD), Jean Frappier (auteur de BD), Anne Fretel (économiste), Cédric Frétigné (professeur de sciences de l’éducation), Bernard Friot (sociologue et économiste), Philippe Fritsch (sociologue), Nathalie Fuchs (sociologue), Jean Gadrey (économiste), Luc Gaffet (routier, syndicaliste CGT), Fanny Gallot (historienne), Claude Ganne (militant autogestionnaire), Isabelle Garo (philosophe), Hélène Gaubert (écologue), Florent Gaudez (sociologue), Franck Gaudichaud (politiste), Arlette Gautier (sociologue), Vincent Gay (sociologue), Evelyne Gayme (enseignante en histoire-géographie), Bertrand Geay (sociologue), Susan George (écrivain), Karl Ghazi (CGT Commerce), Sacha Gillard (musicien), Cécile Gintrac (géographe), Gabriel Girard (sociologue), Romain Gire (pédiatre), Raphaël Giromini (enseignant, syndicaliste), Jérôme Gleizes (économiste), Dominique Godineau (historienne), Anny Golfhouse (haut fonctionnaire protection sociale/santé), Liliana Gonzalez (psychanalyste), Lionel Goutelle (instituteur, Marseille), Georges Goyet (ingénieur CNRS), Stéphane Granier (enseignant en philosophie), Léa Grigoriadou (enseignante), Soraya Guenifi (angliciste), Janine Guespin (microbiologiste), Fabrice Guilbaud (sociologue), Michael Guihard (professeur d’histoire-géographie), Gilbert Guilhem (technicien, CGT Mines Energie), Françoise Guillou (cadre territorial), Sophie Guiscard (étudiante en histoire), Emmanuel-Pierre Guittet (politiste), Ozgur Gün (économiste), Janette Habel (co-présidente de la Fondation Copernic), Abdellali Hajjat (politiste), Inanna Hamati-Ataya (politiste), Eric-Tarak Hammam (artiste conteur et plasticien), Nahema Hanafi (historienne), Nicolas Hatzfeld (historien),  Samuel Hayat (politiste), Jacqueline Heinen (sociologue), Gérard Hérisson (retraité), Thomas Hippler (philosophe et historien), Nicolas Hube (politiste), François-Xavier Hubert (enseignant), Michel Husson (économiste), Sabina Issehnane (économiste), Alain Jacques (retraité, syndicaliste), Lionel Jacquot (sociologue), Henri Jacot (économiste), Hugues Jallon (éditeur), François Jarrige (historien), Gisèle Jean (syndicaliste), Fanny Jedlicki (sociologue), Esther Jeffers (économiste), Samy Johsua (sciences de l’éducation), Anne Jollet (historienne), Nicolas Jounin (sociologue), Jean-Pierre Journet (psychanalyste), Claude Kaiser (militant antinucléaire), Martine Kaluszynski (historienne), Danièle Kergoat (sociologue), Razmig Keucheyan (sociologue), Pierre Khalfa (syndicaliste, coprésident de la Fondation Copernic), Michel Koebel (sociologue), Christiane Kohser-Spohn (historienne), Stathis Kouvelakis (politiste), Thierry Labica (angliciste), Bernard Lacroix (politiste), Rose-Marie Lagrave (sociologue), Xavier Lainé (kinésithérapeute, écrivain, chanteur), Edwige Lambert (secrétaire d'édition), Véronique Lamendour (réalisatrice à Radio France), Juliette Lancel (historienne), Patrice Lardeux (infirmier retraité, militant CGT), Xavier de Larminat (sociologue), Marine de Lassalle (politiste), Christian Laval (sociologue), Léa Laval (sciences de l’éducation), Fanny Layani (professeur d’histoire-géographie), Frédéric Lebaron (sociologue), Jacques Le Bohec (professeur communication politique), Danièle le Bour (professeur de lettres modernes), Catherine Leclercq (sociologue), Rémi Lefebvre (politiste), Hervé Le Gall (enseignant), Jean-Philippe Legois (cadre territorial, archiviste et historien), Joël Le Jeannic (Air France Industries, bureau national de Sud Aérien), Laurent Lemarchand (historien), Patrick Le Moal (inspecteur du travail),  Bernard Léon (adhérent Roosevelt et Nouvelle Donne), Yves Le Pape (retraité sciences sociales INRA), Claire Le Strat (politiste), Olivier Le Trocquer (historien), Michel Letté (historien), Jean Levéry (ingénieur retraité de  l'industrie automobile), Stéphane Liaud (secrétaire administratif), Franck Lilin (chargé de réalisation, Radio France), Danièle Linhart (sociologue), Wenceslas Lizé (sociologue), Frédéric Lordon (philosophe et économiste), Marius Loris (historien et poète), Louise Loubrieu (assistante à la réalisation Radio France, metteur en scène), Michael Löwy (sociologue), Armelle Lozach (professeure des écoles), Liem-Khê Luguern (enseignante en histoire géographie), Corinne Luxembourg (géographe), Armelle Mabon (historienne), Dominique Maillard (professeur CPGE), Pascal Maillard (Snesup), Jean-Claude Mamet (syndicaliste, animateur du blog Syndicollectif), Gilles Manceron (historien), Nicolas Martin-Breteau (historien), Christiane Marty (féministe, Fondation Copernic), Sophia Mappa (psychanalyste, chercheure en sciences politiques et anthropologiques), Guillaume Mazeau (historien), Sarah Mekdjian (enseignante-chercheuse en géographie), Chantal Melliès (féministe), Rafaël Menanteau (musicien, professeur en conservatoire), Valentine Mercier (étudiante en histoire), Yann Merlevede (enseignant), Daniel Mermet (journaliste), Hélène Michel (politiste), Jean Michel (retraité de la banque), Olivier Michel (informaticien), Mathias Millet (sociologue), Philippe Minard (historien), Julian Mischi (sociologue), Vincent Moeneclaey (sociologue), Marwan Mohammed (sociologue), Sylvie Montchatre (sociologue), Christian de Montlibert (sociologue), Louise Monvoisin (enseignante en SES), Robi Morder (juriste et politiste), Henri Moulinier (historien), Thierry Moutin (professeur), Corinne Nativel (politiste), Olivier Neveux (études théâtrales), Frédéric Neyrat (sociologue), David Niget (historien), Gérard Noiriel (historien), Alexandra Oeser (sociologue), Florence Olflo (doctorante en sociologie, auxiliaire de vie), Laurent Olivier (conservateur en chef du patrimoine),  Janine Olmi (historienne), Julien O’Miel (politiste), Martine d'Orgeval (psychosociologue et formatrice à la retraite), Valérie Osouf (réalisatrice), Ugo Palheta (sociologue), Luca Paltrinieri (philosophe), Marion Paoletti (politiste), Cécile Péchu (politiste), Robert Pelletier (syndicaliste CGT), Willy Pelletier (sociologue), Bruno Pequignot (sociologue), Irène Pereira (philosophe), Agnès Péret (enseignante en SES), Amin Perez (sociologue), Evelyne Perrin (Stop Précarité), Roland Pfefferkorn (sociologue), Valérie Phelippeau (enseignante d’histoire géographie), Michel Pialoux (sociologue), Valérie Pico (monteuse), Philippe Pignarre (éditeur), Patrice Pinell (sociologue), Jeanine Pinlet (ouvrière retraitée), Louis Pinto (sociologue), Odile Piriou (sociologue), Clyde Plumauzille (historienne), Natacha Polin (professeur de lettres), Camille Pollet (doctorant en histoire), Raphaël Porteilla (politiste), Marie-Pierre Pouly (sociologue), Christine Poupin (syndicaliste), Geneviève Pruvost (sociologue), Romain Pudal (sociologue), Jean-Marie Quairel (directeur de 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