1. L’État démissionne, vous devez tenir
72 heures. Pas un de plus.
Eau, nourriture, chauffage, lumière, premiers secours, communication… Tout doit tenir dans un kit que vous préparez vous-mêmes.
Le message est clair : l’État ne garantit plus votre sécurité.
Vous êtes seul. Vous devez tenir. Vous êtes responsable.
2. “Tous responsables” : un mensonge organisé
Vertu civique ? Solidarité ? Préparation ?
Non. Derrière le titre : culpabilisation.
Si vous n’êtes pas prêts, c’est votre faute.
Si vos proches souffrent, c’est votre faute.
L’État vous délègue sa mission. Vous devenez votre propre protecteur.
3. Quand la survie devient un fardeau
Imaginez :
Une tempête détruit votre quartier. Les secours arrivent tard. Vous devez tenir 72 heures seuls.
Une panne électrique en plein hiver. Pas de chauffage. Pas d’information. Vous êtes seuls.
Une attaque cyber ou industrielle paralyse les communications. Vous êtes seuls.
Chaque scénario montre la même vérité : l’État vous laisse gérer votre survie.
4. La peur comme outil de gouvernement
Ulrich Beck parlait de la société du risque.
Hans Jonas parlait de responsabilité envers l’avenir.
Le guide inverse tout. La peur devient un outil. La responsabilité devient individuelle. L’État se décharge et nous fait accepter l’inacceptable.
5. Docilité : l’effet du conditionnement
“Mieux vaut être préparé que pris au dépourvu.”
“Il faut se préparer à toute éventualité.”
Accepter ce guide, c’est accepter le retrait de l’État. La résilience individuelle devient une vertu civique. La critique disparaît. Les citoyens sont acclimatés.
6. Réveillons-nous avant qu’il ne soit trop tard
Tous responsables n’est pas un guide pratique.
C’est une tribune politique : l’État abdique.
Votre survie est désormais votre responsabilité.
72 heures. Après, chacun pour soi.
Ne restons pas silencieux.
Exigeons que la sécurité reste un droit collectif.
Préparons-nous à résister à l’abdication, pas seulement à tenir 72 heures.
Parce que ce n’est pas seulement votre survie qui est en jeu.
C’est votre liberté.
C’est votre dignité.