Schlomo421

Travailleur Social

Abonné·e de Mediapart

1 Billets

0 Édition

Billet de blog 19 mai 2013

Schlomo421

Travailleur Social

Abonné·e de Mediapart

Je ne crois plus au grand soir, je crois au matin

Il n'est pas besoin de faire très long comme discours...Le capitalisme s'emballe. Les riches ont voulu prendre toujours plus, plus de pourcentage, plus d'argent, plus de pouvoir, plus de tout. M'enfin bon, cela commence à se voir, à tourner au vinaigre... Alors que faire ?

Schlomo421

Travailleur Social

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Il n'est pas besoin de faire très long comme discours...

Le capitalisme s'emballe. Les riches ont voulu prendre toujours plus, plus de pourcentage, plus d'argent, plus de pouvoir, plus de tout. M'enfin bon, cela commence à se voir, à tourner au vinaigre... Alors que faire ?

Donner un peu, par ci, par là ?

Calmer les personnes en leur fournissant suffisament pour vivre (non pas survivre) ?

NON, ils ont choisi la "crise" pour pouvoir faire passer des pourcentages encore plus élevés au profit du capital et contraindre ceux qui n'ont que leurs salaires à aller au charbon pour encore moins, pour une durée encore plus longue, sans espoir de percevoir une retraite au bout du compte !

Malheureusement cela marche !

On corrompt un peu tout le monde, à tous les niveaux de la société. Même les pauvres se taisent, coupables d'être pauvres...

Alors ?

Alors, je ne crois plus au grand soir, mais au matin.

Ben oui, à force de tirer sur la corde comme cela, elle va rompre ! On ne peut que constater une accélération du pillage des ressources de notre planète. Comme si, de peur qu'il n'y ai plus rien d'ici peu, les riches accélèrent le syphonnage. Pour avoir quoi ? Toujours un peu plus d'argent, toujours un peu plus de pouvoir.

Le capitalisme s'écroulera sans doute de lui même un jour. Ce ne sera pas le fait de révolutionnaires (Oh! Comme je le regrette!), mais juste le résultat de ce pillage organisé au profit d'un groupe (d'une nomenclatura^^) sur une Terre qui est un espace fini, aux ressources limitées.Ce jour là, notre planète, nous, serons aux aboies.

Il nous faut donc préparer le matin, le jour d'après l'auto-destruction du capitalisme. A nous d'ordonner nos idées, de préparer nos discours pour qu'ils soient claires et intelligibles, efficients. A nous de construire dès aujourd'hui l'après capitalisme. Ce n'est pas évident, il faut sortir de la propriété lucrative, de la spéculation, de toute idée d'accumulation pour nous diriger vers autre chose. Permettre aux personnes d'être elle-même leur ressource, d'être libéré des idées de domination et de soumission.

La première piste que j'entrevois, c'est le "salaire à vie", la cotisation. La cotisation est une part de notre économie qui nous permet d'avoir un salaire tout au long de notre vie. La cotisation nous permet (ou plus exactement: nous a permis) d'avoir la gratuité des soins etc... Ce "déjà là émancipateur" (comme le dit B. Friot) de la cotisation, étendu à tout notre salaire pourrait être une solution. Une solution éminament anti-capitaliste puisque la cotisation n'est pas basée sur l'accumulation, mais sur la circulation de l'argent.Je conseille de lire B. Friot, mais aussi d'aller le voir, de l'écouter. Il est drôle, juste et cultivé.

Une deuxième piste serait de faire les choses avec joie, humour et auto-dérision ! Le sérieux n'est bon qu'à faire déprimer...

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.