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Billet de blog 30 décembre 2012

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2012, la fin du monde...médiapartien.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ces derniers temps, sans doute porté par la peur de cette fin du monde tant annoncée, je m'étais mis un peu en marge de la vie médiapartienne. Trop occupé à entasser boites de conserves diverses et bouteilles d'eau grand format dans mon abris anti-fin du monde. Les préoccupations et états d'âmes des blogueurs n'attiraient plus beaucoup mon attention de futur survivant d'un autre monde où je pourrai, à convenance, crier mes colères, pleurer mes peines, chanter mes amours et encenser la vie nouvelle.

Mais, le 21 décembre passa et rien ne trépassa. Tous le monde était toujours là. Les mêmes. J'attendis quelques jours aux fins de voir si une erreur de calcul temporel et divinatoire ne s'était glissée dans ce cafarnaum médiatique. Toujours rien.

Noël s'annonça, vint et s'en alla comme d'habitude.

Devant la nouvelle année qui se presse d'arriver, je ne peux donc que conclure que c'est donc reparti pour un an.

Aussi, je reviens vers mes occupations de ma vie d'avant qui est aussi ma vie d'après. Bref.

Ainsi, c'est aujourd'hui qu'un contact, « Giulietta la subversive », m'interpelle par un message médiapartien. Je suis vite revenu sur terre. Et à la lecture du billet communiqué par ma contacte, j'avoue être extrêmement échaudé par l'attitude de Médiapart.

J'aurai pu me mêler au billet avec le traditionnel méli-mélo des phrases assassines. J'aurai pu participer au jeu du commentaire le plus recommandé car le plus insultant ou le plus faux-cul. J'aurai pu, aussi, me faire plaisir en m'attaquant de manière obsessionnelle et gratuite à un blogueur dont le pseudo ne me convient pas. J'aurai pu, enfin, annoncer mon désabonnement pour me faire remarquer puis y revenir avec prétention en faisant une pirouette.

Aujourd'hui, au travers de Giulietta, qui soit dit en passant fut parmi mes premiers contacts, c'est une certaine presse ou plutôt une idée certaine de la presse qui agonise d'une lente et pathétique maladie : la médiapartite aigue.

Cette maladie qui est véhiculée par le vecteur P.E.C (Plenel Et Consorts) débute par la promotion d'un journalisme participatif qui repose sur 3 piliers : la libre circulation des idées, l'égalité du traitement de l'information et la fraternité d'une nouvelle vague de blogueurs-journalistes. Autant dire : liberté, égalité, fraternité, des fondamentaux somme toute très républicains.

Puis, cette maladie se mue en une sorte de tumeur de la conscience de soi et du libre arbitre, en développant chez certains médiapartiens une émulation collective autoritaire, frénétique voire sectaire qui retourne le cerveau. Cela peut alors s 'exprimer par la dénonciation d'untel, l'accusation d'un autre ou la diffamation d'une cible par action concertée ou spontanée d'un groupe atteint du syndrome de la médiapartite aigue et qui, bave aux lèvres, se ruent sur la proie désignée pour la conduire sur l'échafaud.

Enfin, cette maladie dans sa phase terminale, voit son vecteur PEC transformer la médiapartite aigue en la négation de ce qu'elle était au début. Une presse aux ordres, conformiste et de caste. Aux ordres du Gourou PEC. Aux conformisme d'une presse symptomatique des malaises d'un monde à bout de souffle qui se meurt sans plus aucunes illusions ni utopies. De caste car étant l'expression d'un certain élitisme et dandisme rive-gauche tendance rive-droite qui, à la fin, exclue toujours le plus faible ou le plus petit.

Il est évident que si je vous écris tout cela, c'est que ma petite période de recul m'a sûrement sauvé un instant du virus qui m'avait pourtant attrapé comme tout à chacun. Je profite donc de ce moment de « réveil » pour exprimer tout mon soutien à Giulietta et pour condamner les cadres de la planète Médiapart et leurs sous-fifres qui ne sont apparemment pas à la hauteur de l'enjeu.

Dont acte...

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