Les révolutions du monde arabe nous démontrent par la pratique que, quand bien même "ce n'est pas la rue qui gouverne" (M. Raffarin), le peuple fait la politique.
Etrangement en Belgique, qui n'a plus de gouvernement depuis sept ou huit mois, les choses ne vont pas plus mal que chez les voisins européens. Un grand patron belge, toutefois, s'inquiète : "qui va rassurer les marchés s'il n'y a plus de gouvernement pour dérèglementer ?".
C'est vrai ça, comment faire sans une politique néo-libérale de destruction sociale ? L'inquiêtude des marchés étant sans fin, on a compris l'intérêt d'avoir des gouvernements à l'écoute de leurs angoisses.
Un avantage est que de tout ceci rappelle aux citoyens européens le fait qu'ils ne sont pas seuls dans une petite barque à la dérive et qu'il ne tient qu'à leurs espoirs leur salut.