Je me disais à priori, c'est une carte postale de Paris pour spectateur américain. Y'a de ça. Le dernier Woody Allen donne la forte impression d'une commande.
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Je me disais à priori, c'est une carte postale de Paris pour spectateur américain. Y'a de ça. Le dernier Woody Allen donne la forte impression d'une commande. Déjà le casting ressemble à celui des films hollywoodiens de la libération, 1ers rôles américains et 2nds français pour le typique. Des clichés, il y en a pas qu'un peu, des plus jolis et des moins bons. L'intérêt de ce film n'est pas visuel. Woody décline. Il décline des variations sur les mêmes thèmes, de l'amour, du confort, des choix, de l'art, de la vie et de la mort. Avec le temps, le souci de la vie bonne va grandissant pour M. Allen, qui apporte de plus en plus une reflexion éthique à ses oeuvres. M. Woody Allen délivre, à travers ses archétypes, son avatar et une blonde (Mia ?), un message, voire un conseil universel. A travers le temps et l'espace. Sa cause frôle le métaphysique et pourtant s'inscrit dans le plus banal des actes. Du détail et des généralités, qu'est-ce qui compte ? Où est le poids ? Qui détermine l'enjeu ? Mr Woody nous parle. Allez l'écouter.
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