Quelle connerie la guerre. Prévert l'avait écrit, mais bien avant que je sache qui était Prévert, et bien avant d'avoir conscience de ce qu'était la guerre, j'avais la conviction qu'en cas de conflit, je déserterai. Je n'ai jamais compris pourquoi un homme peut souhaiter la mort d'un inconnu. Je n'ai jamais été du côté des cowboys.
Manque de courage, c'est ce que diraient les bigots et les aristocrates. Humanisme, simplement, aurait dit Jaurès. Et je crois que c'est pour cela qu'il est mort.
Plus de poilu en France. Ailleurs ?
Certains ont peut-être la tentation de renouveler le "stock". Restons vigilants et militants.
Le développement durable est l'utopie d'une expression de l'humanisme qui doit être déclinée sur tous les volets de la société. Ce n'est pas que le respect de l'environnement et la réduction de la production de CO2. C'est l'Homme au centre des préoccupations.
Au mieux, la lutte sera difficile et longue. Depuis des décennies, les peuples crient famine, souffrent de l'oppression des extrémismes religieux (qui ont toujours fait bon ménage avec la guerre, lorsqu'il ne l'ont pas généré). Pourtant, aujourd'hui, les milliards de dollars qui sont libérés par les états ne le sont que pour sauver ce qui mine l'humanité.
Et nous applaudissons au "miracle", aveuglés par la dictature de la propagande libérale comme nous encouragions, voilà 90 ans, nos pères de famille à mourir pour une France indigne de leur sacrifice.
Cela ne suffit sans doute pas. Dans nos écoles, nos enfants chanteront dorénavant le chant sanguinaire et violent de la Marseillaise, sous couvert d'identité nationale et d'intégration. Le comble, c'est que certaines portent le nom de Jaurès.
Oui, nous avons beaucoup de chemin à faire.