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Billet de blog 19 mai 2019

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Dinosaures bien vivants : Mekons "Deserted"

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Mekons "How Many Stars" (Official Music Video) © BSHQ

Les Mekons font partie des rares groupes dinosaures issus du mouvement punk toujours en activité. Formés à Leeds en 1976, pas vraiment dans la ligne du parti Clashien (leur premier single s’intitulait "Never been in a riot"), moins intellos que Wire (la nerveuse "Letter’s in the post" en contrefaisait le style) ils savaient néanmoins jouer aussi vite et fort.

Au fil des années leur musique s’est teintée d'influences folkloriques et surtout de country, tout en faisant des aller-retours périodiques avec le rock et l’énergie des débuts, La charnière d’origine Jon Langford / Tim Greenhalgh a été complétée dans les années 80 par des membres féminins Sally Timms (chant) et Susie Honeyman (fiddle, ou violon country), toujours à l’œuvre sur ce "Deserted" qui sonne plus américain que jamais ("Andromeda"). Enregistré à Joshua Tree (parc national en Californie) le disque déroule une thématique autour du désert en poussant même du côté de Harar (Ethiopie) arpentée en son temps par Arthur Rimbaud ("Harar 1883"). Sur le trajet, Greenhalgh prend le temps de s’émerveiller devant un tapis d’étoiles (l'apaisée "How many stars ?"). La musique est hybride, inclassable, on pense aux Violent Femmes (Gordon Gano) pour le côté alt-country sec et nerveux, avec des côtés plus sentimentaux (le violon de Susie Honeyman) et une frange expérimentale qui emmène parfois les chansons en territoire inconnu. Les Mekons restent un groupe vivant et intriguant.

Illustration 2

Mekons - Deserted    Angleterre 2019

Punk    Note 7.0

Un CD Glitterbeat

Une chronique SEFRONIA de  Jérôme Heff

> Plus d'infos sur cette chronique ici

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