C’est dans les vieux pots que l’on fait la meilleure soupe : un proverbe qui s’est visiblement rappelé à Jack White après la tambouille bizarroïde de son récent disque solo "Boarding house reach" (2018). Au rencart les expérimentations hasardeuses rock-r’nb-funk, retour au binaire avec des riffs bien sentis et un gang bien soudé, tel ces Raconteurs réactivés pour la troisième fois en dix ans. Aux côtés du complice Brendan Benson, "Help us stranger" propose une revisitation express du hard blues et glam rock les plus échevelés, voire d’americana seventies, servie par des mélodies pop accrocheuses. "Help us stranger" peut s’entendre juste comme un bon disque de rock confortable qui procure un plaisir immédiat ; mais c’est aussi un genre de conférence TED qui brasse toute un pan de la culture rock (à noter la reprise de Donovan "Hey gyp" qui met le feu au psychédélisme délicat du barde folk) ou encore un collage post-moderne de tous les disques qui en forment l’ADN. "Help us stranger" gagne sur tous les tableaux.
Le Parlement belge a entamé voilà deux ans un travail historique d’ampleur sur son passé colonial. Il s’ajoute à des initiatives locales sur la décolonisation de l’espace public et à une loi sur la restitution des biens spoliés. Y a-t-il des leçons à en tirer pour la France ?
Dans un contexte de débats nourris autour de la restitution des biens spoliés durant la colonisation, la dernière livraison de la revue « Politique africaine » éclaire quelques angles morts des discussions autour de ce patrimoine, parfois oublié, souvent dépolitisé.
Depuis plusieurs jours, une querelle oppose oppose des associations LGBTQI+ et Raphaëlle Rémy-Leleu, élue EELV de Paris. Les premières reprochent vertement à la seconde ses positions sur le travail du sexe. L’écologiste dénonce un « harcèlement » injuste.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Dans ses lettres, Céline accuse Yvon Morandat d’avoir « volé » ses manuscrits. Morandat ne les a pas volés, mais préservés. Contacté à son retour en France par ce grand résistant, le collaborateur et antisémite Céline ne donne pas suite. Cela écornerait sa position victimaire. Alors Morandat met tous les documents dans une malle, laquelle, des dizaines d’années plus tard, me sera confiée.
Depuis longtemps les « céliniens » cherchaient les documents et manuscrits laissés rue Girardon par Céline en juin 1944. Beaucoup croyaient avoir trouvé la bonne personne en un certain Oscar Rosembly. Un coupable idéal.
Comment, par les hasards conjugués de l’Histoire et de l’amitié, je me retrouve devant un tombereau de documents laissés par Céline dans son appartement de la rue Girardon en juin 1944. Et ce qui s’ensuivit.
La veuve de Céline disparue, délivré de mon secret, l’heure était venue de rendre publique l’existence du trésor et d’en informer les héritiers… qui m’accusèrent de recel.