OUSMANE SONKO, L’HOMME A ABATTRE
Dans l’histoire politique postindépendance en Afrique, rarement un homme politique n’aura fait l’objet d’un tel acharnement. Comme l’amour, la haine rend aveugle ! Macky Sall et son régime veut à tout prix la peau de l’opposant Ousmane Sonko au point de recourir aux moyens les plus indignes et abjectes ; avec le risque de faire entrer tout un pays, autrefois réputé pour ses acquis démocratiques, par la petite porte dans l’histoire.
Le procès du 16 mars 2023, qui tient en haleine tout le Sénégal, est comparable à une « histoire d’un voleur pris la main dans le sac par une caméra publique, qui se retourne pour porter plainte pour diffamation contre un citoyen qui s’est indigné de ce vol. Le voleur en question clame haut et fort qu’il n’existe pas d’enregistrement vidéo et avec certaines complicités essayent de faire disparaître les enregistrements afin de donner du crédit à la thèse de la diffamation ».
Cette métaphore caractérise bien l’absurdité de ce procès qui constitue une forme d’intimidation contre ceux qui, comme Ousmane Sonko, dénoncent les détournements de deniers publics. Ceux qui regardent le Sénégal de loin pourraient rire de cette situation aussi cocasse que surréaliste mais à considérer les risques d’embrasement du pays, dans l’hypothèse d’une condamnation de l’opposant, on en perd vite le sourire. Le régime de Macky Sall veut imposer au sénégalais une sanctification des anti-valeurs, une glorification de la mal gouvernance et cela dans un pays pauvre très endetté.
C’est un secret de polichinelle, que Macky Sall cherche vaille que vaille à écarter l’opposant Ousmane Sonko de la course à l’élection présidentielle de 2024 mais beaucoup de personnes jusque dans le camp présidentiel s’étonnent de l’immoralité des méthodes utilisées. La victime de ces basses méthodes ne serait pas seulement Ousmane Sonko mais surtout le Sénégal en tant pays et ce pour des générations. C’est ce qu’a compris la jeunesse sénégalaise qui n’entend pas se faire voler le droit de vivre dans un pays respectable et respecté. Si on y ajoute l’espoir d’un changement radical dans la gestion des biens publics incarné par le président Ousmane Sonko on comprends aisément les enjeux de ce simulacre de procès.
Le monde entier regarde le Sénégal.
Le monde entier observe la justice sénégalaise.
Aux Sénégalais de prendre leurs responsabilités.