Après avoir subi les traumatismes de la politique antisociale, du
terrorisme sanglant et de tous les autres accidents qui s’ abattent
sur nous, j’ai retrouvé espoir d’une vie meilleure ensemble !
Quel remède miracle ai-je donc pris ?
Et bien, j’ai vu quatre films admirables. Dans l’ordre :
CHOCOLAT film biographique de Roschdy Zem avec l’extraordinaire Omar Sy qui nous donne la honte d’être blancs ences périodes colonialistes, mais qui dans une humanité réelle, émotionnelle à souhait nous fait comprendre mieux que n’importe quel professeur universitaire, que nous sommes différents, peutêtre, mais tous semblables.
DIEUMERCI de Lucien Jean-Baptiste qui nous fait vivre une galère actuelle, atténuée par des comportements sentant bon de vraies valeurs, celles de l’amitié, de l’amour et de l’épanouissement de soi.
Le MEDECIN de CAMPAGNE de Thomas Lilti avec Marianne Denicourt , François Cluzet … là aussi, nous sommes en pleine actualité et entière réalité. Les rapports ne sont guère bienveillants au début mais avec du respect, du dévouement et de l’amour, tout peut s’arranger.
GOOD LUCK ALGERIA de Farid Bentoumi avec Sami Bouajila, Frank Gastambide, Chiara Mastroiani, Hélène Vincent … là aussi en pleine vie, douloureuse réalité, sans pathos mais beaucoup de respect, de pudeur… Qui a fait mieux pour une connaissance des
algériens et mieux fait comprendre le choc de civilisations ?
Ces films révèlent, comme des documentaires, la réalité du quotidien, mais traitée avec une humanité et un respect que l’on voudrait retrouver plus souvent. Finis les héros mythiques. Nous revenons aux gens de la vraie vie, ou du moins à ceux que nous
aimerions rencontrer.
Donc, si vous voulez trouver une raison et un espoir de mieux vivre dans notre société: allez voir ces quatre films ou au moins l’un d’entre eux. Vous ressortirez gonflés à bloc pour supporter tous vos tourments.
Oui, des solutions existent pour que l’on vive mieux ensemble: justice, respect, amitié, amour… très loin des lois antisociales,et des agissements fondamentalistes…
Paris le 2 avril 2016, Serge CASSAGNE, résolument optimiste