Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Peser. Peser du poids du colibri, mais peser. Rappeler que la gauche a quelque chose à dire, le faire voir, le faire entendre, le faire unitaire. Dans la rue. Tout le reste n'est pas du pipeau mais peu s'en faut. La rue est le dernier lieu où les relais gouvernementaux des possédants se souviennent du peuple. Le dernier lieu où la morgue des souteneurs doit baisser le nez sur les réalités de ce monde. Le dernier lieu où on marche avec des étrangers sans leur demander leurs papiers. Le carrousel de la présidentielle va bientôt emporter toute réflexion, les jeux du cirque et leurs actionnaires vont tambouriner à toutes les antennes. C'est déjà le cas aujourd'hui. Les uns tirent un pan de chemise hollande, les autres tirent une jambière mélenchon, d'autres sont prêts à croire qu'un dieu caché existe et donnent déjà des noms au diable. La rue est le dernier lieu où nous sommes égaux. Jeudi, il va falloir être plus nombreux que le 9 avril, aussi nombreux qu'en 2005, aussi nombreux qu'en 95. Si la gauche veut exister, ce sera tous ensemble. A la suite des jeunes qui montrent le chemin, à la suite des syndicats qui font ce qu'ils peuvent et parfois contre eux quand ils se compromettent avec le pouvoir, à la suite de tous ceux qui croient qu'il ne faut pas laisser faire, qu'une vraie réflexion, un vrai débat et de vraies négociations doivent avoir lieu sur le travail et sur les solidarités sociales. Tous ensemble, ce n'est pas un slogan, c'est la condition. C'est 10h au Vieux-Port à Marseille. Je suis plutôt pour les grosses manifs que pour la manif partout.
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