Indigence attendue des débats sur ces plateaux de télévisions à la déco flashy écœurante de bleu électrique. Déclarations convenues des perdants. Faible inspiration du vainqueur visiblement peu habité et par un personnage sans substance. Le tout couronné par une soirée arrosée à la Rotonde en compagnie de VIP comme la fille de l'Ex Giscard, l'animateur TV Bern, le réseauteur Attali et le commentateur Cohn-Bendit... Je n'ai pas toute la liste. Là, les choses sont claires. E Macron est, plus que J. F. Kennedy, plus que B. Obama, un produit marketing du système dominant : un brave garçon qui peut se féliciter d'une chose : celle de donner satisfaction à ses maîtres. On se souvient de la fameuse Commission Attali pour la "libération de la croissance" dont le jeune Macron était le rapporteur et qui préconisait la libre implantation des grandes surfaces dans les périphéries de nos villes déjà défigurées... C'est assez pathétique que la France en soit arrivée là. Comme nous n'avons pas vraiment de choix, c'est ce produit marketing qui s'installera à l'Elysée. A priori, ce sera la même politique que celle qui est menée depuis des années, sans doute encore plus libérale. A moins que le monde, la planète, l'Europe, ne connaissent de tels bouleversements que ce statuquo économique et politique ne soit vraiment plus du tout tenable. Il est clair que notre "destin" nous échappe de jour en jour. Il en sera de même tant que l'écosystème vital sera menacé. Macron a-t-il l'intelligence pour le comprendre ? Le doute est permis.
Je me dois d'ajouter que malgré mon inappétence pour ce produit marketing, il reste préférable à la démagogie populiste, à l'enfermement nationaliste, au racisme, etc. S'il est en tête, c'est que les compétiteurs sont moins bons ou plus mauvais que lui, avec et sans médiacratie !