Enfin, revoilà les premiers rayons de soleils et les primevères. Le printemps est revenu. Les jours rallongent et les jupes raccourcissent. J’aime les jambes des femmes. Ce sont des compas qui rythment la marche de la terre.
Jambes menues trottant sur le pavé vers on ne sait qu’elle improbable destin pressé. Jambes longues fines, élancées sous une mini, dévoilant, suggérant plutôt un brin d’intimité.
Jambes osées sous un kilt, jambes croisées révélant le haut des cuisses. Jambes sur de hauts talons perchées galbant le mollet.
Jambes lascives, désir d’orientalité, jambes écartées forme de virilité. Jambes suggestives, bout de tissu enroulé autour des hanches, roulement de bassin, érotisme exacerbé.
Jambes qui marchent à grand pas, liberté assumée, à petits mouvements, entravées par la jupe droite, dépravées par la jupe fendue.
Jambes nues, caresse du feu, jambes gainées de soie, de 50 grammes de nylon lestées, nimbées de douceur. Jambes rebelles aux bas filés.
Compas arpentant la terre, aiguilles égrenant la journée, anguilles prêtes à se faufiler.
Merci Mesdames de nous donner ce brin d’humanité.