«Non aux tyrans !» Cette belle maxime aurait pu être signé d'un Z qui veut dire Zorro (ou bien «il est vivant» chez Costa Gavras) mais malheureusement ce n'est qu'a la pointe d'un goupillon en forme de balayette à gogues qu'un S (ou un esse, sorte de crochet) la paraphe.
Pas Zorro donc, juste le Capitaine Crochet (ou Hees, comme on voudra) mettant le Guillon à la Porte (pour faire court) sur les airs de "Mais moi aussi, les 'méchons' m'ont viré" (complainte) et "Cela n'arrivera pas avec moi" (tube de l'été rempli de vaseline).
Bref deux de chute..De Chuuut, devrais je dire. Pas un mot, pas un bruit, rien qui ne puisse perturber le silence des agneaux de la matinale désormais, afin qu'Hanni-Val Lecter continue avec cynisme et détachement son oeuvre de dépecage de l'antenne du service public qui plébiscitait ces deux chroniques. Val...passé de Charlie Hebdo à Nico Magazine...Une manière de toucher le Font ?
C'est quand même là que ça devient pathétique, parce que si le Public est content, pourquoi les lui ôter au nom même du Service qu'on prétend lui rendre ? Ou alors il y des petits gars qui se disent qu'on va leur donner bien proprement à bouffer de la merde aseptisée. Du genre, "tout va bien, les dépenses de l'Elysée augmentent moins vite que la crise, et prenez un parapluie, il va flotter ce matin". Circulez, y rien à voir....
Ah..La mission de service public, il n'y a que ça de vrai....Eduquons les masses populaires se transformant en "Eh ! Des cons les masses populaires !".
Bref, on retrouvera surement Guillon et Porte ailleurs, (déjà en spectacle c'est très bien) et sur d'autres antennes. On peut présumer d'ailleurs que si Desproges, avait été encore là il aurait fait partie de la charrette et qu'il aurait comparu avec Claude Villers et Luis Régo au "Tribunal des flagrants humoristes", sorte de cour martiale ou ce n'est plus plus le "Massif Central" mais le Capitaine Crochet, ni "l'avocat le plus bas d'Inter" mais les Directeur le plus nul d'Inter qui officieraient afin de retirer toute once d'impertinence, toute velleité de se démarquer des autres radios, bref de ne plus être comme le disait l'ancien slogan de la station : "France Inter, pour ceux qui ont quelque chose entre les oreilles" mais "France Inter, pour ceux qui n'ont rien entre les jambes".
Mais qu'on se rassure, notre fringant Domenech des ondes (quoi qu'il s'en défende, histoire de se défausser) a quand même une chance que le service public ne puisse se comparer aux autres radios.
En recréant l'ORTF et son cortège de veules, assujettis au pouvoir, prenant leurs dépèches exclusivement de l'Agence Elysée Presse (aussi appellée dans les milieux autorisés Agence Gaino).
Ou encore mieux. En faisant de France Inter la première radio Venezuelienne de France avec interventions directes de Sarkozy coiffé d'un sombrero (sombre Héros ?) à la Hugo Chavez, l'autre tour de contrôle des médias, tandis que que Val éventera le président d'une feuille de bananier délicatement secouée au dessus de sa tête (la clim marche mal à France Inter pour cause de restrictions dans le service public).
Que cela va être beau...Le Président d'une République quasi bananière éventé par une feuille de bananier, par la plus grosse banane des ondes...
Si c'est ça la Révoluçion...