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Billet de blog 24 juillet 2011

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NotW. Les journalistes ont eu le dernier mot. (croisé)

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les Anglais sont des gens bizarres. Ils donnent des noms de défaites à leurs lieux publics (Trafalgar Square, Waterloo Station), et leurs princesses commencent en carrosse et terminent éclatées comme des citrouilles. Ils ont aussi inventé le fair-play uniquement pour nous expliquer pourquoi on perd et, les soirées "Bunga bunga" mis à part, ils sont à l'origine de la quasi totalité des sports d'équipe de la planète.

Ils sont enfin à l'origine des plus grands groupes de Rock, ce sont on les remerciera largement plus que de la presse tabloïd à scandales dont faisait partie NotW : News of the World.

Ce fleuron de la presse Murdoch, ne fleurait pas la rose loin s'en faut. Il a passé les dernières années de son existence dans le piratage, l'écoute illégale, l'usurpation d'identité et autres joyeusetés qui en ont fait à la fois une High School de tout ce qu'il ne faut pas faire en matière de journalisme, le canard le plus lu et aussi celui qui avait les deux pieds bien ancrés dans la merde.

Cela sans entacher les escarpins "stiletto" de Rebecca Brooks sa rédactrice en chef et rousse égérie de Murdoch père. Je dis rousse en rapport avec sa chevelure et pour ne pas qu'on la confonde avec Tristane Banon, l'égérie de Dassault fils. En même temps, on ne peut pas confondre, qu'on l'apprécie ou pas, celui qui a construit un empire avec l'autre qui en a seulement hérité et qui le maintient à la faveur de l'Etat dont il lèche les bottes dans son tabloïd à scandales : Le Figaro.

Donc Rebecca Brooks à démissionné et sur ordre à sabordé le journal pour calmer le jeu. Dans la foulée, elles est passée par la case arrestation, mais son sort ne nous interrèsse pas. Elle n'a même pas fait de pot de départ...

Les anglais adorent les pots de départ, avec beuverie et chansons. La, les journalistes de NotW en ont été privés, exactement comme d'internet dès lors que l'annonce de la mort du journal a été faite. Et comme on leur avait interdit tout jeu de mot dans le dernier numéro allant à l'encontre de la direction et que Rebecca Brooks avait même diligenté deux journalistes "surs" du Sun pour vérifier tous les articles, ils se sont rabattus sur les mots croisés. Pour passer le temps sans doute...

Max Favallelli et Maitre Capello étant notoirement indisponibles, il se sont chargés de ceux du journal, et les ont truffés de messages à leur patronne dans les définitions et les réponses. On peut donc lire "Brook", "stink", "catastrophe" et "digital protection". Mais aussi"criminal enterprise", "mix in prison", "string of recordings", "will fear new security measure".

Le pompon étant " Woman stares wildly at calamity"en référence à cette photo et dont la réponse est "Disaster". On trouve aussi dans les réponses "Stench", "Tart" et il parait qu'il y a un "Bitch" qui se balade quelque part...

Les "fins limiers" dépêchés pour relire tout le dernier numéro et éviter le brocardage de Brooks, n'y ont vu que du feu. Cela rend l'histoire encore plus savoureuse. Le "Thank you & goodbye" qu'elle à lu était en forme de doigt d'honneur.

Le dernier mot, celui dont elle voulait les priver, est finalement revenu aux journalistes.

Quant à moi, je garde précieusement mon exemplaire de "News of the World". Par le journal...L'album de Queen

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