Mille rythmes, des moteurs, un ou deux repas
Ont recouvert mon rêve mais elle subsiste,
Toute vêtue de rouge ajouré, collée à moi, pouffant de rire, et nos câlins.
Des pantins, les passants de la rue vont comme des pantins,
Je suis seul sous ma couette, des projets de dessinent et se redessinent ;
Voilà, cela me revient, je suis bien tombé sur Serge ce matin,
C’était avant d’agripper Agrippine, et les crayons !
Mon existence prend de l’épaisseur, je conçois la lenteur,
Le temps chéri qui me sépare d’elle malgré lui
Un horloger, paraît-il, dicte mes intentions, pourtant je sais dire fuck…
Je sais dire pire, et je le distille, façon quantique.
Moi ? Savamment expulsé du lycée, religieusement privé de ma liberté,
J’écris des poèmes pour les filles inquiètes qui me regardent,
Celles qui redoutent la jalousie de l’homme capitaliste, avec sa bagnole bateau et ses mains d’assassin.
Le poison de l’ère industrielle a fait presque mouche,
Presque, puisqu’il est encore des mouches, à merde, ah, merde, je touche…
Le monstre de méchanceté a appris son habillage sous toutes les coutures,
Il présente affable, mais gare à lui faire ouvrir les vannes,
Les vannes de son âme de diable véritable comme le prochain âne.
J’ai mis un terme à ma saleté. Mais j’ai aussi commencé les altères.
J’accepte ma solitude, mais alors aucun compromis.
Je ne veux plus de la rispéridone, et je ne demande pas réparation.
Même s’il y a des Nazi derrière tout mon diagnostic. Je publie tel quel.