L'histoire du collectif Jeudi Noir et de l'entreprise Axa est une illustration de ce qu'est ce capitalisme new look, bien habillé en costume zou tailleurs, avec du verre, de l'internet, du truc et du machin.
N'empêche, tous ces atours n'y changent rien : ces gens sont ni plus ni moins des bougnats, dignes descendants de leurs indignes anciens, des gens qui grattent le moindre sou et que les autres crèvent, mais plus loin.
La bonne nouvelle, c'est qu'ils ne sont pas vraiment cyniques. Ils aimeraient bien croire qu'ils le sont. Mais ils sont trop avides pour cela. Alors, quand un collectif lance une action telle que celle de Jeudi Noir, au lieu d'en profiter pour améliorer leur image, leur parts de marché en reprenant l'idée et en acceptant de prêter leurs bureaux vides, non, ils portent plainte, pour des locaux qui ne sont que des placements financiers et non des lieux à utiliser.
Pauvres gens aux pauvres mentalités, pauvres bougnats avec leurs beaux zabits qui ne cachent pas la misère de leurs esprits, qui ne sont même pas à la hauteur de ce qu'ils voudraient être.