Qui l'a été dès sa prime jeunesse, qui a eu un rôle, je pense, assez important pour pouvoir, toute sa vie, passer de Moscou à Paris sans difficultés, qui avait des fonctions qu'on peut dire délicates, qui a regardé, avec moi, la télévision par ce grand mois de novembre 1989.
Il a regardé, comme tout le monde, la chute du Mur. Et il a souri en me disant : C'est beau, le cinéma....
Sur le coup, j'ai cru qu'il s'accrochait à toute sa vie,qu'il ne voulait ni voir ni savoir.
Et maintenant, je m'interroge.
On me raconte qu'Angela a fait ses études à l'est, qu'elle était nulle en communisme, et qu'elle était chargée du service de presse de son petit journal étudiant.
Qu'elle a soudain viré de bord. Qu'elle est devenue réactionnaire, partisane d'une politique opposée au communisme. Dans la fiction, il y a au moins une erreur : elle ne pouvait pas être 'nulle'...
Et on me dit itou que Willy Brandt, vous vous souvenez, celui de l'ouest qui a tout fait pour faire sauter le mur, que Willy a été soutenu à bout de bras par le Kremlin....
Et on voit Poutine récupérer ses anciens satellites, les uns après les autres.
Et on voit les pays du bloc de l'est qui se mettent à reprendre un tel poil de la bête qu'ils s'amusent des dérives anti-démocratiques des pays de l 'ouest.
Et on les voit qui ont en main une bonne partie des richesses mondiales.
et on les voit qui re-nationalisent les entreprises qui touchent à l'énergie - on s'offusque d'ailleurs du mauvais traitement fait à Kodorovski, comme si le-dit était un honnête entrepreneur abusé par les vilains cocos.
Et et et... oui c'est chouette le cinéma.