Donc donc donc...
On a annoncé que le Portugal et l'Espagne étaient dans le colimateur, il y a un bon mois de cela, si je ne me trompe.
Heureusement, nos grands ministres ont sauvé ces pays et nous en ont mis plein la vue à force de rencontres, de sommets, de décisions utiles et tout et tout.
Heureusement, la rigueur, si impopulaire, a été imposée à toute l'Europe, salauds de pauvres, ils se plaignent encore, mais de "quoit'est-ce ? "
Heureusement, nous avons nous, en France, la meilleure ministre du monde possible, une dame d'une extrême compétence en économie et en finances, vu que son métier avant c'était avocat.
Seuls les pékins ignares et incultes pensent encore que les avocats font des études de droit et que les financiers font des études d'économie, gestion et finances.
Dans notre meilleur des mondes à nous, c'est pareil.
Seuls les footballeurs et les populeux ne comprennent rien et n'ont pas droit à la parole.
Un riche cynique d'aujourd'hui, à chaque fois qu'il voit danser l'alouette se dit qu'il va gagner quelques plumes et quand elle aura fini de chanter et danser, il lui aura plumé jusqu'à la tête, prête à cuire, l'alouette.
Un riche cynique, gagne des sous en pariant contre. Ceux qui ont parié contre le portugal ont gagné. Ceux qui parient contre l'Espagne sont en train d'engranger. Ceux qui jouent contre la Belgique et la France vont avoir un 2011 des annales.
Vive les marchés dérivés, vivent les alouettes, vivent les obtus bornés obstinés à défendre des intérêts contraires à ceux pour lesquels ils obtinrent mandats ( mandats nationaux et mandats européens ), vivent tous ces gens qui gagnent plein d'argent et nous expliquent, pas à pas, comment être auto-entrepreneur en France et réussir à en sortir les poches pleines.
Les autres sont dans la mouise. Certes. Mais nous ne sommes pas dans le meilleur des mondes. Juste dans le meilleur des mondes possibles. Nuance, camarades, nuance !
Adonc, Fitch vient juste d'abaisser la note du Portugal. Alors que l'alouette et ses copains, l'aiglon, le pigeon, le ramier, étaient sûrs qu'ils avaient tout fait pour que ça n'arrive pas.