N'importe quoi" nia nia nia c'est du mauvais féminisme! Dans le bon féminisme, selon moi, les hommes et bien ils sont toujours beaux et gentils et la violence envers les femmes n'existe pas.Ce film c'est du mauvais féminisme parce que eh bien les hommes ils sont méchants envers les gentilles femmes qui sont toutes des pauvres victimes. C'est archifaux ce qu'il dit Matt Damon bien sûr que les femmes avaient du pouvoir! la preuve: la maman du seigneur et ben elle pouvait gronder son fils. CQFD. EN plus on n'est pas les pires dans le monde donc CQFD. Je pourrais débattre dessus pendant une heure MAIS EN FAIT J'AI 0 ARGUMENTS donc je vais pas le faire."
C'est en gros ce que soutien un youtubeur "spécialiste de l'histoire de France" à propos du film de Ridley Scott "le dernier duel". https://www.youtube.com/watch?v=pWlF0kydhi8 ou c'est moi qui suis de mauvaise foi?
EN plus historiquement, des témoignages allaient contre la thèse du viol : le violeur avait des alibis disant qu'il se trouvait à 50km de son chateua. D'où le gros doute sur la véracité de toute l'histoire. C'est pas Madame qui porte plainte contre Monsieur. C'est le mari qui porte plainte contre son rival pour avoir violé sa femme. Quand Damon dit qu'il a fallu tout imaginer, c'est parce que Marguerite en question est interrogée en tant que témoin de la scène, c'est pas elle la plaignante. On ne saura pas si c'est elle qui a convaincu son mari de porter plainte ou si c'est l'inverse : Son Mari procédurier qui lui a demandé de faire une fausse accusation pour pouvoir enfin récupérer son domaine, l'ancien domaine de sa femme et son honneur au passage. Peut -être un mix des 2. ET il se peut que le chroniqueur Jean Froissart ait légèrement surestimé le risque que la Margerite encourait vriament d'être brûlée vive... il était pas là au moment des faits et un chroniqueur connu se doit de mettre un peu de piment dans l'histoire... La où je te rejoins, c'est effectivement juste le titre des 3 parties. Le film prend clairement le parti de Marguerite du début à la fin et le chapitre "la vérité selon .. Legris" n'est pas sa version officielle. Le diable se cache dans les détails : dans sa version, elle n'est pas en état de sidération, elle le regarde fixement comme pour le mettre au défi. La façon dont elle enlève ses chaussures est lente, presque érotique, pas tremblante d'adrénaline et de peur, elle monte doucement les escaliers et jette des regards furtifs en arrière pas pour vérifier s'il a bien voulu finir par repartir commme un noble de bonne éducation mais pour vérifier qu'il la suit bien, si elle cherche à interposer la table entre eux, c'est pour jouer etc...C'est une version dans laquelle le violeur se laisse embarquer dans son propre fantasme de son désir et de sa propre irrestibilité sexuelle et ne laisse rien ni personne le persuader qu'il s'agissait effectivement d'un viol et non d'une séduction consentie, pas même la première concernée car "c'est l'étiquette pour une dame de refuser" (en gros, non=oui ; parole d'une femme = 0). On le voit ensuite réfléchir à sa ligne de défense comme un Weinstein, ou plutot un Darmanin ou un PPDA et adapter le récit de "sa vérité" pour ne pas avoir à souffrir la moindre conséquence de ses actes, la moindre salissure à son "honneur". C'est en cela que c'est un film féministe et pas "dans le mauvais sens du terme": Il ressort une histoire de VSS dont personne ne connait la vérité, vieille de + de 500 ans et prend le parti de croire la plaignante. La dernière version montre les faits, le manque de considération, le manque de respect, manque de reconnaissance légale, manque de reconnaissance sociale des femmes, la brutalité symbolique, psychologique (et physique) du viol, le manque de foi en sa parole, glisse quelques anachronismes dedans au passage (souci de la "frigidité "des femmes...) et montre Marguerite à l'initiative de la demande de justice. Le tout courronné par une foi en la justice divine parce que c'est quand même un film américain ;)
Sinon des chaînes qui valent bien le coup :