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Billet de blog 1 mars 2017

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Les présidentielles 2017 vues à travers « l’art de la guerre » : chapitre 1

Bréviaire de nombre de managers, « l’Art de la guerre » est connu comme le premier traité de stratégie militaire. Il inspira militaires et maoïstes mais aussi théoriciens plus ou moins empiriques de l’entreprise. Une bible de plus … Sans s’attarder sur son origine et son présumé auteur, il est intéressant de le lire à travers l'actualité de nos présidentielles.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Sans préjuger de ce que donnera cette double lecture, forcément imprévisible puisqu’improvisée au gré des évènements, on peut déjà penser que l’un de ses premiers préceptes est parfaitement assimilé par nos candidats : « lorsque vous vous trouvez face à face avec l’ennemi, adaptez-vous aux changements de circonstances et inventez des expédients. Comment serait-il possible de débattre de ceux-ci à l’avance ? »

Bref, improvise candidat ! Tu as beau élaborer tes programmes, tu en seras toujours réduit à répondre aux autres.

Le maintien de François Fillon en ce mecredi en est une preuve. Répondre plutôt que de prendre l'initative. Répondre en faisant semblant d'attaquer. 

Dans cet ouvrage où Sun Tzu juge la guerre trop « sérieuse pour que l’on y utilise des armes, outils de mauvais augure » on trouve 13 chapitres que nous découvrirons l’un après l’autre en essayant d’y introduire cette réalité électorale du moment, histoire de leur donner une actualité.

Le début du 1er de ces chapitres est consacré au préalable à toute guerre :  le « check-up » de la situation en quatre points

A savoir :

-        L’influence morale,

-        Les données météorologiques et le terrain,

-        Le commandement et …

-        La doctrine.

C’est donc l’occasion d’examiner méthodiquement et dans l’ordre de ce premier chapitre où en sont nos candidats.

L’Influence morale :

Citons Sun Tzu qui définit ainsi l’influence morale : « Ce qui fait le peuple en harmonie avec ses dirigeants, de sorte qu’il les suivre à la vie à la mort … »

Les complications commencent …

Fillon ? La primaire a certes été triomphale mais les blessures au sein de l’armée de droite sont lourdes et les failles se sont vite déclarées sur des problèmes de fond (Sécurité Sociale). Si l’on faisait parler Sun Tzu, peut-être dirait-il que la cohésion s’est faite tard, après les primaires. Trop tard …

Hamon ?  même constat. Primaire incontestée, mais un positionnement clivant dans ce qui aurait pu être le peuple du candidat. L’ex-frondeur a lâché son chef, peut-il demander aux autres de ne pas le faire pour lui ?... On voit aujourd’hui les ruades de l’aile droite du PS.

Macron ?  il essaye mais part tard. Une cohésion à construire … « en marche » pourrait-on dire et surtout en tirant large. La cohésion de Sun Tzu est autant avec le chef qu’entre ses partisans. Deux électeurs de Macron qui le suivent aveuglément se suivraient ils l’un l’autre ? 

Mélenchon : il lui faut rassembler les insoumissions, les adversaires de toutes structures et les communistes. Là encore, la solidarité est lourde à construire entre un peuple nostalgique d’une gauche des 30 glorieuses et les partisans d’une nouvelle donne.

Le Pen : certes son électorat semble sûr de lui mais il a du mal à se positionner dans cette idéologie du contre. Sun Tzu parle d’harmonie et ce n’est pas par hasard. Les électeurs qui suivent Marine Le Pen aiment l’ordre et ils ont peur … Comment suivraient-ils ses transgressions et sa violence jusqu’à la mort ? Ou tout simplement jusqu’aux législatives …

Carton jaune de Sun Tzu …

Les conditions météorologiques

Quand Sun Tzu parle de météorologie, il entend « le jeu des forces naturelles » qui entourent la guerre : on ne se bat pas de la même façon en terrain gelé que sous un soleil de plomb.

Et dans notre exemple, les conditions météo sont difficiles, imprévisibles, mouvantes, déroutantes.

L’orage Trump rend toute analyse de politique étrangère périlleuse, ses dévastations terrorisent tout autant que son imprévisibilité. Poutine plombe d’un brouillard dense les politiques intérieures de tous les pays, après avoir obscurci sa propre atmosphère. L’Europe n’en finit pas de s’agiter sur une houle qui rend la bataille navale incertaine. Le moyen Orient embourbe les candidats dont les chars patinent entre Damas, Alep et Mossoul. Il pleut même en Chine. L’Iran gèle et Israël brûle.

Dur pour les candidats de choisir les bonnes tactiques, les armes adaptées et de prévoir, donner un cap, rassurer.

Aucun candidat ne le fait réellement. Sun Tzu lèverait le carton rouge sur ce point …

Le Terrain …

L’idée du texte est de mesurer les caractéristiques du terrain, « les distances, la facilité ou la difficulté de les parcourir ».

Là, on pourrait penser que le terrain était prévisible : contrairement aux accélérations dues aux décès, démissions ou dissolutions dans les années 60 et 70, l’agenda électoral de ces dernières années est immuable. Présidentielles en avril-mai comme Noël en décembre.

Chacun avait mesuré sa propre façon d’emprunter les chemins du champ de bataille :  les primaires à gauche bâties pour Hollande, des primaires à droite pour un affrontement Juppé-Sarkozy. Une Le Pen avançant en terrain couvert pour se présenter en outsider incontestable. Un Mélenchon prêt à se confronter au triangle habituel extrême-droite/droite-gauche réformiste.

… et tout a basculé. Le terrain si bien préparé a vu ses repères tous modifiés : Macron démarre et change les panneaux indicateurs, Fillon inverse les croisements, Hamon détourne les ruisseaux.

Difficile d’avancer avec « l’Art de la Guerre ». Tout est à revoir.

Sun Tzu aurait sans doute rendu hommage à ceux qui ont su modifié ainsi la carte de la bataille. Il l’aurait sans doute théorisé. Mais carton rouge pour les favoris d’avant la bataille …

Le commandement

Sun Tzu cite Lu Ch’uan : « les cinq qualités du général sont les qualités de sagesse, d’équité, d’humanité, de courage et de sévérité » …

Il soulève là le problème de la légitimité des chefs qui nous fait plonger d’abord dans le cas Fillon : il  a contesté la légitimité des favoris de la primaire en les attaquant sur les valeurs de base citées plus haut. Voici qu’il a été rattrapé par ces mêmes valeurs qu’il a voulu incarner. Sévérité dans l’image qu’il a donnée n’a pas rimé avec équité.

Le Pen a joué aussi sur ce registre de chef incontestable, de personnalisation à outrance mais en inversant chacune des propositions (à faire se retourner Sun Tzu dans son tombeau inconnu) : Sagesse alors qu’elle démolit toute institution dont elle parle ? Equité quand elle semble se servir avant de servir les autres ? Humanité ?... Courage après l’épisode du refus de se présenter à une convocation de justice ? Sévérité face aux errements de ses partisans ?

Pour aller sur les autres : Mélenchon doit construire une image de sagesse, Hamon de sévérité, Macron de courage (chacun attend son programme et qu’il ose fâcher les uns et contenter les autres ! )…

Sun Tzu : peut mieux faire !

La doctrine

Sun Tzu définit de façon très particulière la doctrine : « l’organisation, l’autorité, la promotion des officiers au rang qu’il convient. »

On l’a vu, les organisations, toutes les organisations des candidats à ces élections sont neuves et les officiers plutôt fruits de compromis que de choix clairs et préalables :

Fillon et Hamon : les états-majors sont nés des primaires et de la règle du jeu de la synthèse. On a vu que les solidarités sont fragiles, les éléments de langage imprécis.

Mélenchon : la juxtaposition des appareils France Insoumise et part Communiste est visible, toussote, peine à créer une dynamique, chacun ayant les législatives en tête. Base et sommet vivant des contradictions évidentes à l’électeur.

Le Pen : père-fille. Tante-nièce. Bleu marine- front national. Populisme fourre-tout de ce qui fâche et vieille mouvance d’extrême droite, raciste … Un attelage incertains c’est un fait mais qui surtout posera nombre de partisan de la candidate dans un conflit moral ravageur.

Macron : il a tout à construire et la encore construit en marchant, entre les inconnus, les ralliés de dernière heure et ceux qui essayent de se reconnaitre dans ces nouveaux repères…

Sun Tzu serait inquiet pour tous ceux-là.

Les troupes …

Sun Tzu, après avoir évoqué la personnalité du général (nos candidats) et le milieu dans lequel il évolue en vient aux troupes, aux armées : « je serai en mesure de prévoir victoire ou défaite (en voyant) si les troupes exultent, les officiers et les hommes sont entrainés, s’ils ne sont pas hésitants ou inquiets au combat ».

C’est sans doute en lisant cette phrase que les éditorialistes trouvent matière à leur doute sur l’issue du combat.

Ne nions pas les enthousiasmes (et encore) mais nous voici face à des troupes inexpérimentées : soit parce qu’elles n’ont jamais œuvré en campagne électorale, soit parce qu’elles n’ont jamais travaillé pour le candidat qu’elles soutiennent.  

Le Pen ? Elle aurait du mal à ne s’appuyer que sur les nervis des précédentes campagnes. Et les nouveaux ont bien du mal à s’y retrouver dans les dédales une campagne électorale où beaucoup se sentent désorientés, voire effrayés.

Fillon ? Expérience … mais pas de ce chef ni dans ces circonstances. Les troupes ne s’attendaient pas aux réactions extrêmement dures de leurs propres électeurs, ébranlés par les mésaventures de leurs candidats : il suffit de voir le désarroi des distributeurs de tracts sur les marchés. Reste pour lui une tentative faite en ce 1er mars d'entrainer son électorat dans sa lutte contre la justice. 

Hamon ? certes les socialistes sont habitués aux courants, mais avec des courants aussi contraires, c’est dur. Surtout quand viennent s’ajouter les écologistes qui percutent ce souci ancestral de synthèse (Notre Dame des Landes).

Mélenchon ? L’ardeur militante y est, mais les réalités du terrain et de l’après-présidentielles entament la solidarité.

Macron ? Il faut tout apprendre pour ces militants. Toutes les règles, à moins d’en écrire d’autres … mais en si peu de temps. Les généraux de Macron sont de jeunes engagés. Ils manquent de rusticité face aux briscards de Mélenchon.

Carton jaune de Sun Tzu …

Le discernement

Parlant de discernement, Sun Tzu pense à la capacité du général (nos candidats) à attribuer sanctions et récompenses : « il ne faut d’excès ni dans un sens ni dans l’autre ».

Si l’on transpose à nos campagnes électorales, nous voici déjà dans l’octroi des  ministères et, dans tous les cas, des  investitures.

Aïe !

Les aléas, les alliances modifient à leur gré l’ossature des états-majors. C’est probablement une nouveauté criante de cette campagne :

Baroin s’impose comme personnage clef après le crash de Fillon. La récompense est-elle cohérente avec les propos de campagne ?  Que sont devenus ceux qui furent exclus après la victoire du candidat au primaire ?

Les partisans de Valls vont-ils renforcer l’équipe Macron, elle-même épaissie du ralliement de Bayrou ? 

Comment Le Pen va-t-elle récompenser ses troupes face à l’extrême difficulté de passer le cap des législatives

Mélenchon aura à gérer l’après-présidentielle, lui qui a des élus dans ses troupes. Le panier des récompenses n’est jamais assez vaste.

Quant à Macron, il aura à jongler entre société civile et personnel politique, faire preuve de discernement entre les ralliés attendus, ceux de la première heure et ceux de la dernière.  

Sun Tzu est dubitatif.  

L’art de la duperie

Pour Sun Tzu, quand la guerre est aussi incertaine, il faut savoir duper, ruser.  « Tout l’art de la guerre est fondé sur la duperie ».

Face à une bonne analyse de la situation, selon lui, le Général doit être capable de prévoir l’issue probable du conflit :

Les analyses traditionnelles ont mis en avant le besoin d’alternance si bien que Fillon considère celui-ci comme un droit historique. Un coup pour les uns, un coup pour les autres.  Cela s’ajoute au doute pesant sur le système actuel : il fait osciller entre l’envie de conserver un modèle social et celle de « bouger ».

Face à cette inéluctabilité du changement, Sun Tzu conseillerait la « duperie » : faire passer un mouvement homéostatique pour du changement ; serrer la vis en lâchant du lest sur les projets sociétaux ou droitiser la morale en lâchant les brides budgétaires.

C’est compter sans une volonté de transparence, un acharnement des électeurs à voir les promesses tenues. C’est compter sans cette mémoire multiforme qui environne chaque déclaration, chaque contradiction d’un fact-checking.

La duperie est difficile, mon cher Sun Tzu … même au royaume des dupes.

Simulez le désordre et frappez l’ennemi 

« Le général Li Mu lâcha des troupeaux de bétail avec leurs gardiens et feignit de battre retraite (…) le Khan enchanté, s’avança à la tête d’un fort détachement (…) Li Mu déclencha une attaque subite et écrasa les huns ». C’est l’exemple que cite « l’Art de la guerre » : le désordre des troupeaux, la fuite qui trompe l’ennemi….

Les candidats ont-ils besoin de simuler le désordre ? N’est-il pas intrinsèque à cette campagne ? D’où une si profonde confusion qu’on ne sait qui prendra qui à revers.

Sun Tzu aurait-il des adeptes sans le savoir ? Ils sont dans le désordre et improvisent dans cette atmosphère, sans pour autant attaquer.

Mitterrand avait su le faire en 1988 : baissant la tête en période de cohabitation et donnant une estocade sèche à sa candidature.

Irritez le général et égarez-le

Sun Tzu : «si le Général est coléreux, son autorité peut facilement être ébranlée. Son caractère n’est pas stable ».

Mitterrand le fit contre Chirac. Chirac le fit contre Jospin accusé de propos irrespectueux.

Aux Etats-Unis, les contre-pouvoirs utilisent cette préconisation face Trump en le poussant dans ses excès. Ils l’exaspèrent jusqu’à la faute. Il faut dire que le personnage est facile.

En France, c’est une situation comparable à fleurets plus mouchetés :  justice et presse poussent les candidats dans leurs retranchements, les poussent à la colère. Et ça marche …

Le Pen refuse de se rendre à une convocation de justice. Fillon décide de se rendre à la convocation des juges, quitte à maintenir sa candidature en cas de mise en examen, quitte à contredire ce qu'il affirmait naguère. Les lignes se franchissent allègrement.

Guerre d’égarement fondée, comme dirait Sun Tzu sur une irritation réciproque.

Faites semblant d’être en infériorité et encouragez-le à l’arrogance.

Sun Tzu évoque une guerre de position où la tribu Hsiung Nu s’opposait à celle de Hu. Ceux de Hsiung Nu firent semblant de céder à toutes les volontés de Hu, de plier la tête. Les Hu méprisèrent la tribu faible, dégarnirent leur défense et se firent battre à plate couture.

« Donnez à l’ennemi du jade et de la soie pour exciter les ambitions »

Les primaires nous ont donné un bel exemple de ces personnages en position d’infériorité qui se sont retrouvés en tête : le « jeune » et inexpérimenté Macron raillé pour sa candeur et sa voix, Fillon « collaborateur » de Sarkozy plaint pour sa fadeur, Hamon le « petit Ben » … Mais aussi une Le Pen qui a longtemps avancé au rythme de la dédiabolisation.

Mais aussi le fou « Trump » si longtemps raillé qu’il n’inquiéta pas.

Lisons Sun Tzu pour imaginer le bien parfois et souvent craindre le pire.

Tenez-le sur la brèche et harassez-le

Li Ch’uan : « lorsque l’ennemi est au repos, fatiguez le … »

Sun Tzu évoque en cela la technique de guérilla qui fait, que de toute part l’ennemi est harcelé, ne se retrouve jamais en repos, ne peut pas développer sa propre stratégie.

Que dit d’autre Fillon quand il demande cette sorte de trêve qui lui permettrait de développer son programme, donc sa stratégie. Peut-être essaye-t-il de profiter des circonstances pour attaquer l’ennemi sur son flanc (la sécurité de la campagne) mais, dans ce cas, il ne riposte à aucun de ses adversaires puisqu’aucun (même le frondeur Hamon) n’est aux affaires en matière de sécurité.

Que s’apprêtent les uns et les autres à faire en attaquant Le Pen qui, elle-même, a préservé ses forces avant ce qu’elle devine être une offensive harassante ?

 Qu’a anticipé Macron lors des premières rumeurs le concernant, sachant qu’il aura certainement à faire face à des assauts de guérilla répétés ?

Lorsqu’il est uni, divisez-le

Chang Yu : « tantôt enfoncez un coin entre un souverain et ses ministres ; tantôt détachez de lui ses alliés. Faites naître en eux des soupçons réciproques de façon à faire régner la mésentente. Vous pourrez alors comploter contre eux. »

Est-il utile de citer les exemples ? Les mécanismes mêmes des primaires ont créé le climat pour favoriser cette atmosphère de complot.

Est-il si difficile de couper Le Pen de quelques-uns de ses généraux ou Philippot de Maréchal Le Pen ? Faut-il vraiment planter un coin entre fillonnistes et sarkozistes ? Idem chez Hamon … Idem chez Mélenchon, sachant que l’attelage de Macron n’est pas à l’abri de réelles méconnaissances, de lectures diverses des mêmes projets.

 Les états-majors sont déjà divisés. Carton jaune de Sun Tzu …

Attaquez-le là où il n’est pas prêt

Li Ching attaqua Hsiao Hsieh car c’était la saison des pluies et le Yang Tse débordait. « Lorsque le coup de tonnerre éclate, il est trop tard pour se boucher les oreilles ».

On a retrouvé bien des fois cette vieille tactique : égyptiens et syriens profitèrent de la trêve du Kippour dans leur traversée du canal de Suez.

On a vu Fillon KO debout quand il prit le coup de l’emploi fictif à l’estomac. Non qu’il ne pût encaisser mais le coup est arrivé à un moment où la victoire lui avait fait relâcher sa garde, pire il était attaqué là où il pensait avoir pris le dessus : la morale.

La victoire d’Hamon a pris de court Valls qui pensait avoir passé le plus dur avec le jeté d’éponge de Hollande. Quant au Président lui-même, c’est sans doute l’évènement imprévu de la candidature de Macron qui l’a fait vacillé dans une bataille qu’il savait dure mais pensait loyale.

Il s’est lui-même donné le coup fatal pourrait dire peut-être Sun Tzu, au seul point faible qu’il n’avait pas prévu : son entourage proche.

Voilà en quelques mots une lecture actualisée de Sun Tzu. Sans doute, cet « art de la guerre » manie quelques poncifs mais sa lecture au filtre de l’actualité permet peut-être de mieux l’appréhender. C’est ce que j’ai cherché à faire.

 Restent 12 chapitres qui nous permettront ainsi d’aller au bout de cette campagne. Peut-être au fil de l’eau Sun Tzu nous permettra-t-il d’en deviner l’issue. 

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