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Billet de blog 20 décembre 2020

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L’Université catholique de l’Ouest, aidé par des fonds publics

Ce projet d’environ dix millions d’euros, qui vise à terme un effectif de 700 étudiants, serait pour une large part financé par des fonds publics, pointent les syndicats. L’implantation au cœur du campus et à proximité de l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation, interdirait à l’avenir tout développement de l’université publique du Maine.

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Ils s’opposent au déménagement de l’UCO, jeudi 17 décembre 2020

 Ce projet de l’antenne locale de l’Université catholique de l’Ouest, aidé par des fonds publics, fait réagir des syndicats enseignants.

 La polémique

 Le directeur de l’UCO, Sylvain Chareton, l’avait prudemment annoncé fin septembre. «  Sous réserve des financements, la décision de déménager sur le campus universitaire Laval-Changé (près de Laval virtual center) sera prise avant la fin 2020.  »

 Les choses semblent se préciser et font réagir les syndicats enseignants FSU et l’UNSA éducation.

 «  Ce projet d’environ dix millions d’euros, qui vise à terme un effectif de 700 étudiants, serait pour une large part financé par des fonds publics, pointent les syndicats. L’implantation au cœur du campus et à proximité de l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation, interdirait à l’avenir tout développement de l’université publique du Maine. Les formations payantes proposées par l’UCO entreraient directement en concurrence avec celles dispensées par l’université du Maine sur les sites du Mans et d’Angers (langues é trangères appliquées, sciences de l’éducation…).  »

 «  De l’argent public  »

 La FSU et l’UNSA éducation demandent que toutes les formations non-dispensées à Laval le soient dans le cadre de l’université publique et «  refusent que l’argent public serve à promouvoir, privilégier et orienter le choix des jeunes mayennais vers une université catholique, payante et socialement sélective  » . Ils promettent aussi «  d’utiliser tous les moyens dont ils disposent pour faire obstacle au projet  » .

 Les deux syndicats appellent, enfin, toutes les organisations laïques de la Mayenne à se rassembler pour «  défendre un véritable service public d’éducation dans l’enseignement supérieur mayennais  » .

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