Aujourd’hui, le Mini Palais, le restaurant installé au sein du Grand Palais.
Aujourd’hui, le Mini Palais, le restaurant installé au sein du Grand Palais. Je vais vous raconter quelques histoires sur cet endroit, suivez le guide !
Je rappelle pour ceux qui prennent le « calendrier d’avant » le 17 janvier 2011, en cours de route, que c’est un feuilleton, et que je vous encourage à lire les épisodes dans l’ordre chronologique, du premier édité vers le plus récent pour finir le 17 janvier 2011, jour de clôture de l’appel d’offre sur l’hôtel de la Marine.
Nous nous rendons au Grand Palais, monument historique faisant partie de notre patrimoine français…classé, et en cours de restauration depuis 2000. Le Mini Palais est « conçu » en 2006, il va naitre du rapprochement entre un première personne chef cuisinier, une deuxième personne Olivier MAUREY, le patron de l’agence d’événements LUDERIC, et l’EMOC.
Une convention d’occupation du domaine public est donc signée pour permettre à la société SEMP, 498 808 351 au RCS de Paris,…d’exercer son activité sous l’enseigne MINI PALAIS, avec son siège social au sein même du monument historique…date de naissance officielle le 3 juillet 2007, avec une reprise de son activité antérieure. Aucun appel d’offre ne sera passé pour votre mémoire de français.
Le restaurant est ouvert au public bien avant le 3 juillet 2007, son immatriculation au registre du commerce.
Vous vous souvenez du procès verbal de la sous-commission de sécurité en date du 20 juin 2007 à 9h00 (billet précédent). La sous-commission de sécurité fait une visite périodique du Grand Palais et découvre l’existence d’un restaurant ouvert au public :
« La sous-commission technique de sécurité a par ailleurs constaté l’aménagement d’un restaurant au 1er étage à proximité de la rotonde Sud Est et d’un auditorium sous le palier d’honneur pour l’exposition « Monumenta ». le dossier concernant le restaurant est en cours d’instruction.
Ces deux espaces sont ouverts au public. »
Le 3 aout 2007, la préfecture de Police revient vers le Grand Palais pour rappeler à l’EPGPCE les points suivants concernant le restaurant :
Il est fait état « d’un projet d’aménagement provisoire d’un restaurant » dont le dossier aurait été reçu le 9 mai 2007 par la PP, avec un effectif susceptible d’atteindre 253 personnes, et une cuisine de forte puissance (sup à 20kw).
Il est attiré l’attention de l’EPGPCE que le restaurant est implanté au sein du Grand Palais, sans isolement, par rapport au Grand Palais.
Que le restaurant ne dispose pas d’accès handicapé.
Que le restaurant est ouvert en infraction avec la réglementation R123-23.
Alors je constate que ce restaurant doit jouir de passe droit car aucune contravention n’a été relevée par l’autorité de Police, pour rappel 1500 euros maximum par jour d’ouverture sans autorisation, faites le calcul de 2006 à septembre 2009.
Je constate que ce restaurant n’a pas d’isolement par rapport aux autres locaux du grand palais, qu’en conséquence il doit être considéré au sens de la règlementation comme un des éléments constituants du grand palais, et donc de la NEF. Lorsque des personnes sont présentes dans le restaurant, public et personnel, il faut décompter ces gens, de la jauge de la Nef du Grand Palais, qui ne sera jamais de 5500 personnes, puisqu’il y a déjà du monde dans le restaurant…cela ne sera jamais fait. Nous serons donc toujours en sur effectif, du fait déjà de la présence du Mini Palais.
De plus, lorsqu’il y a du monde dans le restaurant, il faut que le service de sureté du bâtiment assuré par la société ALTAIR comporte l’effectif du nombre d’agents de sécurité imposé, soit 6 agents nécessaires au PC ( 1 SSIAP 3, 2 SSIAP 2, 3 SSIAP 1) et les agents aux issues de secours du restaurant (3 issues, traversant toutes les trois les locaux sous la responsabilité du Grand Palais).
En effet, le Mini Palais n’a pas d’accès direct à la façade pour son public…il faut obligatoirement traverser le Grand Palais et ses locaux sous la responsabilité directe de l’EPGPCE. Il n’y aura jamais les trois issues de secours opérationnelles, et les agents de sureté imposés. Le Mini Palais est accessible par la porte de la rotonde sud est, et dispose librement de cet accès( avec la clef) au sein des locaux contrôlés directement en matière de sureté par l’EPGPCE.
Donc un véritable problème de sureté sur le service d’incendie assuré au PC par la société ALTAIR, société ayant obtenu l’appel d’offre de la sureté du grand Palais. Personne ne dit rien chez ALTAIR, ainsi qu’à l’EPGPCE.
Tout est donc à l’avenant de cette irresponsabilité constante à l’EPGPCE.
En effet, la société exploitant le MINI PALAIS a eu droit, non seulement à exercer des activités interdites par la sous-commission de sécurité et l’autorité de police, la préfecture de police de Paris, à savoir le type N, l’activité de restauration, mais elle a eut aussi le droit d’aménager les locaux du bâtiment classé historique comme elle le souhaitait, et sans contrôle de l’architecte LIOGIER, présent à l’EMOC et depuis à l’EPGPCE.
Par exemple, le restaurant n’a pas pour son personnel de toilettes, et de vestiaire, en infraction avec le code du travail.
Le personnel n’ayant pas le droit d’aller dans les toilettes des clients, il va donc la où il peut, dans les toilettes de la Nef, dans les issues de secours sud est de la Nef, directement contre les murs du bâtiment…les photos sont disponibles, vous parlez d’hygiène en page 96 du rapport 2009 ?
Que fait le responsable Hygiène du Grand Palais ? Monsieur ALLIROL, le CHSCT, ne fait rien.
Ce que nous savons (billet précédent), c’est que le restaurant n’est pas autorisé par la préfecture de police, puisque comme nous l’a dit monsieur le président CLUZEL du Grand Palais dans son rapport 2009, page 96, le type d’activité N, qui correspond aux activités de restaurant, traiteur, n’est autorisé qu’à partir de septembre 2009, à la suite d’un dialogue fructueux avec la préfecture de police. J’ai rajouté que ce restaurant est interdit, puisque j’ai le procès verbal et l’arrêté d’interdiction de la préfecture de police sous les yeux.
Des travaux sont effectués et le restaurant ferme en 2009, il fallait refaire la façade, le sol de la terrasse, les colonnades…
Le restaurant va ouvrir de nouveau en 2010.
http://www.grandpalais.fr/fr/Le-monument/L-edifice/p-132-Le-restaurant.htm
Nous apprenons du Grand Palais lui-même que les travaux sont menés par l’EPIC…cela veut dire quoi ? Que l’EPIC a payé ces travaux ou que l’EPIC a imposé (enfin) son cahier des charges à SEMP, exploitant le restaurant MINI PALAIS ?
Les structures métalliques ont été mise en valeur, et certainement pas isolée du feu, ni de la chaleur…quel est la stabilité de cette nouvelle structure au feu, à la chaleur ? Combien de temps résisterait la structure en cas de départ de feu dans la cuisine de forte puissance ? Cet établissement exploité par SEMP est-il isolé enfin du reste du bâtiment et des locaux exploités par l'EPGPCE, dans la nef?
J’ai de trop nombreuses questions, et depuis que je sais que c’est autorisé à la suite d’une discussion fructueuse avec la préfecture de Police, en septembre 2009, grâce à la présence d’un nouveau président Jean-Paul CLUZEL et d’un nouveau ministre de l’intérieur, je reste inquiet pour mon bébé, le Grand Palais.
J’ai donc décidé de parler du sérieux que nous rencontrons sur le terrain dans la gestion des bâtiments historiques par certaines personnes mêlant les acteurs publics et les acteurs privés.
Monsieur Renaud DONNEDIEU DE VABRES se vante de sa présence au ministère de la Culture et de son action au Grand Palais, à sa place je ne m'en vanterai pas.
Quelle action a t il fait? Rien ne fonctionne conformément aux textes élémentaires de sécurité. C'est cela la stratégie vendue à monsieur ALLARD?
Quelle crédibilité pour l’appel d’offre de l’hôtel de la Marine, lorsque je vois sur l'exemple du Grand Palais, que rien n'est respecté, pas même les consignes de sécurité élémentaires, et que les jauges de fréquentation publiées par le Grand Palais sont totalement fantaisistes, en dépassement constant?
L’appel d’offre pour l’hôtel de la Marine est en ligne sur un site européen, alors que le lien sur le site du ministère du budget, France Domaine, n'a pas fonctionné pendant une grande partie de la journée. Cette journée était le dernier jour de visite, le site publie maintenant un dossier de photos du batiment (précipitez-vous, si vous avez le mot de passe, ce sera peut être la dernière occasion de voir l'hôtel de la marine).
http://ted.europa.eu/udl?uri=TED:NOTICE:353399-2010:TEXT:FR:HTML
Vous remarquerez qu’il est possible, pour le candidat et donc le futur bénéficiaire de l'appel d'offre, de faire ce qu’il veut dans le monument historique, l’hôtel de la marine, sans contrôle par notre gouvernement pour préserver notre patrimoine. Tout cela comme au MINI PALAIS.
Vous remarquerez encore qu’il est tout à fait possible de remporter l’appel d’offre et de revendre immédiatement votre droit d’exploiter le bâtiment…
C’est tout juste incroyable…révoltant.
Alors oui, je me révolte et j’enfonce le doigt ou cela fait mal, en travaillent sur ce dossier depuis des semaines, en y passant des heures, à dire ce qu’il faut dire…Mon blog est lu, de nombreuses personnes prennent mes idées...Que la france entière le fasse, c'est fait pour cela.
J’entends Zola qui revient et qui accuse.
Nous avons trop de magiciens au gouvernement, au ministère du budget, au ministère de l’intérieur, combien de temps cela va durer ? Combien de tours de passe passe?
Pourquoi brader ce qu’il reste aux français, leur patrimoine national, dans l’urgence, et avec en jackppot bonus, les clefs du blockhaus stratégique qui commande nos sous marins tactiques lanceurs de missiles nucléaires jusqu’en 2014 ?
Ce n’est pas un débat philosophique qui doit ce jouer immédiatement, c’est un débat sur l’urgence d’arrêter le pillage de la France, assuré par des gens qui n’ont prouvé aucune capacité, aucun savoir faire.
« La vérité est en marche et rien ne l’arrêtera »
Je vais aller boire un verre à l’heure de l’apéritif, j’en ai besoin, il faut rigoler…c’est peut être tout ce qu’il me reste…rire de la France, car bientôt il ne me restera plus rien.