Je réitère, dans le tsunami des billets, celui de ce matin, comme une question posée à l'encan de ce site:
Bonjour!
Il convient toujours de modérer les emportements de la passion, surtout quand elle se voue à une juste cause...
Ainsi, pour militer activement en vue de la réhabilitation, la revitalisation et la rénovation de la politique de Secteur en santé mentale, je me dois de ne pas être dupe des mots de l'utopie et de la théorie.
Car si le camarade Baillon, dans l'édition "Contes de la Folie Ordinaire", prône la continuité des soins et de l'accueil, le Secteur actuel n'en fournit pas toujours la preuve éclatante:
"Il était une fois, dans un département X, une travailleuse du "médico-social" (Appelons-la Joséphine) qui devait aller, seule et peu aguerrie, rendre visite à une personne malade pour soutenir un accompagnement prescrit par la Maison Départementale des Personnes Handicapées; en l'occurence un handicap psychique.
Voilà t-il pas qu'elle arrive chez cet homme, et le trouve nu, agité et frétillant, sans propos compréhensibles... Pétrie de bon sens, elle en déduit une situation compliquée, de nature à appeler des soins et un encadrement adéquat; et fort judicieusement, estime devoir en alerter le médecin traitant. Lequel, lui, estime qu'il a trop de rendez-vous pour se déplacer de 500 mètres.
Elle appelle aussi le service psychiatrique de Secteur; il est 16h; il lui est répondu qu'ils ne peuvent pas intervenir, car... ils ferment le service à 16h30... Heureusement, il restait la "continuité de Joséphine", qui s'en est bien dépatouillée..."
Mais tout de même!?
JCD